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DMLA : l’intérêt d’un test quantitatif de sensibilité aux contrastes

L’étude publiée en novembre par cette équipe de Boston visait à corréler les résultats d’un test fonctionnel, la sensibilité aux contrastes (qCSF), avec l’imagerie, i.e. les marqueurs OCT d’évolutivité de la DMLA intermédiaire.

Pour mémoire, le terme américain de “DMLA intermédiaire” correspond à une maculopathie liée à l’âge à un stade critique, comportant des drusen séreux (> 125 µm) et/ou des migrations pigmentaires maculaires [1]. Les résultats de l’étude suggèrent que la qCSF peut être corrélée avec le risque de progression de la DMLA intermédiaire vers l’atrophie géographique ou la DMLA néovasculaire.

Revues Générales
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Le décollement de l’épithélium pigmentaire (DEP) est un soulèvement de l’épithélium pigmentaire, réalisant une séparation entre ce dernier et la membrane de Bruch. Il est mieux visualisé en OCT swept-source ou EDI et son contenu peut être plus ou moins réflectif.
Dans la grande majorité des cas (> 60 %), il s’agit d’une origine dégénérative associée à la DMLA. Le DEP est associé à d’autres signes de maculopathie liée à l’âge que sont les drusen et les migrations pigmentaires. Parfois, il coexiste avec une exsudation intrarétinienne et peut présenter une croissance rapide justifiant un traitement par anti-VEGF. Les autres causes les plus fréquentes sont les DEP drusénoïdes par confluence de drusen, la choriorétinite séreuse centrale, le DEP présentant une valeur localisatrice du point de fuite au sein du DSR. Enfin, les DEP idiopathiques sont rares.
Un bilan minimal doit comporter des rétinophotos, un OCT maculaire spectral domain et un cliché en autofluorescence. En cas de suspicion de néovascularisation, une angiographie à la fluorescéine et au vert d’indocyanine, voire un OCT-angiographie seront indispensables. Une surveillance rapprochée, mensuelle initialement, permet de s’assurer de l’absence d’exsudation et de néovascularisation.

Revues Générales
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La vitamine D est une prohormone dont les rôles sont mieux compris depuis quelques années. Elle exerce des effets osseux et des effets extra-osseux. Les éclairages récents sur les propriétés multiples de son métabolite actif ont permis d’associer les carences à des pathologies chroniques telles que la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).
La vitamine D a deux origines : la synthèse cutanée, majoritaire, à partir du cholestérol aboutissant au cholécalciférol ou vitamine D3, et une origine alimentaire provenant des produits animaux sous forme de vitamine D3 et végétaux sous forme de vitamine D2. Le dosage de son métabolite actif reflète le statut en vitamine D. La valeur souhaitable est supérieure à 30 ng/mL. La majeure partie de la population (80 %) a un statut déficitaire en raison d’apports insuffisants et surtout d’une synthèse cutanée insuffisante. Une supplémentation de 400 à 800 UI par jour est dans ce cas nécessaire. Le risque de surdosage est nul à cette posologie.

Cet article fait suite à un article intitulé “Vitamine D et dégénérescence maculaire liée à l’âge” visant à illustrer les rôles de la vitamine D et son implication vis-à-vis de la pathogénie de la DMLA, rédigé par les Drs Thomas Desmettre et Cécile Delcourt (Réalités Ophtalmologiques n° 273).

Examens clés
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Le but de cet article est de faire le point sur les éléments sémiologiques indispensables au diagnostic des taches blanches du fond d’œil. Pour les sept pathologies suivantes – épithéliopathie en plaques, choroïdite serpigineuse, choroïdite multifocale, MEWDS, syndrome d’élargissement idiopathique de la tache aveugle, AZOOR et neurorétinopathie maculaire aiguë –, nous décrivons le terrain sur lequel elles surviennent, les éléments clés issus de l’imagerie multimodale et leur profil évolutif.

Revues Générales
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Pour nous, ophtalmologues, les notions de pharmacologie et de pharmacovigilance sont souvent bien lointaines. Or, il est indispensable pour tout clinicien d’être à l’aise avec les différentes phases de développement de nos thérapeutiques. Un parcours long, semé d’embuches et où peu de molécules arriveront au final sur le marché avec une AMM et un remboursement. En ophtalmologie, nous avons la chance d’avoir des thérapeutiques efficaces, sûres et bien éprouvées. Pour pouvoir suivre les phases de développement des molécules à venir, il convient de garder une réserve car, pour chaque nouvelle molécule, nous devons obtenir la certitude d’une innocuité, d’une efficacité et d’une bonne tolérance. Si et seulement si ces étapes sont validées, alors les molécules se développeront dans nos pratiques cliniques.
Nous voulons, dans cet article, rappeler le parcours d’une molécule en développement au travers des différentes phases de validation. Vous trouverez ainsi des rappels sur des notions élémentaires de pharmacologie. Ces étapes seront illustrées de quelques exemples rencontrés en ophtalmologie ces dernières années. Nous ferons ensuite un point sur les thérapeutiques actuelles en rétine médicale et sur les molécules à venir.

Dossier : Ce que nous avons appris de l’épidémie de COVID-19
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Les relations entre la COVID-19 et la surface oculaire sont étroites. Les conjonctivites et kératoconjonctivites sont les manifestations oculaires les plus fréquentes de la maladie, les larmes des patients infectés peuvent être contagieuses et la surface oculaire peut constituer une porte d’entrée pour l’infection.
Après avoir détaillé ces différents éléments à la lumière des publications les plus récentes, nous aborderons les mesures de précaution à mettre en œuvre plus spécifiquement dans la prise en charge des patients atteints de pathologie de la surface oculaire.

Dossier : Ce que nous avons appris de l’épidémie de COVID-19
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Au même titre que la plupart des pathologies ophtalmologiques potentiellement cécitantes, la prise en charge des glaucomes a été fortement impactée par l’épidémie de COVID-19 et par la période de confinement printanière. L’impossibilité de réaliser des consultations pendant plus de 2 mois puis la reprise progressive avec des impératifs de sécurité et de distanciation des patients ont amené de nombreuses questions relatives aux modalités de suivi et de prise en charge des glaucomes : quels sont les risques d’un retard diagnostique ? Peut-on différer le suivi d’un glaucome ? Quel appareil utiliser pour la mesure de la PIO ? Doit-on continuer à réaliser des champs visuels et OCT pour tous les patients ? La prise en charge thérapeutique est-elle modifiée ? Peut-on réaliser une partie du suivi en télémédecine ?
Au moment où nous rédigeons ce dossier, la reprise de la circulation du virus en France et la possibilité d’une deuxième vague épidémique à l’automne, à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui, remettent en avant toutes ces problématiques. Je profite de notre expérience récente pour vous apporter des réponses pratiques et vous aider dans la prise en charge de vos patients glaucomateux dans les mois à venir.

Dossier : Ce que nous avons appris de l’épidémie de COVID-19
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La SFO a émis de nombreuses fiches de recommandations pour les ophtalmologistes francophones. La COVID-19 a modifié les habitudes et a permis une optimisation des injections intravitréennes en tenant compte des consignes sanitaires. Elle a été à l’origine d’un renforcement des procédures d’hygiène et des mesures de protection pour les patients, avec des mesures barrières à respecter.
Les schémas de traitement ont été modifiés ainsi que les modalités pratiques de suivi des patients avec, pendant les deux mois de confinement, une absence de réalisation de fond d’œil et d’OCT sauf dans le cas d’apparition de nouveaux symptômes. Enfin, cette pandémie mondiale nous a permis de réfléchir à nos pratiques et à leur adaptation pour l’avenir.

Dossier : Ce que nous avons appris de l’épidémie de COVID-19
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Au moment où nous avons décidé de rédiger ce dossier, la deuxième vague n’était encore qu’un des scénarios possibles pour l’automne 2020, considéré par certains comme catastrophiste. Malheureusement, cette sombre prévision se réalise jour après jour. Alors que se profilent de nouvelles déprogrammations chirurgicales et une possible limitation de l’activité de consultation, il est essentiel que nous mettions en pratique les enseignements que nous avons pu tirer de la première vague. Avec une réactivité exceptionnelle, nos sociétés savantes avaient déjà rendu disponibles au printemps des fiches pratiques couvrant la quasi-­totalité des pathologies ophtalmologiques, permettant une pratique de l’ophtalmologie plus sûre pour les soignants et les patients.

Revues Générales
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Les implants intraoculaires iriens ont été initialement développés pour la prise en charge des défects iriens congénitaux ou traumatiques. Cependant, certains praticiens les utilisent aussi à des fins cosmétiques afin de changer la couleur des yeux des patients. Nous rapportons ici les résultats de deux séries (totalisant 200 yeux) avec un focus sur la sécurité. Deux types d’implants de chambre antérieure sans marquage CE sont analysés (NewColorIris et BrightOcular).
Les complications oculaires sont sévères et à court terme, avec un taux de kératoplastie à 20 %, une chirurgie filtrante chez 1/4 des patients, une cataracte chirurgicale chez 15 %, des complications inflammatoires dans 1/3 des cas, le tout aboutissant à l’explantation dans plus de 70 % des cas. L’acuité visuelle finale des patients est fortement grevée, la moitié de ces patients jeunes ayant perdu leur aptitude à la conduite sur la série française. Ces résultats doivent alerter définitivement sur la dangerosité potentielle et rapide d’une telle procédure.

Revues Générales
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Les cotations se répartissent en deux familles : la NGAP, nomenclature générale des actes professionnels qui regroupe les actes plutôt “cliniques”, et la CCAM, classification commune des actes médicaux qui regroupe les actes plutôt “techniques”. La cotation des actes effectués pour un patient lors d’un rendez-vous n’est pas toujours simple. Elle dépend de plusieurs paramètres.
Nous exposons dans cette première partie les modalités de cotation et de facturation des principaux actes courants de la NGAP. Les critères, restrictions et obligations pour la cotation de certains actes sont précisés.

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