
La vitréolyse enzymatique : où en est-on en 2013 ?
La vitréolyse enzymatique consiste à provoquer un décollement postérieur du vitré par injection intravitréenne (IVT) d’un enzyme s’attaquant aux protéines de jonction de l’interface vitréorétinienne, c’est-à-dire sans s’attaquer à la structure du vitré elle-même, donc sans liquéfaction.
Depuis plusieurs années, plusieurs études ont échoué dans cette indication, jusqu’à l’apparition de la microplasmine, renommée ensuite ocriplasmine. L’ocriplasmine permet dans un tiers des cas cette action (contre 10 % en utilisant un placebo), permettant de résoudre des situations pathologiques liées à une adhérence pathologique sans recours à la vitrectomie. Il reste cependant à préciser les indications claires de ce traitement bientôt disponible commercialement et de le comparer, en termes de résultats, complications et coûts à la vitrectomie qui est pour l’instant la référence.