Surface oculaire

L'année ophtalmologique 2021
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Le millésime 2021 de L’Année ophtalmologique est un cru particulièrement riche en nouveautés, tant sur le plan de la compréhension que des traitements des pathologies de la surface oculaire (SO). Nous avons dû, comme toujours, effectuer une sélection (forcément subjective) de quelques publications marquantes qui changent déjà ou pourraient changer nos pratiques. Nous commencerons par aborder le rôle du microbiote dans la physiologie et la pathologie de la SO, et l’utilisation potentielle du microbiote intestinal pour réguler l’inflammation de la SO. Nous évoquerons ensuite les derniers développements des lumières thérapeutiques dans le traitement des dysfonctions des glandes meibomiennes (DGM), puis le développement d’un nouveau spray intranasal pour traiter la sécheresse oculaire et, enfin, les effets oculaires – pour le moins paradoxaux – du dupilumab, un médicament ayant révolutionné la prise en charge de la dermatite atopique.

Revues Générales
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Motif fréquent de consultation chez l’enfant, les manifestations allergiques oculaires restent encore souvent négligées dans leur prise en charge diagnostique et thérapeutique. Est-ce par désintérêt ou méconnaissance ?
Quoi qu’il en soit, bien les connaître est un gage de bonne prise en charge pour l’enfant, tant d’un point de vue clinique qu’en termes de qualité de vie aujourd’hui et dans sa future vie d’adulte.

Revues Générales
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Le syndrome de sécheresse oculaire est une maladie chronique non curable dont le retentissement sur la qualité de vie peut être majeur. La prise en charge est détaillée dans le dernier rapport du DEWS, daté de 2017. La stratégie thérapeutique est organisée en fonction du degré de sévérité.
L’éducation thérapeutique apparaît dès le premier palier de traitement de la maladie et constitue la base de toute prise en charge d’un patient atteint de sécheresse oculaire. L’objectif de cet article est de rappeler la définition de l’éducation thérapeutique et de mettre en avant les éléments du traitement justifiant la mise en place de cette démarche auprès de nos patients.

Revues Générales
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Les membranes amniotiques sont largement utilisées en ophtalmologie, notamment grâce à leurs propriétés cicatrisantes, anti-inflammatoires et antimicrobiennes. Elles peuvent être stockées principalement sous deux formes : cryoconservée et lyophilisée.
L’avantage principal des membranes amniotiques lyophilisées est leur disponibilité immédiate, leur stockage à température ambiante et leur manipulation aisée à l’état sec, alors que les membranes cryoconservées nécessitent un stockage à une température de –80 °C. Cependant, les membranes amniotiques cryoconservées gardent tout leur intérêt dans certaines indications du fait de leur épaisseur. Les deux types de membranes peuvent être utilisés en greffe, en patch ou en multicouches, avec de la colle biologique ou suturés à la sclère ou à la cornée.

Revues Générales
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Les troubles de la surface oculaire sont une cause fréquente mais sous-estimée d’échec de bonne qualité optique postgreffe de cornée. Les kératoplasties transfixiantes et lamellaires antérieures profondes sont les principales concernées. Ces troubles rassemblent un groupe hétérogène de pathologies : rejets immunitaires de surface, défects épithéliaux non immuns et récidive de pathologie sur greffon. Leur distinction n’est cependant pas si évidente, d’autant plus qu’ils peuvent s’entremêler et s’auto-entretenir.
Leur anticipation par la prise de mesures préventives préchirurgicales demeure le premier levier thérapeutique. La correction des troubles de surface préexistants ainsi que le bon choix du type de greffe à réaliser sont les deux principaux piliers de cette prévention. La greffe endothéliale, quand elle est possible, sera toujours à privilégier.

Congrès
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À l’occasion du congrès d’automne de la Société Française d’Ophtalmologie, le Pr Alexandre Denoyer a rappelé, lors du symposium organisé par les Laboratoires Théa, à quel point la sécheresse oculaire doit être prise en compte lors de la planification mais aussi dans les suites d’une chirurgie oculaire. Après avoir évoqué la fréquence et les enjeux du problème, sa présentation a abordé les mécanismes sous-jacents puis les stratégies thérapeutiques à mettre en place en cas de sécheresse postopératoire.

Étude clinique
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Il y a encore quelques années, de nombreux patients et un certain nombre d’ophtalmologistes pensaient que l’astigmatisme et les lentilles de contact souples n’étaient pas compatibles. Cette croyance tend à changer doucement. En effet, l’industrie innove constamment au niveau des matériaux, les gammes sont de plus en plus larges et les systèmes de stabilisation sont plus performants afin de répondre aux attentes des porteurs astigmates. Le temps où la principale difficulté pour adapter les astigmates était le manque de choix laisse place aujourd’hui à celui où la difficulté est de s’y retrouver parmi les nombreuses possibilités de prescription qui s’offrent aux adaptateurs.

Congrès
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À l’occasion du congrès de la Société Française d’Ophtalmologie, les laboratoires Horus ont organisé un symposium sur les relations étroites entre la chirurgie de la cataracte et la surface oculaire, auquel participaient les Prs B. Cochener et D. Touboul, et les Drs S. Doan et A. Rousseau. L’occasion de rappeler que penser à la surface oculaire est une des clefs du succès pour la chirurgie la plus pratiquée dans notre pays… et dans le monde.

Revues Générales
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Le déficit en cellules souches limbiques est une pathologie rare et complexe de la surface oculaire faisant intervenir dans sa physiopathologie différentes structures : le limbe, la cornée, la conjonctive, les glandes lacrymales et les glandes de Meibomius. L’atteinte peut être uni- ou bilatérale, partielle ou totale. Suivant le degré d’atteinte, le retentissement peut varier d’une simple sensation de corps étranger à une baisse profonde de l’acuité visuelle. Son diagnostic est clinique, même s’il existe à notre disposition des examens paracliniques très utiles comme la microscopie confocale in vivo ou la tomographie par cohérence optique de segment antérieur.
Son traitement médical est symptomatique et la réhabilitation visuelle, lorsqu’elle est possible, doit passer par une reconstruction de la surface oculaire chirurgicale. L’amélioration des techniques de culture cellulaire épithéliale permet aujourd’hui de proposer à des patients en impasse thérapeutique une alternative chirurgicale prometteuse pour espérer une réhabilitation visuelle.

Revues Générales
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La ciclosporine collyre est un traitement indispensable dans l’arsenal thérapeutique des pathologies inflammatoires de la surface oculaire et/ou de la cornée et en prévention du rejet de greffe. Elle est utilisée notamment en cas de corticodépendance afin de limiter les effets iatrogènes des corticoïdes topiques. Différentes concentrations sont aujourd’hui disponibles en fonction des indications. L’observance thérapeutique reste un des enjeux de la prescription de ce collyre car la tolérance à l’instillation n’est pas toujours bonne. Une information des patients et une surveillance ophtalmologique régulière sont nécessaires.