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DMLA : l’intérêt d’un test quantitatif de sensibilité aux contrastes

L’étude publiée en novembre par cette équipe de Boston visait à corréler les résultats d’un test fonctionnel, la sensibilité aux contrastes (qCSF), avec l’imagerie, i.e. les marqueurs OCT d’évolutivité de la DMLA intermédiaire.

Pour mémoire, le terme américain de “DMLA intermédiaire” correspond à une maculopathie liée à l’âge à un stade critique, comportant des drusen séreux (> 125 µm) et/ou des migrations pigmentaires maculaires [1]. Les résultats de l’étude suggèrent que la qCSF peut être corrélée avec le risque de progression de la DMLA intermédiaire vers l’atrophie géographique ou la DMLA néovasculaire.

L'Année ophtalmologique 2020
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La cornée “s’image” de plus en plus précisément. L’OCT cornéen autorise déjà une visualisation anatomique de chaque couche, des opacités et des dépôts dystrophiques. Il permet des reconstructions topographiques, pachymétriques totales et distinctes, épithéliales et possiblement à venir de la couche de Bowman (fig. 1) [1]. L’OCT de demain, dans nos consultations, pourrait approcher l’échelle cellulaire en complément ou en remplacement (car non contact) de la microscopie spéculaire. Des acquisitions volumétriques d’OCT en face avec reconstruction ultra-haute résolution permettent une analyse fine ultrastructurale (fig. 2 et 3) [2, 3], avec un intérêt potentiel non exhaustif dans les kératopathies neurotrophiques (visualisation de l’innervation cornéenne), le kératocône, les dystrophies, endothéliales notamment, mais également les atteintes de surface du film lacrymal.

L'Année ophtalmologique 2020
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L’allergie oculaire est un problème majeur de santé publique du fait de son impact sur la qualité de vie des patients et l’augmentation de sa prévalence ces dernières années. Ses mécanismes ne sont pas élucidés et font l’objet de nombreuses études. Cet article a pour ambition de résumer les principales nouveautés de 2020 sur le sujet et de mettre en lumière certaines perspectives d’avenir.

L'Année ophtalmologique 2020
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Malgré la pandémie, l’année 2020 a vu arriver sur le marché français de nouvelles lentilles et si, dans un premier temps, le confinement a empêché certains cabinets d’adapter et les porteurs de se réapprovisionner du fait de la fermeture des magasins d’optique, l’activité a repris à la fin du printemps quand les études observationnelles ont montré l’absence de contrindications au port de lentilles à la condition du strict respect des mesures d’hygiène classiques, pour lesquelles un rappel est toujours utile à chaque consultation !

Les différentes réunions de la Société française des ophtalmologistes adaptateurs de lentilles de contact (SFOALC, sfoalc.info) ainsi que celles organisées par ses sociétés régionales satellites ont parfois eu lieu sous forme virtuelle. Certains opérateurs de renom comme le 15-20 Institute ont pour la première fois diffusé une session de contactologie et les confrères curieux de débuter ou de progresser dans cette surspécialité vont désormais avoir à disposition les deux modes de conférences.

L'Année ophtalmologique 2020
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Nul doute que le contexte sanitaire de l’année 2020 a entraîné des bouleversements majeurs dans la prise en charge de nos patients. Si, en 2019, l’inflation du nombre de cataractes opérées s’est poursuivie, passant de 883 677 cataractes opérées en 2018 à 911 767 en 20191, soit une augmentation d’un peu plus de 3 %, en revanche, en 2020, la chute d’activité a été très importante et a touché la planète entière.

L'Année ophtalmologique 2020
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Comme chaque année, c’est avec grand plaisir que je vous présente une sélection d’articles illustrant les grandes nouveautés ou principales évolutions dans le domaine du glaucome. Cette année, j’ai sélectionné des articles qui permettent d’imaginer nos pratiques futures pour le diagnostic, le suivi et l’évaluation de la progression, le traitement médical et le traitement chirurgical. Bien évidemment, certaines innovations présentées sont à un stade de développement avancé et leur utilisation dans un avenir proche est très probable, alors que d’autres sont encore à un stade plus précoce de leur développement et leur utilisation en pratique courante est encore incertaine.

L'Année ophtalmologique 2020
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Cette année encore, nous avons été, Sarah Mrejen et moi-même, sollicitées avec bonheur pour vous faire partager notre expérience et vous parler des nouveautés en rétine qui nous ont touchées, interpellées, intéressées. L’année dernière, à la même période, je me rappelle avoir écrit sidérée par ce que nous étions en train de vivre. L’isolement, la distance, l’impossibilité de se réunir, de traiter correctement nos patients sans prendre trop de retard, la nécessité de “prioriser” les soins, de suivre nos premières conférences en distanciel – comme il se dit de nos jours –, la frustration de ne pas pouvoir saluer de vive voix les travaux magnifiques de nos internes lors de leurs thèses, les annulations de bloc, l’incompréhension de la maladie, la peur pour nous et nos proches.

L'Année ophtalmologique 2020
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Malgré ou en partie grâce à la pandémie qui a pu favoriser l’activité d’écriture, l’actualité concernant la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) reste riche cette année, avec des sujets concernant la pathogénie des lésions élémentaires, les protocoles de traitement et les nouveautés thérapeutiques. Nous reprenons ici les éléments qui nous ont semblé les plus marquants.

L'Année ophtalmologique 2020
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La pandémie de COVID-19 a sensiblement réduit l’activité de recherche clinique et, dans une certaine mesure, les innovations thérapeutiques dans de nombreux domaines. En surface oculaire, quelques nouveautés ont toutefois marqué l’année. Tout d’abord, il faut bien reconnaître que cette maudite COVID-19 entretient quelques relations avec la surface oculaire. Pour changer de thématique, on a également vu des entités décrites depuis de nombreuses années revenir sur le devant de la scène avec une nouvelle dynamique pour la recherche de solutions thérapeutiques : on pense notamment aux douleurs neuropathiques cornéennes et aux blépharites à Demodex. Enfin, de nouveaux traitements anti-inflammatoires pour les cas les plus modérés comme pour les cas les plus sévères ont trouvé leur place dans notre “boîte à outils” des pathologies de surface.

Revue de presse
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La myopie pathologique est caractérisée par une augmentation de la longueur axiale avec staphylomes postérieurs. En raison du retentissement visuel des lésions maculaires, leur pathogénie et les modalités de leur prise en charge ont été longtemps au premier plan. La démocratisation des appareils permettant une imagerie grand champ ou ultra-grand champ (UGC) a plus récemment permis de mettre en évidence des lésions spécifiques à la myopie pathologique qui peuvent intéresser l’ensemble du pôle postérieur, des bords du staphylome aux arcades vasculaires et jusqu’à la proche périphérie.

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