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DMLA : l’intérêt d’un test quantitatif de sensibilité aux contrastes

L’étude publiée en novembre par cette équipe de Boston visait à corréler les résultats d’un test fonctionnel, la sensibilité aux contrastes (qCSF), avec l’imagerie, i.e. les marqueurs OCT d’évolutivité de la DMLA intermédiaire.

Pour mémoire, le terme américain de “DMLA intermédiaire” correspond à une maculopathie liée à l’âge à un stade critique, comportant des drusen séreux (> 125 µm) et/ou des migrations pigmentaires maculaires [1]. Les résultats de l’étude suggèrent que la qCSF peut être corrélée avec le risque de progression de la DMLA intermédiaire vers l’atrophie géographique ou la DMLA néovasculaire.

Revues Générales
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Malheureusement malgré les progrès des matériaux et des solutions d’entretien, 50 % des patients atteints de kératites microbiennes sont des porteurs de lentilles, et 20 % d’entre elles sont favorisées par le port prolongé. La survenue d’une complication infectieuse chez le porteur de lentilles de contact va dépendre des lentilles, mais aussi de leur entretien et de son mésusage. 
Le rôle de l’ophtalmologiste est primordial lors de l’adaptation et de la prescription des lentilles, en s’assurant de la bonne compréhension du mode de port, des manipulations et de l’entretien, mais aussi à chaque contrôle et renouvellement, en recherchant les dérives pour combattre les mauvaises habitudes. 
Si le rappel des bonnes pratiques, que ce soit pour le mode de port, le rythme de renouvellement, et l’entretien nous paraît incontournable, il ne faut pas négliger l’hygiène des mains, le massage des lentilles, l’état des étuis et le danger des amibes.

Revues Générales
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La sécheresse oculaire touche 10 à 40 % de la population adulte. L’ampleur du problème a motivé la mise au point de nouvelles techniques diagnostiques permettant de compléter les tests cliniques. Ces technologies sont d’autant plus intéressantes que de nouveaux traitements, plus physiopathologiques, sont venus récemment étoffer l’arsenal à notre disposition.
Nous aborderons dans cette revue quelques-unes des innovations diagnostiques et thérapeutiques qui ont été mises à la disposition des ophtalmologistes au cours de ces dernières années.

Mise au point
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Le recours à la chirurgie réfractive est rarement le fruit d’une décision impulsive et correspond plutôt à l’aboutissement d’une aspiration mûrie par la réflexion et le recueil d’informations. La chirurgie réfractive s’effectue au terme d’un parcours nécessaire pour les patients amétropes concernés.
Cet article vise à exposer comment s’oriente le choix des patients vers les différents modes de corrections visuelles (lunettes, lentilles de contact et chirurgie). Les ophtalmologistes, dont le nombre diminue et la spécialisation augmente peuvent rendre ce parcours plus efficace, et accompagner le patient dans sa démarche de s’affranchir du port de lunettes et vers la chirurgie réfractive.

Mise au point
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S’inscrivant dans la quête d’améliorer la performance visuelle et le confort patient après une chirurgie du cristallin, est apparue une nouvelle génération d’implant baptisé “EDOF” pour “Extended Depth of Focus”. Il s’agit d’une vaste famille qui réunit divers concepts (zones focales, modulation d’asphéricité, trou sténopéïque) dont le dénominateur commun est de viser une transmission optimale de la lumière à la rétine, tout en offrant une capacité de corriger la vision intermédiaire ; la plus sollicitée dans les activités quotidiennes. À défaut de prétendre offrir l’indépendance aux lunettes comme le font les implants multifocaux, ces optiques seraient capables d’offrir le maintien optimal de la qualité de vision tel un monofocal tout en offrant un gain en profondeur de champ. Leur domaine d’indication pourrait s’étendre aux patients plus âgés et aux yeux plus à risque. Le chef de file et le pionnier dans cette catégorie est l’implant diffractif à zones focales étendue (Symfony, Johnson & Johnson) dont nous rapportons ici les résultats de l’étude multicentrique européenne. Ces résultats encourageants confirment la capacité de corriger vision de loin et intermédiaire et de maintenir une bonne qualité de vision. La cible d’une micromonovision sur l’œil dominé peut optimiser la vision de près, mais elle doit être inférieure à -0.75 D pour ne pas être inductrice de halos. Sa validation en 2016 aux États-Unis a conduit à l’explosion de sa diffusion, le mettant en concurrence avec les “implants Low Addition” et à une augmentation du marché global des implants premiums.

Dossier : Œil et pathologies infectieuses
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Les endophtalmies aiguës postopératoires surviennent après une chirurgie oculaire réglée, ou bien après un traumatisme perforant. Elles ont des présentations cliniques bien différentes des endophtalmies chroniques, autre forme d’expression des infections postopératoires oculaires. Avec bientôt un million de chirurgies de cataracte dans notre pays, les endophtalmies survenant après la chirurgie de la cataracte nous préoccupent le plus. Certes rares, elles viennent ternir l’espérance pour les patients et les chirurgiens et leurs correspondants d’une chirurgie réputée pour obtenir des résultats quasi infaillibles. De par les traitements qu’elles exigent, elles contribuent à augmenter les coûts de prise en charge. Les résultats visuels après endophtalmie ne sont pas automatiquement catastrophiques mais les conséquences pour le patient peuvent être très lourdes ainsi que pour le chirurgien. La prévention et la prise en charge des endophtalmies aiguës postopératoires sont donc toujours d’actualité.

Dossier : Œil et pathologies infectieuses
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Les infections orbitaires de l’enfant sont relativement rares, mais potentiellement graves, pouvant mener au décès. La porte d’entrée est le plus souvent sinusienne. Le diagnostic est basé sur l’examen clinique et l’imagerie par TDM ou IRM. La prise en charge est urgente et basée sur une antibiothérapie probabiliste, parfois associée à un drainage chirurgical, impliquant une collaboration entre pédiatres, radiologues, oto-rhino-laryngologistes et ophtalmologistes.

Dossier : Œil et pathologies infectieuses
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Parmi les conjonctivites de l’enfant, il faut distinguer d’une part les conjonctivites du nouveau-né (moins de 1 mois), principalement secondaires aux pathogènes responsables des maladies sexuellement transmissibles comme Chlamydia trachomatis, Neisseria gonorrhoeae ou Herpes simplex virus, qui sont rares mais potentiellement très sévères ; et d’autre part, les conjonctivites du nourrisson et du grand enfant, fréquentes et bénignes dans la plupart des cas.

Dossier : Œil et pathologies infectieuses
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La prise en charge d’un abcès de cornée comporte une série d’étapes diagnostiques à la fois cliniques et microbiologiques dont l’objectif est de garantir au patient le meilleur traitement et les meilleures chances de guérison. Nous détaillons dans la première partie de cet article les 6 étapes d’une enquête diagnostique minutieuse, dont la qualité et la rapidité d’exécution vont influencer le pronostic de l’infection. La deuxième partie est consacrée aux principes et stratégies thérapeutiques.

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