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DMLA : l’intérêt d’un test quantitatif de sensibilité aux contrastes

L’étude publiée en novembre par cette équipe de Boston visait à corréler les résultats d’un test fonctionnel, la sensibilité aux contrastes (qCSF), avec l’imagerie, i.e. les marqueurs OCT d’évolutivité de la DMLA intermédiaire.

Pour mémoire, le terme américain de “DMLA intermédiaire” correspond à une maculopathie liée à l’âge à un stade critique, comportant des drusen séreux (> 125 µm) et/ou des migrations pigmentaires maculaires [1]. Les résultats de l’étude suggèrent que la qCSF peut être corrélée avec le risque de progression de la DMLA intermédiaire vers l’atrophie géographique ou la DMLA néovasculaire.

Cornée
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Une nouvelle couche cornéenne ?
Difficile de ne pas débuter par la nouvelle couche cornéenne décrite par Harminder Dua et son équipe [1]. Cette couche de Dua, postérieure, est adjacente à la membrane de Descemet. Acellulaire, elle est constituée de lamelles de collagène de type 1 désorganisées d’une épaisseur de 6 à 15 µm.

L’Année ophtalmologique 2013
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En rétine médicale et plus particulièrement dans le domaine de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), l’année 2013 a surtout été marquée par la commercialisation de l’Eylea, son utilisation en routine et le besoin des rétinologues de confronter les résultats des études VIEW avec la réponse des patients qui sont vus au quotidien. La publication des résultats de l’AREDS 2 (age-related eye disease study) représentait également un événement attendu, mais le caractère un peu mitigé et complexe des résultats a rendu plus d’un ophtalmologiste perplexe. Du côté de l’imagerie, comme chaque année, les progrès sont réguliers. L’arrivée de l’OCT swept source et l’implication progressive de l’optique adaptative dans les systèmes d’imagerie sont certainement les éléments notables de l’année.

Contactologie
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L’adhésion et la colonisation des lentilles de contact par des micro-organismes sont des facteurs favorisant les événements indésirables, comme les complications infectieuses, dont la kératite microbienne est la plus grave, et les complications inflammatoires telles que les CLPU (contact lens-induced peripheral ulcer) et les CLARE (contact lens-induced acute red eye) (fig. 1, 2, 3).

Cataracte
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En 2014, la recherche de précision réfractive après chirurgie du cristallin et de la correction de l’ensemble des amétropies préo-pératoires se poursuit.

L’Année ophtalmologique 2013
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Chirurgie
Sur le plan chirurgical, l’année 2013 a vu se poursuivre la miniaturisation du matériel. Ainsi, concernant le matériel de vitrectomie, le 20 Gauge (0,89 mm de diamètre) perd du terrain face au 25 G (0,5 mm), et on voit même se développer les instruments en 27 G, pour lesquels le diamètre n’est plus que de 0,4 mm. Grâce à cette réduction de la taille des trocarts, la taille des sclérotomies a pu être diminuée de manière significative, entre le 25 G et le 23 G, comme l’a constaté une étude récente en OCT-SD [1].

Inflammation
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La DMLA est une maladie multifactorielle. Les facteurs génétiques sont apparus prépondérants avec la mise en évidence d’allèles à risque, surtout depuis le milieu des années 2000. Dans la plupart des études épidémiologiques, l’âge, le tabagisme, le manque d’activité physique et l’obésité ont aussi été corrélés avec l’incidence de la maladie. Les principaux mécanismes de progression et d’aggravation de la maladie qui ont été identifiés sont le stress oxydatif et l’inflammation. Des dysfonctionnements de l’endothélium vasculaire ont aussi été observés, mais à un moindre degré.

Revue de presse
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L’utilisation des anti-VEGF pour le traitement des néovaisseaux choroïdiens de la DMLA est devenue courante vers le milieu des années 2000, avec la mise à disposition de l’Avastin puis, rapidement, du Lucentis. Les essais cliniques MARINA et ANCHOR ayant validé le Lucentis ont bien montré l’amélioration de l’acuité visuelle moyenne des patients inclus, et les résultats de ces essais ont été confirmés par les études CATT, IVAN et GEFAL. Pourtant, le budget important des anti-VEGF pour les systèmes de soins amène régulièrement des questions concernant l’efficacité de ces anti-VEGF en pratique clinique courante et des questions concernant le prix des médicaments [1].

Divers
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Des progrès récents sont disponibles en matière de génétique et d’immunopathogénie de la spondyloarthrite. Ils mettent en lumière l’importance de la voie IL-23/Th17, avec en particulier le rôle central de cellules exprimant le récepteur de l’IL-23 présentes dans les enthèses, le stress du reticulum endoplasmique lié au mauvais repliement de HLA-B27 et les phénomènes d’autophagie intestinale conduisant à la production d’IL‑23. Ces éléments dégagent des options thérapeu-tiques avec le ciblage de l’IL-23 et de l’IL-17 dans cette maladie.

Divers
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Un nouveau score d’activité, le score ASDAS, a récemment été validé par le groupe ASAS (Assessment in Ankylosing Spondylitis International Society) dans la prise en charge de la spondyloarthrite (SpA) permettant aux cliniciens d’avoir des objectifs thérapeutiques plus clairs. Cependant, aucun seuil de rémission n’a été défini pour ce rhumatisme inflammatoire. La littérature est pauvre sur ce sujet, et les définitions de la rémission dans la SpA sont floues. L’obtention d’un seuil de rémission semble cependant fondamentale pour guider la prise en charge du clinicien, mais les divers aspects cliniques et radiologiques de la spondyloarthrite rendent difficile l’élaboration d’une définition consensuelle de la rémission.