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DMLA : l’intérêt d’un test quantitatif de sensibilité aux contrastes

L’étude publiée en novembre par cette équipe de Boston visait à corréler les résultats d’un test fonctionnel, la sensibilité aux contrastes (qCSF), avec l’imagerie, i.e. les marqueurs OCT d’évolutivité de la DMLA intermédiaire.

Pour mémoire, le terme américain de “DMLA intermédiaire” correspond à une maculopathie liée à l’âge à un stade critique, comportant des drusen séreux (> 125 µm) et/ou des migrations pigmentaires maculaires [1]. Les résultats de l’étude suggèrent que la qCSF peut être corrélée avec le risque de progression de la DMLA intermédiaire vers l’atrophie géographique ou la DMLA néovasculaire.

Imagerie
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En France, l’Eylea® (aflibercept ou VEGF-Trap) sera disponible dans quelques mois, après les discussions sur le prix de commercialisation en fonction de l’évaluation du service médical rendu. Pour mémoire, la molécule a reçu un agrément en novembre 2011 aux États-Unis. La situation est cependant un peu particulière aux États-Unis parce que les prescriptions de bevacizumab (Avastin®) représentent une part importante dans l’utilisation des anti-VEGF, en grande partie en raison du mode de remboursement des molécules.

Dossier : Strabisme
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Le strabisme ou perte du parallélisme des deux yeux entrave le développement visuel de l’enfant ainsi que sa binocularité. Chez l’adulte, il peut, lorsqu’il est d’installation brutale, rendre sa vie quotidienne insupportable (diplopie) ; lorsqu’il est ancien, ce strabisme peut, outre les répercussions fonctionnelles qu’il entraîne, altérer la vie psychologique et sociale de ces patients, de même que leur vie professionnelle.

Dossier : Strabisme
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L’implication cérébrale du strabisme sous-tend : d’une part, la problématique des causes du strabisme, dont la physiopathologie dans un certain nombre de cas implique un primum movens cérébral, pour autant non parfaitement défini (anomalies des connexions calleuses ?, anomalies des centres de la vergence ?) ; d’autre part, la problématique des conséquences du strabisme, en particulier du strabisme précoce, sur les réseaux neuronaux ou par exemple la non-différenciation en cellules binoculaires de neurones visuels de la couche II/III du cortex primaire (ce qui explique, en partie, l’absence de vision binoculaire normale en cas de survenue du strabisme dans la première année de vie).
Et finalement, la difficulté des strabologues médecins et chirurgiens des yeux est de savoir (ou pouvoir) traiter un cerveau responsable du strabisme ou altéré par celui-ci.

Dossier : Strabisme
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Il existe une idée erronée que le strabisme de l’adulte est difficile, voire impossible à prendre en charge, et que les adultes ayant un strabisme depuis l’enfance n’ont aucun bénéfice à attendre du traitement. Pire, pour certains, la diplopie postopératoire serait une complication inévitable de cette chirurgie.
Les quelques lignes ci-dessous vont permettre de balayer ces idées reçues et convaincre les plus sceptiques de l’intérêt de la prise en charge chirurgicale du strabisme de l’adulte.

Dossier : Strabisme
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Le traitement médical du strabisme est indispensable quels que soient l’âge, le sens de la déviation, l’origine du strabisme et la potentialité d’une intervention chirurgicale.
L’interrogatoire doit déterminer l’âge d’apparition, le critère constant ou intermittent et le sens de la déviation. Il faudra ensuite procéder à un examen réfractif sous cycloplégiants et prescrire la correction optique totale. Celle-ci est la base de tout traitement puisqu’elle permet de révéler la véritable déviation, et c’est la base du traitement de l’amblyopie.
Les séances de rééducation orthoptique n’ont de sens que si la correspondance rétinienne est normale, au risque de voir se développer des problèmes irréparables en cas de transgression. L’orthoptiste a toute sa place dans la prise en charge médicale du patient strabique.

Dossier : Strabisme
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Le “réalignement des axes visuels” constitue une étape importante dans la prise en charge d’un strabisme. Pour les parents, il résume souvent, à lui seul, le traitement du strabisme, tandis qu’il n’est, pour nous, qu’une des étapes de celui-ci.
Aux traitements chirurgicaux conventionnels, se sont ajoutées, au cours des cinquante dernières années, deux techniques nouvelles qui ont chacune profondément modifié les pratiques en strabologie : la Fadenoperation introduite par Cüppers, en 1974, et l’injection de toxine botulique dans les muscles oculomoteurs, proposée par Scott, un an plus tôt, il y a précisément quarante ans et désormais utilisée dans de très nombreuses indications.

Valeurs à la Une
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Eurofins Scientific figure parmi les premiers prestataires mondiaux de services bioanalytiques. Les prestations du groupe visent après analyse à valider la sécurité, l’authenticité, l’origine, l’identité, la composition, la traçabilité et la pureté des substances biologiques contenues dans l’environnement (eau, air, sol, etc.) et dans les produits alimentaires, pharmaceutiques, cosmétiques et d’hygiène.

Patrimoine
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Les sociétés à l’IS (impôt sur les sociétés) disposent souvent de disponibilités, mais bien peu rémunérées ! Quel dommage, quand il est possible de mieux les rentabiliser. Les sociétés civiles à l’impôt sur le revenu peuvent également disposer de capitaux à placer, notamment suite à la vente d’un bien immobilier. Là aussi, comment bien placer ces capitaux est la bonne question à se poser.

Pediatrie
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Au terme d’un examen clinique standardisé, deux types d’anisocorie peuvent être retrouvés : “structurelle”, c’est-à-dire liée à une malformation anatomique, ou liée à un défaut de réaction pupillaire. Dans les défauts de réactions pupillaires, une attention toute particulière doit être donnée au syndrome de Claude Bernard-Horner congénital qui doit faire éliminer en urgence un neuroblastome et à la paralysie congénitale du III qui doit faire rechercher des anomalies intracrâniennes.