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DMLA : l’intérêt d’un test quantitatif de sensibilité aux contrastes

L’étude publiée en novembre par cette équipe de Boston visait à corréler les résultats d’un test fonctionnel, la sensibilité aux contrastes (qCSF), avec l’imagerie, i.e. les marqueurs OCT d’évolutivité de la DMLA intermédiaire.

Pour mémoire, le terme américain de “DMLA intermédiaire” correspond à une maculopathie liée à l’âge à un stade critique, comportant des drusen séreux (> 125 µm) et/ou des migrations pigmentaires maculaires [1]. Les résultats de l’étude suggèrent que la qCSF peut être corrélée avec le risque de progression de la DMLA intermédiaire vers l’atrophie géographique ou la DMLA néovasculaire.

Revue de presse
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L’OCT-angiographie (OCT-A) est une imagerie 3D non invasive des vaisseaux des couches choriorétiniennes. Les progrès techniques des appareils visent essentiellement à compenser les artéfacts de mouvement et de projection des vaisseaux. Le perfectionnement de la vitesse d’acquisition, de la résolution des appareils et des logiciels de décorrélation du signal, comme de la reconstruction des réseaux vasculaires a progressivement amélioré la fiabilité des images pour leur utilisation en pratique clinique. Ainsi, depuis une dizaine d’années, l’OCT-A est devenue un moyen de visualisation, de compréhension, de diagnostic, de classification et de surveillance des maladies rétiniennes [1].

L'année ophtalmologique 2021
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À l’instar des années précédentes, l’année 2021 a été riche en oculoplastie. Il est intéressant de noter que, depuis l’avènement des thérapies ciblées dans l’orbitopathie dysthyroïdienne depuis 5 ans environ, la production scientifique sur le sujet a “explosé”, non sans interrogations, comme vous le verrez. Si bien que nous nous proposons de dichotomiser les nouveautés dans l’orbitopathie dysthyroïdienne et les nouveautés hors orbitopathie dysthyroïdienne. Enfin, difficile d’échapper à la COVID-19. La dernière partie sera réservée à la complication ophtalmologique la plus grave de la COVID, qui est…

L'année ophtalmologique 2021
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Depuis plus d’une décennie, la chirurgie réfractive n’a pas connu de réelle révolution, mais d’importantes évolutions ont permis de gagner en sécurité et en précision au sein des 3 classes principales qui constituent l’offre thérapeutique actuelle : la chirurgie cornéenne (Lasik, Smile, PKR), la pose d’implants phaques et la chirurgie réfractive cristallinienne (implants monofocaux, à profondeur de champ, multifocaux, avec la possibilité d’une configuration torique en cas d’astigmatisme cornéen associé).

L'année ophtalmologique 2021
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Encore marquée par de nombreuses perturbations dans l’organisation des établissements de santé, l’année 2021 a cependant vu le rétablissement d’une activité volumétrique encourageante1. Le nombre de chirurgies du cristallin recensées (le recensement n’est pas définitif à la date de rédaction) a approximativement retrouvé le niveau de 2019. La répartition public/privé est également restée à peu près stable. On note d’ailleurs un retentissement relativement homogène sur tous les types d’établissements de la pandémie de COVID-19 en 2020 (tableau I).

L'année ophtalmologique 2021
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La kératoconjonctivite vernale (KCV), anciennement appelée kératoconjonctivite printanière, a été décrite pour la première fois par Arlt en 1846 dans sa forme limbique et par Von Graefe en 1871 dans sa forme palpébrale. C’est une pathologie inflammatoire sévère complexe de l’enfant débutant souvent avant l’âge de 10 ans. Elle touche principalement les garçons, avec un sex-ratio de 3,5. Une résolution est le plus souvent observée après l’adolescence.

L'année ophtalmologique 2021
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L’infection à SARS-CoV-2 peut se compliquer dans près de 10 % des cas de manifestations à distance de l’infection aiguë, rapportées sous le nom générique de “COVID long” [1]. Il regroupe des symptômes variables respiratoires, neurologiques (troubles du goût et de l’odorat, céphalées, vertiges, engourdissement, douleurs neuropathiques) et musculo-squelettiques.

L'année ophtalmologique 2021
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L’année 2021, surtout marquée par la pandémie mondiale liée à la COVID-19, n’a pas eu à “rougir” quant à la place de l’allergie oculaire dans les consultations au quotidien ainsi que dans les publications. Nous allons tâcher dans cet article de résumer les découvertes et les recherches entreprises au cours de cette année sur le sujet, tant sur le plan épidémiologique que physiologique et thérapeutique.

Revue Francophone des Spécialistes de la Rétine
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Le syndrome d’Irvine-Gass représente la première cause de baisse de vision après chirurgie de la cataracte. Son diagnostic est souvent simple, une angiographie à la fluorescéine doit néanmoins être réalisée en cas de forme atypique.
Le traitement curatif n’est pas consensuel. On utilisera en première intention des anti-inflammatoires non stéroïdiens locaux, parfois associés à des corticostéroïdes topiques et de l’acétazolamide. En cas d’échec, il faut avoir recours aux corticoïdes injectés en périoculaire ou en intravitréen. Dans les formes réfractaires, un traitement par injections d’anti-VEGF ou par immunomodulateur type interféron ou immunosuppresseur type anti-TNF doit se discuter.

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