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DMLA : l’intérêt d’un test quantitatif de sensibilité aux contrastes

L’étude publiée en novembre par cette équipe de Boston visait à corréler les résultats d’un test fonctionnel, la sensibilité aux contrastes (qCSF), avec l’imagerie, i.e. les marqueurs OCT d’évolutivité de la DMLA intermédiaire.

Pour mémoire, le terme américain de “DMLA intermédiaire” correspond à une maculopathie liée à l’âge à un stade critique, comportant des drusen séreux (> 125 µm) et/ou des migrations pigmentaires maculaires [1]. Les résultats de l’étude suggèrent que la qCSF peut être corrélée avec le risque de progression de la DMLA intermédiaire vers l’atrophie géographique ou la DMLA néovasculaire.

L'année ophtalmologique 2022
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Les affections allergiques sont devenues en quelques décennies un problème majeur de santé publique dans les pays développés. Notre spécialité n’est pas épargnée, l’allergie oculaire faisant partie intégrante de la pratique quotidienne de l’ophtalmologue. De nombreuses études de recherche fondamentale et clinique sont menées chaque année, tant sur le versant physiopathologique que thérapeutique pour, in fine, tenter de faire évoluer la prise en charge de cette pathologie. À travers cet article, nous mettons l’accent sur certains travaux publiés sur ce sujet en 2022.

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Les ruptures de stock et tensions d’approvisionnement sont de plus en plus fréquentes, mondiales, et touchent toutes les spécialités. Ces inadéquations entre la production et la demande résultent principalement d’un élargissement des indications alors même que les capacités de production – souvent à flux tendu – n’ont pas été calibrées pour y répondre.
En France, l’ANSM contingente les médicaments d’intérêt thérapeutique majeur (MITM), sans alternative, afin de pouvoir conserver à disposition des flacons pour les cas les plus graves et éviter les ruptures de stock complètes. La vertéporfine est ainsi délivrée selon des critères définis conjointement par les sociétés savantes, l’ANSM et le laboratoire, au fil des livraisons.
Si ces restrictions devaient malheureusement durer, la vertéporfine restera disponible et des investissements ont été faits pour permettre d’accroître la production à moyen terme. Pour l’altéplase 2 mg un retour à la normale est prévu en fin d’année. D’ici là, la production des dosages plus élevés est priorisée pour le traitement de l’infarctus du myocarde.

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L’année écoulée a été très riche du point de vue des nouveautés en lentilles ou des disponibilités de lentilles diffusées dans d’autres pays mais également concernant les nouvelles académies ou possibilités de e-learning. Nous ferons le point sur quelques nouveautés marquantes sans toutefois pouvoir prétendre à l’exhaustivité mais dans l’espoir de vous donner envie d’essayer ces nouveautés.

L'année ophtalmologique 2022
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L’année 2022 a marqué la rupture avec la période de crise sanitaire liée au COVID-19. Les activités de soins ont pu reprendre dans des conditions satisfaisantes, quasi normales. Ainsi, les volumes d’activité reprennent des valeurs de croissance habituelles. Si les résultats de la base de données du PMSI (programme de médicalisation des systèmes d’information) ne sont pas encore définitifs pour l’année passée, on compte, fin mars 2023, 999 000 interventions recensées, autant dire 1 million de cataractes opérées en France en 2022. Alors que des craintes se font jour quant au niveau de rémunération de l’acte chirurgical, les GHS des établissements de santé pour la cataracte ont évolué de la façon suivante : pour le privé 835,60 € (vs 794,12 € en 2022), soit 5,2 % de hausse, et pour le public 1 463,30 € (vs 1 367,97 € en 2022), soit 7 % de hausse.

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Les dégénérescences rétiniennes héréditaires telles que la rétinite pigmentaire (RP) touchent environ une personne sur 4 000 et sont la principale cause de cécité chez les adultes actifs. Elles sont caractérisées par une grande hétérogénéité génétique qui constitue une limite majeure dans le développement des approches de thérapies ciblées par remplacement de gènes.
L’optogénétique est une avancée récente dans le domaine des neurosciences, dont l’une des applications les plus prometteuses est le traitement des maladies dégénératives de la rétine, caractérisées par une dégénérescence progressive des photorécepteurs. L’objectif est de stimuler les cellules neuronales de la rétine interne, qui restent intactes structurellement, même à un stade avancé de la maladie. Ainsi, cette approche est indépendante de la cause génétique sous-jacente et pourrait potentiellement restaurer la fonction visuelle de patients en cécité.
Actuellement, quatre essais cliniques d’optogénétique chez l’homme sont en cours dans le monde.

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Eh oui, j’ai tenté ! Les nouveautés en matière d’imagerie, de traitement, de chirurgie des pathologies rétiniennes étant nombreuses et variées, j’ai tenté ChatGPT… J’ai osé ! En me disant que, peut-être, cet outil m’aiderait à faire le tri. J’ai donc tapé “article scientifique sur les nouveautés en rétine”. Bon… Tout d’abord, ChatGPT m’a redonné la définition de la rétine. Je vous l’épargnerai. Mais la suite fut plus intéressante. Construction en trois parties commençant par : “Au fil des ans, des avancées significatives ont été réalisées dans la compréhension de la rétine et dans les traitements pour les maladies de la rétine. Dans cet article, nous allons passer en revue certaines des dernières avancées en matière de recherche et de traitement de la rétine.”

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L’implant d’acétonide de fluocinolone en injection intravitréenne permet une libération prolongée sur 36 mois de faibles doses de corticoïdes. C’est un traitement de première intention en prévention des rechutes d’uvéites postérieures non infectieuses avec atteinte unilatérale ou bilatérale asymétrique, dont l’étiologie ne nécessite pas de traitement systémique ou en complément d’un traitement systémique mal toléré ou inefficace. Il permet une augmentation du délai de première récidive inflammatoire et diminue le nombre de traitements additionnels.
En pratique, il est administré lors d’une récidive inflammatoire après une injection d’un implant de dexaméthasone ayant démontré son efficacité et sa bonne tolérance. Ses limites sont la nécessité d’un traitement systémique associé en cas d’atteinte choroïdienne et/ou systémique et ses effets indésirables (hypertonie oculaire, cataracte).

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Difficile sur l’année écoulée d’être passé à côté de la “greffe de cornée de porc”. L’article de Rafat et al. [1], publié en open access dans Nature Biotechnology, a dépassé un simple lectorat d’ophtalmologistes. Il s’est hissé au 2e rang des articles les plus lus de cette revue et au 212e rang sur plus de 430 000 articles, toutes revues confondues, sur la même période. Rafat et al. [1] rapportent un nouveau type de cornée biosynthétique.

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Le concept d’intelligence artificielle (IA) a toujours fasciné les chercheurs depuis le développement des premiers ordinateurs. La définition correcte de l’IA a fait l’objet de nombreuses discussions. Son origine remonte à 1936 lorsqu’un mathématicien, Alan Turing, a publié son article bien connu sur les “computables numbers”. Cet article mentionnait pour la première fois le concept d’algorithme qui établit les bases de l’informatique théorique et des ordinateurs eux-mêmes [1].

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La chirurgie vitréorétinienne nécessite une bonne visualisation du segment postérieur de l’œil pour réaliser le geste chirurgical le plus complet possible et pour éviter les complications iatrogènes. L’endoscopie permet à la fois de réaliser cette chirurgie en cas d’opacification cornéenne gênante ou de remaniement du segment antérieur ne permettant pas l’accès au fond d’œil, mais elle rend possible l’accès à des zones intraoculaires non visibles en transpupillaire comme l’espace rétro-­irien et le corps ciliaire [1].
L’utilisation d’un endoscope permet de minimiser le traumatisme du segment antérieur en évitant l’utilisation d’une kératoprothèse transitoire.
Un appareil de ce type a été utilisé pour la première fois en 1934 par Thorpe, mais c’est le progrès technologique entraînant sa miniaturisation et l’utilisation de fibres optiques souples qui rendent désormais cette technique utilisable en routine dans la chirurgie des voies lacrymales, des glaucomes réfractaires [2], de l’implantation secondaire [3] et vitréorétinienne complexe.

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