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DMLA : l’intérêt d’un test quantitatif de sensibilité aux contrastes

L’étude publiée en novembre par cette équipe de Boston visait à corréler les résultats d’un test fonctionnel, la sensibilité aux contrastes (qCSF), avec l’imagerie, i.e. les marqueurs OCT d’évolutivité de la DMLA intermédiaire.

Pour mémoire, le terme américain de “DMLA intermédiaire” correspond à une maculopathie liée à l’âge à un stade critique, comportant des drusen séreux (> 125 µm) et/ou des migrations pigmentaires maculaires [1]. Les résultats de l’étude suggèrent que la qCSF peut être corrélée avec le risque de progression de la DMLA intermédiaire vers l’atrophie géographique ou la DMLA néovasculaire.

Dossier : OEil et médecine interne
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Les uvéites sont définies par l’inflammation du tractus uvéal (iris, corps ciliaire, choroïde), et par extension à la rétine, au vitré, aux vaisseaux rétiniens, à la papille. De nombreuses causes non infectieuses sont identifiées. L’uvéite associée à l’antigène HLA-B27, l’arthrite juvénile idiopathique et le syndrome TINU sont les causes les plus classiques d’uvéite antérieure. La majorité des uvéites intermédiaires restent idiopathiques (pars planite), mais il convient d’éliminer une sclérose en plaques et une sarcoïdose. Les causes d’uvéite postérieure non infectieuses sont la maladie de Birdshot et les choriocapillaropathies inflammatoires. Enfin, les causes de panuvéite pouvant toucher chaque segment de l’œil sont la sarcoïdose, la maladie de Behçet, la maladie de Vogt-Koyanagi-Harada
et l’ophtalmie sympathique.

Dossier : OEil et médecine interne
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Une sclérite peut être antérieure, sectorielle ou diffuse, nodulaire, nécrosante, ou postérieure et entraîner une atteinte visuelle en cas d’atteinte cornéenne, rétinienne ou du nerf optique. Un bilan clinique et paraclinique doit systématiquement être réalisé à la recherche d’une pathologie systémique (polyarthrite rhumatoïde par exemple). Un traitement par anti-inflammatoires stéroïdiens ou non stéroïdiens, associés ou non à des immunosuppresseurs, est entrepris selon la sévérité de l’atteinte locale et de la pathologie systémique associée. Une origine infectieuse doit être suspectée dans un contexte post-opératoire. Une corticodépendance doit faire évoquer une infection (herpétique), et une corticorésistance faire évoquer une néoplasie.

Revue de presse
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Le décollement de rétine rhegmatogène est caractérisé par une séparation de la rétine neurosensorielle de l’épithélium pigmentaire rétinien (EP) avec un effet rapidement délétère sur les photorécepteurs de la zone concernée. Après chirurgie, les résultats visuels peuvent être très variables en fonction de la durée du soulèvement rétinien, de l’acuité visuelle initiale, de l’intégrité de la zone ellipsoïde (EZ) comme de la membrane limitante externe (ELM) [1].

Dossier : OEil et médecine interne
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Les inflammations oculaires constituent une entité hétérogène avec de nombreuses présentations cliniques liées à de multiples étiologies. Il s’agit d’affections régulièrement rencontrées en pratique quotidienne, libérale ou hospitalière. Dans près d’un quart des cas, l’inflammation révèle ou s’associe au cours de son évolution à une maladie inflammatoire ou infectieuse systémique. L’ophtalmologiste joue un rôle capital pour l’identification de la maladie sous-jacente, qui peut n’être confirmée que des années plus tard.

Image du mois
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Depuis quelques années, cette patiente âgée de 81 ans signale des éblouissements et un besoin de davantage de lumière pour la lecture. L’acuité visuelle est mesurée à 6/10e de loin et à Parinaud 3 de près à droite et à gauche mais la patiente consulte pour des métamorphopsies qui sont apparues à droite il y a quelques mois.

Revues Générales
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La kératopigmentation à visée cosmétique est pratiquée depuis des années. Elle constitue une alternative pour améliorer l’aspect esthétique d’une cornée non fonctionnelle ou un defect irien. L’essor et la disponibilité croissante du laser femtoseconde permettent d’obtenir des résultats plus précis et une intervention moins invasive qu’une chirurgie d’éviscération ou une greffe de cornée. La kératopigmentation peut être une procédure de correction à long terme ou permanente. Les pigments de 3e génération micronisés présentent des risques minimes de toxicité oculaire et la satisfaction des patients est souvent au rendez-vous.

Revues Générales
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Depuis 2004, nous utilisons des anti-VEGF sans forcément comprendre leur origine, leurs mécanismes, la cause de leurs éventuelles complications… Maintenant, des biosimilaires viennent compléter le spectre des traitements. Nous allons essayer de cerner au mieux les produits à notre disposition.

Revues Générales
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En France, on estime entre 10 et 15 % la population pédiatrique présentant une affection visuelle. Cela peut se traduire par une amétropie, un strabisme ou une pathologie ophtalmologique plus grave. En l’absence de dépistage, les retentissements fonctionnels peuvent être majeurs et mener à la malvoyance profonde ou la cécité, avec des retentissements socio-économiques à tout âge. Les dernières recommandations identifient des facteurs de risque spécifiques, mais également des signes d’alerte à connaître afin d’optimiser l’adressage et la prise en charge des patients. En l’absence de ces signes et en plus des contrôles visuels prévus par le carnet de santé, un dépistage général est recommandé à l’âge de 4 ans.

Revues Générales
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Il existe une plus grande prévalence de l’hypertonie oculaire et du glaucome en cas de myopie forte. Il est d’usage de considérer qu’une pression intraoculaire (PIO) supérieure à 17 mmHg pour une pachymétrie normale doit faire rechercher l’existence d’un glaucome chez un patient myope. Le diagnostic est complexe. L’OCT papillaire et maculaire peut également être compliquée à réaliser. Concernant le traitement, les collyres myotiques, sources potentielles de déchirures et de décollements de rétine sont à proscrire. L’efficacité du laser SLT chez les myopes forts comparée à celle obtenue chez les non-myopes reste controversée. La réalisation de la chirurgie, notamment de la sclérectomie profonde non perforante, est parfois difficile car les repères anatomiques standards sont souvent modifiés chez le myope fort.

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