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DMLA : l’intérêt d’un test quantitatif de sensibilité aux contrastes

L’étude publiée en novembre par cette équipe de Boston visait à corréler les résultats d’un test fonctionnel, la sensibilité aux contrastes (qCSF), avec l’imagerie, i.e. les marqueurs OCT d’évolutivité de la DMLA intermédiaire.

Pour mémoire, le terme américain de “DMLA intermédiaire” correspond à une maculopathie liée à l’âge à un stade critique, comportant des drusen séreux (> 125 µm) et/ou des migrations pigmentaires maculaires [1]. Les résultats de l’étude suggèrent que la qCSF peut être corrélée avec le risque de progression de la DMLA intermédiaire vers l’atrophie géographique ou la DMLA néovasculaire.

Dossier : Oblitérations artérielles rétiniennes
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L’occlusion de l’artère centrale de la rétine (OACR) est une urgence vasculaire rare, mais grave. Elle peut être révélatrice de pathologies cardiovasculaires associées, dont les manifestations neurologiques ou cardiaques peuvent être imminentes et dévastatrices. Ainsi, à la phase aiguë, il est impératif d’effectuer un bilan urgent dans un milieu hospitalier ayant une expertise en urgences neuro­vasculaires, qui pourra discuter, dans les toutes premières heures, une indication de la thrombolyse. Chez les sujets âgés, il est important de rechercher une artérite à cellules géantes.

Dossier : Oblitérations artérielles rétiniennes
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Les occlusions artérielles rétiniennes (OAR) sont des urgences ophtalmologiques nécessitant un transfert vers un centre spécialisé dans les accidents vasculaires cérébraux (AVC). Elles se caractérisent par une obstruction du flux artériel rétinien, pouvant être causée par un embole, un thrombus, une vascularite ou un spasme. L’absence d’apport en oxygène à la rétine entraîne une perte de vision sévère dans la zone de rétine ischémique. L’incidence des OAR est de 0,5 à 1,5/10 000 par an. Il n’existe actuellement aucun traitement fondé sur des preuves ayant démontré un bénéfice visuel. La fibrinolyse reste controversée.

Dossier : Oblitérations artérielles rétiniennes
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L’occlusion de l’artère centrale de la rétine (OACR) est une pathologie neurovasculaire à part entière, correspondant à un accident ischémique du territoire carotidien. On distingue les causes non artéritiques dominées par les sténoses carotidiennes athéromateuses, et les causes artéritiques, dominées par l’artérite gigantocellulaire.
Des accidents ischémiques cérébraux concomitants sont associés dans jusqu’à 30 % des cas, et l’examen neurologique à la recherche d’un déficit neurologique doit être systématique. En cas de prise en charge très précoce, l’administration d’un traitement thrombolytique doit être envisagée en fonction du tableau clinique. Le bilan étiologique et l’introduction d’un traitement de prévention secondaire adapté à la cause sous-jacente sont urgents et doivent au mieux être réalisés en unité neurovasculaire.

Revue Francophone des Spécialistes de la Rétine
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L’arsenal thérapeutique du diabète de type 2 (DT2) s’est étoffé cette dernière décennie de deux nouvelles classes : les agonistes du récepteur du GLP1 (GLP1) et les inhibiteurs du cotransporteur sodium-glucose de type 2 (iSGLT2). Si les GLP1 ont été associés à une augmentation du risque de rétinopathie diabétique principalement en lien avec la baisse glycémique rapide et profonde induite par cette classe thérapeutique, les iSGLT2 ont plutôt démontré des effets prometteurs sur l’incidence de la RD, sa progression, l’œdème maculaire diabétique et d’autres maladies oculaires. Néanmoins, ils ont été associés à un risque accru d’occlusion veineuse rétinienne chez le patient âgé à la fonction rénale altérée et les GLP1 à celui de neuropathie optique ischémique antérieure aiguë. Ces données restent à confirmer, mais doivent inciter à la prudence dans les populations à risque sans occulter le remarquable bénéfice de ces traitements dans la prise en charge du DT2 et des comorbidités associées (excès pondéral, hypertension artérielle, apnée du sommeil…).

Dossier : Oblitérations artérielles rétiniennes
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Les oblitérations artérielles rétiniennes (OAR) sont des événements ischémiques certes peu fréquents, mais dont le pronostic visuel reste médiocre. C’est pour cette raison qu’un dossier concernant ces pathologies nous semblait nécessaire. Le but est de connaître les tenants et les aboutissants dans l’espoir d’un diagnostic rapide pour une prise en charge urgente.

Revue Francophone des Spécialistes de la Rétine
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Ramin Tadayoni nous a quittés le 19 avril 2024. Il avait été l’instigateur de la revue du CFSR, il en rédigeait le programme et l’éditorial depuis l’origine.
Il avait à cœur d’informer le monde de l’ophtalmologie des dernières innovations et d’anticiper, comme il savait si bien le faire, les progrès de la pensée ophtalmologique, en mettant en rapport les résultats les plus récents de la recherche avec leurs possibles applications en pratique clinique. Au nom du CFSR, nous avons accepté la difficile tâche de succéder à Ramin pour continuer son travail.

Revue de presse
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Cette étude rétrospective évaluait l’intérêt de poursuivre le traitement intravitréen par anti-VEGF dans les yeux atteints de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) néovasculaire et présentant une mauvaise acuité visuelle.

Image du mois
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Cette patiente, âgée de 20 ans, asymptomatique, est adressée pour le bilan d’une lésion papillaire à droite. L’acuité visuelle reste mesurée à 10/10e de loin et Parinaud 2 de près.
Les clichés sans préparation (fig. 1) montrent un effet de relief hétérogène centré sur le bord supérieur de la papille. Sur le cliché multicouleur, on distingue une artériole (tête de flèche noire), un réseau vasculaire (flèche blanche) et une probable zone de prolifération vitrée rétinienne (flèche grise).

Revues Générales
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Les membranes épirétiniennes représentent une affection maculaire courante, notamment dans les populations les plus âgées. L’imagerie OCT, si elle permet un diagnostic aisé et apporte des éléments pronostiques, ne suffit pas isolément à poser l’indication chirurgicale. Le traitement chirurgical sera proposé lorsqu’il existe un retentissement visuel franc lié à la MER. L’évaluation fonctionnelle ne peut se limiter à un seuil d’acuité visuelle, mais doit prendre en considération l’ensemble des symptômes, notamment les métamorphopsies et l’aniséiconie, dans une évaluation globale de la fonction visuelle. L’acuité visuelle préopératoire représente le principal critère prédictif de la vision finale. Toutefois, chez les patients paucisymptomatiques, il est raisonnable de revoir le patient avant de proposer une chirurgie, l’acuité visuelle se dégradant en général lentement dans ce contexte et le traitement chirurgical n’étant pas dénué de risques.

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