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DMLA : l’intérêt d’un test quantitatif de sensibilité aux contrastes

L’étude publiée en novembre par cette équipe de Boston visait à corréler les résultats d’un test fonctionnel, la sensibilité aux contrastes (qCSF), avec l’imagerie, i.e. les marqueurs OCT d’évolutivité de la DMLA intermédiaire.

Pour mémoire, le terme américain de “DMLA intermédiaire” correspond à une maculopathie liée à l’âge à un stade critique, comportant des drusen séreux (> 125 µm) et/ou des migrations pigmentaires maculaires [1]. Les résultats de l’étude suggèrent que la qCSF peut être corrélée avec le risque de progression de la DMLA intermédiaire vers l’atrophie géographique ou la DMLA néovasculaire.

Dossier : Réconcilions-nous avec la contactologie !
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Les lentilles rigides perméables au gaz (LRPG) représentent actuellement en France environ 15 % du marché des lentilles. Chaque ophtalmologiste, même non contactologue, peut donc être confronté à un patient porteur de LRPG.
Encore trop souvent mal connues, les LRPG peuvent paraître à tort comme des lentilles “techniques”, dont la prescription serait réservée à des contactologues experts, alors qu’elles sont de plus en plus simples à adapter et à la portée de tout ophtalmologiste.
Les 10 trucs et astuces suivants rappellent les notions les plus importantes pour appréhender avec sérénité les LRPG.

Dossier : Réconcilions-nous avec la contactologie !
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Comprendre les éléments clés qui permettent d’adapter rapidement et efficacement un patient presbyte en lentille multifocale est une expertise très utile au quotidien, car à l’origine de demandes récurrentes en consultation. Le succès de cette adaptation dépend de la bonne connaissance des attentes des patients, de notre capacité à rendre ces attentes réalistes et du choix de la lentille optimale en fonction du profil du patient.
Chaque amétropie a ses particularités, dont il faut tenir compte, tout comme les loisirs, les habitudes de lecture et de travail des patients, qui permettront de mieux identifier où placer le curseur décisionnel.

Dossier : Réconcilions-nous avec la contactologie !
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Samedi 08 h 30 : arrivée au congrès pour une présentation sur l’orthokératologie, petite salle de 20 personnes remplie au tiers. Les salles de réfractive, de rétine et de chirurgie, elles, sont combles.
Je me pose alors la question : mais pourquoi un tel désamour ?
Et j’y réponds : parce que l’adaptation en lentilles souples est de moins en moins prise pour une expertise et que l’adaptation en lentilles plus complexes nécessite une formation à laquelle peu d’entre nous ont accès durant nos études.

Revue de presse
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La prise en charge des pathologies vasculaires rétiniennes vise en particulier à détecter les patients qui risquent de développer une néovascularisation. Les phénomènes de néovascularisation prérétinienne (NVR) compliquent de nombreuses pathologies vasculaires et peuvent provoquer des hémorragies du vitré et/ou des décollements de rétine tractionnels. Dans les pays occidentaux, la rétinopathie diabétique périphérique et les occlusions veineuses sont les principales sources de ces néovascularisations rétiniennes.

Revue de presse
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Les progrès récents de l’imagerie à ultra-grand champ (UWF) ont apporté un regain d’intérêt pour les angio­graphies avec colorant, facilitant le diagnostic, mais permettant aussi de modifier la conception de plusieurs pathologies rétiniennes et choroïdiennes.

Congrès
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L’opacification capsulaire postérieure est une complication fréquente de la chirurgie de la cataracte, survenant dans des délais très variables [1]. Les symptômes visuels provoqués par la perte de transparence du cristallin sont tout aussi invalidants que proches de ceux de la cataracte. Une prise en charge adaptée est nécessaire par capsulotomie au laser YAG. Malheureusement, cette technique, bien que couramment utilisée, n’est pas sans risque. Le Pr Béatrice Cochener-Lamard a fait le point sur ces capsulotomies au cours d’un symposium organisé par Lumibird Medical lors du dernier congrès de la SFO.

Revues Générales
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Les injections intravitréennes (IVT) constituent actuellement le traitement de référence des œdèmes maculaires (OM) des occlusions veineuses et de la rétinopathie diabétique. Récemment, il est apparu que les télangiectasies capillaires (TelCaps), dont la prévalence avoisine 30 % en cas d’œdème chronique, sont indispensables à identifier car leur traitement sélectif au laser, en adjonction aux IVT, aide à la rémission de la maladie. Il faut savoir y penser en présence d’exsudats au fond d’œil, et en cas d’œdème réfractaire ou récidivant malgré des IVT itératives.
Si l’angiographie ICG constitue le gold standard pour la détection des TelCaps, l’observation de la topographie des zones épaissies sur le mapping OCT permet de suspecter leur présence. Leurs modalités de traitement doivent prochainement faire l’objet d’un consensus national.

Revues Générales
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La démographie médicale en ophtalmologie ne permet pas un accès aux soins dans des délais acceptables. Seul un investissement personnel du médecin ophtalmologiste en termes de temps de travail et d’organisation optimisée permettra d’apporter une solution à brève échéance à la demande exponentielle des malades.
La collaboration par délégation ou télémédecine, bien que nécessaire, ne peut suffire à elle seule pour permettre le dépistage des maladies ophtalmologiques et la gestion des différents traitements.
Au moment où la question de l’accès aux soins ophtalmologiques, notamment dans les “déserts médicaux”, est omniprésente dans les débats politiques et professionnels, au moment où des tentatives de réponses plus ou moins maîtrisées sont portées çà et là par des intervenants d’horizons professionnels variés, il est instructif d’observer les initiatives locales de professionnels de santé qui, avec pragmatisme et clairvoyance, tentent de répondre concrètement aux enjeux posés au sein de leur bassin sanitaire médicalement sous-doté.

Revues Générales
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L’imagerie ultra-grand champ permet une visualisation d’environ 80 % de la rétine en un seul cliché. La combinaison de la photo “pseudo-couleur” à un système d’imagerie multimodale comprenant une autofluorescence, une angiographie à la fluorescéine et au vert d’indocyanine ainsi qu’un OCT swept-source constitue une avancée incontestable dans la prise en charge diagnostique et dans la compréhension de la physiopathologie de la choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC).
L’autofluorescence ultra-grand champ permet notamment une meilleure évaluation de l’étendue de l’épithéliopathie, ce qui permettra d’affiner le pronostic ainsi qu’une meilleure classification des différentes formes de la maladie en vue d’études cliniques multicentriques.
L’angiographie au vert d’indocyanine ultra-grand champ a mis en évidence des anastomoses veino-­veineuses entre les différents quadrants de drainage veineux, soulevant l’hypothèse d’une insuffisance veineuse choroïdienne dans la physiopathologie de la CRSC.

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