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DMLA : l’intérêt d’un test quantitatif de sensibilité aux contrastes

L’étude publiée en novembre par cette équipe de Boston visait à corréler les résultats d’un test fonctionnel, la sensibilité aux contrastes (qCSF), avec l’imagerie, i.e. les marqueurs OCT d’évolutivité de la DMLA intermédiaire.

Pour mémoire, le terme américain de “DMLA intermédiaire” correspond à une maculopathie liée à l’âge à un stade critique, comportant des drusen séreux (> 125 µm) et/ou des migrations pigmentaires maculaires [1]. Les résultats de l’étude suggèrent que la qCSF peut être corrélée avec le risque de progression de la DMLA intermédiaire vers l’atrophie géographique ou la DMLA néovasculaire.

L’Année ophtalmologique 2011
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Le silicone-hydrogel devient un standard d’adaptation en Europe car ce matériau permet une meilleure oxygénation de l’œil et une disparition des signes d’hypoxie (fig. 1).

Les lentilles à renouvellement fréquent en silicone-hydrogel sont de plus en plus nombreuses : mensuelles, bihebdomadaires ou journalières.

L’Année ophtalmologique 2011
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L’année écoulée a permis de clarifier l’utilisation des corticoïdes dans les kératites bactériennes. Le cross-linking du collagène cornéen dans le kératocône poursuit son évolution avec des nouveautés en devenir. Enfin, les techniques lamellaires confirment leur place prépondérante parmi les greffes de cornée.

L’Année ophtalmologique 2011
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Comme les autres spécialités en ophtalmologie, la chirurgie orbito-palpébrale a bénéficié ces dernières années de réelles avancées sur le plan diagnostique et thérapeutique. Ces grandes évolutions sont dues au progrès des moyens d’investigation et d’imagerie et à l’évolution de techniques chirurgicales plus proches de la chirurgie plastique et esthétique.

Revues Générales
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Le syndrome d’apnées du sommeil (SAS) est une pathologie fréquente mais très souvent méconnue. Il est fortement associé à des complications principalement cardiovasculaires ayant une influence sur la morbidité et la mortalité générale. En ophtalmologie, des études récentes ont retrouvé un lien fort avec la prévalence des occlusions veineuses rétiniennes (OVR). Le SAS n’est sans doute pas un facteur de risque indépendant des OVR car il est fortement lié au terrain cardiovasculaire et au surpoids, tout deux reconnus comme facteurs de risque d’OVR ; cependant, il peut probablement jouer le rôle de facteur déclenchant supplémentaire, pouvant expliquer la survenue matinale des symptômes, observée dans la majorité des OVR.
On ne sait pas encore si la prise en charge d’un syndrome d’apnées du sommeil peut améliorer l’évolution de l’occlusion veineuse et si elle peut permettre de prévenir une récidive homo- ou controlatérale. Cependant, dans la pratique clinique quotidienne, en raison des pathologies graves associées au SAS, il semble indispensable de rechercher par l’interrogatoire les signes orientant vers ce diagnostic chez tout patient présentant une OVR, et de demander un enregistrement du sommeil s’il existe des signes évocateurs, comme un ronflement, une somnolence diurne et/ou une hypertension artérielle.

Revues Générales
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Les implants asphériques négatifs ont démontré leur supériorité sur les implants sphériques en améliorant la sensibilité aux contrastes en condition mésopique et scotopique tout en ne dégradant pas l’acuité visuelle de loin. Néanmoins, les études récentes démontrent le compromis nécessaire entre aberration sphérique totale minimisée, sensibilité aux contrastes optimisée et moindre profondeur de champ. Or la profondeur de champ est particulièrement importante chez les patients pseudophaques car c’est par elle que peut être restauré un confort en vision de près. La profondeur de champ de l’œil humain est dépendante de facteurs externes (luminance, contraste de l’objet, fréquence spatiale) et de facteurs internes oculaires (diamètre pupillaire, acuité visuelle, âge, état accommodatif, et bien sûr aberrations optiques du système visuel : aberrations de bas ordre corrigées par la réfraction sphéro-cylindrique et aberrations de haut ordre telles que la coma, le trefoil, l’aberration sphérique). Même si l’instauration d’une bascule myopique sur l’œil dominé permet l’augmentation de la profondeur de champ binoculaire, la tolérance interindividuelle à cette monovision est variable. L’aberration sphérique est responsable d’une défocalisation en avant des rayons passant par la périphérie d’une surface optique. Cette seconde “focale” peut être perçue par l’œil du sujet : l’aberration sphérique constitue donc un des moyens de générer de la multifocalité. Une bascule d’aberration sphérique, sans bascule myopique, optimisée en fonction de la dominance oculaire, semble permettre une optimisation de la profondeur de champ binoculaire sans grever la vision stéréoscopique.

Mise au point
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La rétinopathie diabétique non proliférante (RDNP) sévère est un stade important de la classification de la rétinopathie diabétique, celui où l’initiation d’un traitement doit se dis- cuter. Les recommandations pour débuter la photocoagulation panrétinienne (PPR) à ce stade font consensus bien que les résul- tats de grandes études américaines comme l’Early treatment of diabetic retinopathy study (ETDRS) n’aient pas clairement différencié ce stade du stade proliférant minime pour définir le moment opportun du début de la PPR. Ce consensus repose sur la nécessité de traiter les patients qui risquent une baisse de leur acuité visuelle sans toutefois réaliser de manière exces- sive une PPR à des patients dont l’acuité n’est pas menacée à moyen terme. Si les critères de mise en route de la PPR font partie des recommandations nationales et internationales, les modalités de sa réalisa- tion ne sont pas clairement définies.