Dossier : L’échographie oculaire

Dossier : L’échographie oculaire
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Cet article propose un duel amical entre la technique de l’échographie et la technique de l’OCT (optical coherence tomography). Il est intéressant dans ce dossier spécial “échographie oculaire” de voir l’intérêt de chaque technique avec leurs avantages et inconvénients respectifs. L’affrontement permettra de déterminer si l’OCT est capable, en 2017, de supplanter l’échographie oculaire.
Globalement, l’OCT est une technique non contacte, non invasive, délégable avec une résolution redoutable. L’échographie est une technique de “pseudo” contacte, non invasive avec une résolution moins bonne mais avec une meilleure pénétration et une fenêtre d’examen plus large.
Chaque technique garde donc ses indications et reste complémentaire. Il convient donc, selon la pathologie ou la partie de l’œil examinée, de privilégier l’une ou l’autre de ces techniques ou encore de les associer.

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La biométrie ou calcul de la puissance de l’implant est l’étape cruciale pour obtenir l’objectif réfractif postopératoire désiré lors d’une chirurgie de la cataracte. Longtemps, l’échographie en mode A de contact a été la technique de choix de la mesure de la longueur axiale mais désormais la biométrie optique est devenue la référence car précise, rapide et reproductible. Cependant, il existe toujours des cas où le recours aux ultrasons est nécessaire car les biomètres optiques sont mis en défaut. Dans ces cas là, il faut savoir privilégier l’échographie en mode B aidée d’un vecteur contrôle pour avoir les mesures les plus précises possibles. Cet examen opérateur dépendant permet, en outre de la mesure de la longueur axiale, l’acquisition d’autres paramètres biométriques tels que la profondeur de chambre antérieure ou l’épaisseur cristallinienne ainsi qu’un bilan du segment postérieur lorsque cela est nécessaire.

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L’échographie en mode B est le prolongement complémentaire de l’examen clinique. Cet examen simple et inoffensif permet une analyse détaillée de toutes les structures du segment postérieur, permettant en cas de troubles des milieux, d’effectuer un bilan anatomique de la paroi et du vitré mais également l’analyse des tumeurs choroïdiennes qu’elles soient bénignes ou malignes.
L’échographie en mode B a peu à peu supplanté l’ancien mode A dans la plupart des indications échographiques actuelles, même si cette dernière, première technique échographique oculaire, vient appuyer dans certains cas le diagnostic. Nous verrons ici uniquement le mode B dans l’exploration du segment postérieur, et principalement dans les indications diagnostiques. Son utilisation peut être également couplée à la technologie du Doppler, ce qui sera utile dans l’analyse de nombreuses pathologies comme le glaucome, les taies cornéennes congénitales ou encore les tumeurs choroïdiennes. La technologie Doppler ne sera pas détaillée dans cet article.
Il existe enfin une indication très courante de l’échographie : la biométrie en mode B, qui permet le bilan préchirurgical pour le calcul de la puissance d’implant mais ce point sera abordé dans un autre chapitre et nous essayerons ici d’aborder les points davantage pathologiques du segment postérieur.

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L’analyse du segment antérieur profite aujourd’hui d’une technique d’imagerie “en coupe” basée sur le principe des ultrasons : l’échographie en mode UBM (Ultrasound Biomicroscopy). La simplification des appareils a permis une large utilisation de l’UBM en pratique courante.
Ainsi, l’examen par UBM va apporter une aide souvent précieuse dans le diagnostic, la prise en charge et le suivi dans de nombreuses situations cliniques. Dans le glaucome, l’UBM permet notamment l’évaluation du risque de fermeture de l’angle irido-cornéen mais aussi la compréhension de son mécanisme (iris plateau, polykystose irido-ciliaire, insertion antérieure de l’iris, facteur cristallinien…). En chirurgie réfractive, l’UBM est utilisée dans les bilans pré et postopératoires des implants pseudo-phaques. Dans le domaine tumoral, l’UBM permet l’analyse des tumeurs irido-ciliaires, cet examen étant le seul et unique permettant la visualisation des corps ciliaires. Enfin, dans les traumatismes oculaires, l’UBM permet de réaliser le bilan des lésions du segment antérieur (récession de l’angle, irido ou cyclo-dialyse, luxation cristallinienne…).

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Cet article propose un duel amical entre la technique de l’échographie et la technique de l’OCT (optical coherence tomography). Il est intéressant dans ce dossier spécial “échographie oculaire” de voir l’intérêt de chaque technique avec leurs avantages et inconvénients respectifs. L’affrontement permettra de déterminer si l’OCT est capable, en 2017, de supplanter l’échographie oculaire.
Globalement, l’OCT est une technique non contacte, non invasive, délégable avec une résolution redoutable. L’échographie est une technique de “pseudo” contacte, non invasive avec une résolution moins bonne mais avec une meilleure pénétration et une fenêtre d’examen plus large.
Chaque technique garde donc ses indications et reste complémentaire. Il convient donc, selon la pathologie ou la partie de l’œil examinée, de privilégier l’une ou l’autre de ces techniques ou encore de les associer.