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DMLA : l’intérêt d’un test quantitatif de sensibilité aux contrastes

L’étude publiée en novembre par cette équipe de Boston visait à corréler les résultats d’un test fonctionnel, la sensibilité aux contrastes (qCSF), avec l’imagerie, i.e. les marqueurs OCT d’évolutivité de la DMLA intermédiaire.

Pour mémoire, le terme américain de “DMLA intermédiaire” correspond à une maculopathie liée à l’âge à un stade critique, comportant des drusen séreux (> 125 µm) et/ou des migrations pigmentaires maculaires [1]. Les résultats de l’étude suggèrent que la qCSF peut être corrélée avec le risque de progression de la DMLA intermédiaire vers l’atrophie géographique ou la DMLA néovasculaire.

Dossier : Urgences pédiatriques
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L’œil rouge chez l’enfant est un motif de consultation fréquent. Correspondant le plus souvent à des pathologies bénignes, ce symptôme peut parfois traduire une atteinte menaçant le pronostic visuel voire vital. Trois types de rougeur sont classiquement décrits : la rougeur diffuse, la rougeur localisée et le cercle périkératique. Un interrogatoire orienté ainsi qu’un examen clinique simple sont souvent suffisants afin d’orienter la démarche diagnostique initiale. Celle-ci doit en premier lieu permettre de différencier les véritables urgences – kératites, uvéites, glaucomes aigu ou secondaire notamment à une tumeur, pathologies infectieuses de contiguïté – des simples conjonctivites.

Dossier : Urgences pédiatriques
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Les mouvements oculaires anormaux du nourrisson sont pléthore. Leur connaissance est essentielle, car certains sont la porte d’entrée vers des urgences neurologiques : nystagmus des gliomes du chiasma et des syndromes dysmyéliniques, flutter ouvrant la séquence d’un syndrome opsomyoclonique révélant un neuroblastome, révulsions oculaires menant au diagnostic d’un syndrome de West, etc. D’autres conduisent au diagnostic d’une affection cécitante : amauroses congénitales de Leber, etc. Leur diagnostic repose sur l’analyse soigneuse du contexte et de la nature du mouvement, de plus en plus souvent filmé par l’entourage.
Une dysfonction, même sévère (rétinienne ou cérébrale), ne s’accompagne pas nécessairement d’anomalies morphologiques, particulièrement chez le tout-petit. La normalité d’une IRM cérébrale n’élimine pas une encéphalopathie épileptique, pas plus que celle d’une OCT maculaire ne permet d’éliminer une dystrophie rétinienne.

Revues Générales
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En 20 ans, la correction de la presbytie a beaucoup évolué, que ce soit grâce aux lentilles de contact souples, rigides, hybrides ou sclérales, ou grâce à la chirurgie réfractive. Nous disposons aujourd’hui d’un grand nombre de lentilles multifocales de profils différents, tous originaux. Il est important de les connaître afin de choisir sa première lentille.

Dossier : Urgences pédiatriques
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Une leucocorie est le plus souvent la manifestation clinique d’une cataracte isolée. Elle peut également être le témoin d’une pathologie ophtalmologique sous-jacente, associée ou non à une cataracte, qu’il est important de diagnostiquer précocement. Cet article passe en revue et illustre les principales causes de leucocorie chez l’enfant, qui peuvent être des pathologies bénignes mais possiblement cécitantes (maladie de Coats, persistance de la vascularisation fœtale…) ou des pathologies tumorales malignes menaçant potentiellement la vie de l’enfant (rétinoblastome).
Nous rappelons également la nécessité, face à toute leucocorie même transitoire, de réaliser en urgence un examen du fond d’œil dilaté aux deux yeux, au besoin sous anesthésie générale, afin d’exclure en premier lieu un rétinoblastome.

Dossier : Urgences pédiatriques
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Les situations d’urgences en ophtalmo-pédiatrie sont multiples, les démarches diagnostiques et thérapeutiques parfois complexes car l’enfant se débat, refuse l’examen ou l’angoisse des parents est difficile à gérer. Lorsque l’enfant a l’œil trop grand, que la pupille n’est pas normale, que l’œil est rouge, qu’il présente des mouvements oculaires anomaux, les parents consultent en urgence avec l’espoir de solutions rapides.

Revue de presse
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L’épithélium pigmentaire rétinien (EP) remplit des fonctions essentielles au maintien physiologique des photo­récepteurs, la phagocytose des segments externes de ces photorécepteurs, le transport des nutriments et des caroténoïdes de la choriocapillaire vers la rétine neurosensorielle. Il sert enfin de soutien métabolique pour les cellules de Müller. L’EP est au centre de la pathogénie de nombreuses maladies rétiniennes. La détection précoce des processus pathologiques de l’EP est essentielle dans de nombreuses maladies de la rétine.

Revue de presse
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Une publication dans la section “Correspondances” de la revue The Lancet du 12 mai dernier mettait en évidence des nodules cotonneux chez des patients atteints de Covid-19 [1]. Il s’agissait de 12 patients relativement jeunes (25 à 69 ans) avec une Covid-19 confirmée par PCR ou recherche d’anticorps, des syndromes respiratoires souvent bénins mais aucun symptôme visuel. Les auteurs brésiliens de cet article ont indiqué que 4 des 12 patients avaient présenté des nodules cotonneux et un cas clinique illustrait le bref article.

Revues Générales
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La demande de prise en charge émanant de patients presbytes est de plus en plus forte en France : l’âge moyen de la population augmente et on dénombre environ 600 000  presbytes supplémentaires chaque année, soit plus de l’équivalent de la population lyonnaise. Pourtant, seules 21 % des prescriptions en lentilles souples sont dédiées à l’équipement des presbytes [1].

Cette sous-représentation peut s’expliquer par le fait que les lentilles multifocales sont souvent méconnues ou perçues comme complexes à adapter. La fragilité de la surface oculaire à l’âge d’un équipement en lentilles progressives peut en effet faire craindre un taux d’échec plus important. Il est donc essentiel de poser la bonne indication quant au choix du matériau pour cette catégorie de patients.

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