Revues Générales

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Dans le kératocône, le module d’élasticité cornéenne et la résistance à la déformation sont réduits. Il en résulte une protrusion cornéenne, un astigmatisme irrégulier et une aberration optique secondaire. Ainsi, la restauration visuelle dans les kératocônes avancés nécessite souvent une intervention chirurgicale. La kératoplastie transfixiante, longtemps considérée comme traitement de référence, est de nos jours remplacée par la kératoplastie lamellaire antérieure profonde (KLAP) [1].

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L’imagerie du segment postérieur a connu de constantes avancées dans la dernière décennie. L’amélioration de la résolution et de la qualité de la tomographie à cohérence optique (OCT), l’élargissement des champs d’examen en OCT ou en rétinographie, la technologie Swept-Source, l’OCT-angiographie et l’imagerie intraopératoire ont permis une meilleure analyse des structures rétiniennes et ainsi une amélioration du diagnostic, de la compréhension et de la prise en charge des complications rétiniennes et non rétiniennes du myope fort.

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Cet article suit le cheminement de la réflexion liée à la problématique de la légitimité de traiter par injections intravitréennes d’anti-VEGF les patients ayant une forme non proliférante et sans œdème maculaire de rétinopathie diabétique. Nous rapportons les résultats des deux grandes études sur ce sujet : l’étude PANORAMA et le protocole W du DRCR.net. Nous verrons à la fin de cet article comment les résultats à 4 ans du protocole W impactent la conduite à tenir face à cette problématique.

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Les injections intravitréennes (IVT) constituent actuellement le traitement de référence des œdèmes maculaires (OM) des occlusions veineuses et de la rétinopathie diabétique. Récemment, il est apparu que les télangiectasies capillaires (TelCaps), dont la prévalence avoisine 30 % en cas d’œdème chronique, sont indispensables à identifier car leur traitement sélectif au laser, en adjonction aux IVT, aide à la rémission de la maladie. Il faut savoir y penser en présence d’exsudats au fond d’œil, et en cas d’œdème réfractaire ou récidivant malgré des IVT itératives.
Si l’angiographie ICG constitue le gold standard pour la détection des TelCaps, l’observation de la topographie des zones épaissies sur le mapping OCT permet de suspecter leur présence. Leurs modalités de traitement doivent prochainement faire l’objet d’un consensus national.

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La démographie médicale en ophtalmologie ne permet pas un accès aux soins dans des délais acceptables. Seul un investissement personnel du médecin ophtalmologiste en termes de temps de travail et d’organisation optimisée permettra d’apporter une solution à brève échéance à la demande exponentielle des malades.
La collaboration par délégation ou télémédecine, bien que nécessaire, ne peut suffire à elle seule pour permettre le dépistage des maladies ophtalmologiques et la gestion des différents traitements.
Au moment où la question de l’accès aux soins ophtalmologiques, notamment dans les “déserts médicaux”, est omniprésente dans les débats politiques et professionnels, au moment où des tentatives de réponses plus ou moins maîtrisées sont portées çà et là par des intervenants d’horizons professionnels variés, il est instructif d’observer les initiatives locales de professionnels de santé qui, avec pragmatisme et clairvoyance, tentent de répondre concrètement aux enjeux posés au sein de leur bassin sanitaire médicalement sous-doté.

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L’imagerie ultra-grand champ permet une visualisation d’environ 80 % de la rétine en un seul cliché. La combinaison de la photo “pseudo-couleur” à un système d’imagerie multimodale comprenant une autofluorescence, une angiographie à la fluorescéine et au vert d’indocyanine ainsi qu’un OCT swept-source constitue une avancée incontestable dans la prise en charge diagnostique et dans la compréhension de la physiopathologie de la choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC).
L’autofluorescence ultra-grand champ permet notamment une meilleure évaluation de l’étendue de l’épithéliopathie, ce qui permettra d’affiner le pronostic ainsi qu’une meilleure classification des différentes formes de la maladie en vue d’études cliniques multicentriques.
L’angiographie au vert d’indocyanine ultra-grand champ a mis en évidence des anastomoses veino-­veineuses entre les différents quadrants de drainage veineux, soulevant l’hypothèse d’une insuffisance veineuse choroïdienne dans la physiopathologie de la CRSC.

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Les actuelles classifications de la rétinopathie diabétique n’intègrent pas les améliorations récentes de l’imagerie rétinienne (imagerie ultra-grand champ, OCT-angiographie) et des méthodes d’évaluation de la fonction rétinienne. Elles se limitent à intégrer les signes cliniques indirects de l’atteinte microvasculaire et n’englobent pas l’atteinte neurodégénérative rétinienne du diabète.
Face à l’augmentation de la prévalence du diabète dans nos sociétés modernes, il y a un vrai besoin médical d’une nouvelle classification de la rétinopathie diabétique. Cette nouvelle classification se doit d’intégrer les nouvelles technologies et de prendre en compte l’atteinte microvasculaire, œdémateuse et neuronale secondaire au diabète.

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Le perfectionnement des outils d’imagerie en ophtalmologie, notamment en OCT, aboutit à la description d’une somme quasi exponentielle d’informations impossibles à interpréter en pratique clinique. Le développement de l’intelligence artificielle (IA) couplé aux biomarqueurs en OCT permettra le diagnostic et l’évaluation du risque de progression vers une forme tardive de DMLA. Pour la DMLA exsudative, cela permettra la quantification du fluide sous- et intrarétinien avec un suivi en temps réel de l’activité de la maladie.
De nombreux algorithmes sont en cours de développement, dont certains ont déjà des applications concrètes. Le but ultime est de pouvoir prédire la réponse au traitement et ainsi proposer un traitement personnalisé aux patients.

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Les collyres à la ciclosporine se sont imposés dans le traitement des pathologies corticodépendantes de la cornée et de la surface oculaire. Depuis les premières publications, dans les années 1980 jusqu’au début des années 2000, avec la mise sur le marché aux États-Unis du Restasis, la fabrication de ces collyres est restée longtemps exclusivement hospitalière.
Si les indications n’ont pas fondamentalement changé, de nouvelles formulations industrielles – dont une a obtenu une AMM et le remboursement en France en 2020 – ont vu le jour ces dernières années, facilitant l’accès à ce traitement qui modifie profondément le pronostic de certaines maladies.
Après des rappels sur le mode d’action et les différentes indications des collyres à la ciclosporine, nous aborderons les formulations disponibles et les nouveautés dans ce domaine.

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La chirurgie réfractive par extraction lenticulaire est en plein essor avec de nouvelles perspectives de développement. Ainsi, de nouveaux lasers femtosecondes permettent désormais d’effectuer les traitements lenticulaires, mettant fin au monopole du SMILE. Ces nouveaux appareils sont tous couplés à des examens d’imagerie préopératoire permettant un gain de précision. Le centrage du traitement et la correction de la cyclotorsion qui ont longtemps fait défaut sont désormais possibles.
Les limites n’ont de cesse d’être repoussées et le traitement des amétropies et de la presbytie ne saurait tarder à être disponible pour tout un chacun. L’enjeu principal étant de pouvoir créer un lenticule plus fin au centre qu’en périphérie afin de créer un bombement relatif de la cornée centrale mais qui puisse être disséqué et extrait facilement.
Outre la correction réfractive soustractive, la chirurgie lenticulaire ouvre le champ de la correction additive, notamment dans l’hypermétropie par l’insertion intrastromale d’un inlay cornéen mais également avec un rôle thérapeutique pour les greffes cornéennes thérapeutiques et les kératoplasties lamellaires tectoniques.
La chirurgie lenticulaire est donc un monde en pleine mutation. Il ne fait plus aucun doute qu’elle saura, dans un avenir proche, se faire une place dans l’arsenal de la majorité des chirurgiens réfractifs.

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