Surface oculaire

L'Année ophtalmologique 2020
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La pandémie de COVID-19 a sensiblement réduit l’activité de recherche clinique et, dans une certaine mesure, les innovations thérapeutiques dans de nombreux domaines. En surface oculaire, quelques nouveautés ont toutefois marqué l’année. Tout d’abord, il faut bien reconnaître que cette maudite COVID-19 entretient quelques relations avec la surface oculaire. Pour changer de thématique, on a également vu des entités décrites depuis de nombreuses années revenir sur le devant de la scène avec une nouvelle dynamique pour la recherche de solutions thérapeutiques : on pense notamment aux douleurs neuropathiques cornéennes et aux blépharites à Demodex. Enfin, de nouveaux traitements anti-inflammatoires pour les cas les plus modérés comme pour les cas les plus sévères ont trouvé leur place dans notre “boîte à outils” des pathologies de surface.

Revues Générales
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Les corticoïdes sont à utiliser avec beaucoup de prudence pour éviter l’hypertonie et la cataracte, après échec des traitements adjuvants de la surface oculaire (agents mouillants essentiellement, lutte contre les conservateurs, hygiène palpébrale…). Leur utilisation est préférable en cures courtes, avec des formes pharmacologiques sans conservateurs, en décroissance pour éviter la corticodépendance et avec une puissance adaptée à l’effet recherché. Une surveillance systématique dans le mois qui suit l’introduction avec contrôle de la pression intraoculaire est conseillée.

Congrès
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C’est dans le cadre du premier e-congrès de la Société Française d’Ophtalmologie que les Laboratoires Théa ont organisé le samedi 5 septembre un symposium satellite auquel participaient les Prs Béatrice Cochener, Pierre-Jean Pisella et Frédéric Chiambaretta. En voici les points forts.

Congrès
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La sécheresse oculaire est un motif de consultation extrêmement fréquent en ophtalmologie. Sa prise en charge est complexe en raison de son étiologie multifactorielle. Elle débute par une étape diagnostique essentielle où les trois couches du film lacrymal doivent être analysées. Le syndrome sec oculaire (SSO) doit être caractérisé et les composantes évaporative et/ou du déficit aqueux doivent être évaluées. Plusieurs appareils d’imagerie de la surface oculaire et d’aide au diagnostic de SSO sont aujourd’hui disponibles. Un traitement personnalisé et adapté peut être alors entrepris, avec comme but ultime la restauration de l’homéostasie de la surface oculaire et du film lacrymal. Les différents éléments de cette prise en charge ont été développés dans un e-symposium organisé par Quantel Médical lors de la dernière SFO.

L’Année Ophtalmologique 2019
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Les pathologies de la surface oculaire, bien que très fréquentes, ont longtemps été les parents pauvres de l’ophtalmologie en matière d’innovation diagnostique et thérapeutique. Et bien ce temps est révolu ! Les dernières années et en particulier 2019 ont vu se multiplier les découvertes, tant dans le domaine de la compréhension physiopathologique que les innovations en matière d’imagerie et de traitements. Dans cet article, nous aborderons une sélection non exhaustive des nouveautés les plus récentes qui, on l’espère, allumeront chez le lecteur la flamme de la surface oculaire !

Revues Générales
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La consultation de dépistage de la pathologie de la surface oculaire liée aux altérations des glandes de Meibomius (GM) est trop fréquente pour ne pas être gérée avec les outils diagnostiques modernes. La consultation ophtalmologique pour un motif de sécheresse oculaire et/ou en pré-
opératoire de toute intervention oculaire doit permettre l’évaluation la trophicité meibomienne par une meibographie.
La meibographie est une technique qui nous permet d’évaluer la morphologie des glandes de Meibomius in vivo, de manière non invasive et sans désagréments pour le patient. Nous avons évalué 4 meibographes et nous vous présentons l’intérêt de chacun des instruments.
L’arsenal thérapeutique et les outils diagnostiques ne cessant de s’enrichir, il nous semble indispensable que les ophtalmologistes soient sensibilisés à la prise en charge moderne de la pathologie liée à une altération des GM, qui passe obligatoirement par un examen meibographique.