Revues Générales

Astigmatisme
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La réalisation d’incisions cornéennes relaxantes arciformes (kératotomies arciformes) est une procédure bien codifiée pour la correction de l’astigmatisme d’origine cornéenne, qu’il soit congénital ou acquis [1-4]. Les incisions arciformes sont parallèles au limbe, et centrées sur les méridiens les plus cambrés, dont elles réduisent la courbure. Un effet de couple produit une cambrure des méridiens les plus plats et concourt à réduire la toricité de la cornée [2-5].

Revues Générales
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La trabéculoplastie au laser est une procédure simple et reproductible. Le laser SLT présente des avantages théoriques et pratiques par rapport à l’argon, ce qui explique en grande partie sa diffusion. Cet article permettra de préciser sa place dans l’arsenal thérapeutique du glaucome et de définir son efficacité. Quelques cas particuliers aideront chacun à choisir le meilleur moment pour proposer cette intervention non douloureuse.

Pediatrie
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Au terme d’un examen clinique standardisé, deux types d’anisocorie peuvent être retrouvés : “structurelle”, c’est-à-dire liée à une malformation anatomique, ou liée à un défaut de réaction pupillaire. Dans les défauts de réactions pupillaires, une attention toute particulière doit être donnée au syndrome de Claude Bernard-Horner congénital qui doit faire éliminer en urgence un neuroblastome et à la paralysie congénitale du III qui doit faire rechercher des anomalies intracrâniennes.

Cornée
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Il faut savoir rechercher une fermeture primitive de l’angle devant toute hypertonie ou lors de la découverte d’un signe de Van Herick positif. Un examen simple avec gonioscopie statique et dynamique ainsi que le bilan d’une éventuelle neuropathie optique permettent de définir le stade de la pathologie : suspicion de fermeture primitive de l’angle, fermeture primitive de l’angle ou glaucome primitif par fermeture de l’angle.
L’iridotomie et l’iridoplastie, associées aux traitements locaux hypotonisants, sont à la base du traitement de la fermeture primitive de l’angle. En cas de glaucome primitif par fermeture de l’angle mal équilibré, la chirurgie cristallinienne peut être proposée en première intention. Si elle ne règle pas le problème, une chirurgie filtrante est réalisée dans un deuxième temps.

Inflammation
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Largement prescrits en cabinet, les corticoïdes existent sous des formes galéniques variées locales et générales. Leurs complications oculaires, dominées par l’hypertonie et la cataracte cortisoniques, ou générales, doivent être bien connues afin de les manier en toute sécurité. Enfin, leur prescription répond à quelques règles simples mais fondamentales, valables quelles que soient la localisation et la sévérité de l’inflammation. Sont-ils indispensables ? Existe-t-il des contre-indications ophtalmologiques et/ou générales ? Leur usage est-il dangereux ? Une fois instaurés, sont-ils efficaces et bien tolérés ?

DMLA
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La lumière bleue peut induire des lésions rétiniennes par interaction avec la lipofuscine dont le pic d’absorption se situe à 460 nm. Une irradiation rétinienne excessive dans le spectre de la lumière visible génère également des lésions rétiniennes. Les études épidémiologiques suggèrent qu’une exposition cumulée à la lumière solaire pourrait favoriser la survenue d’une DMLA. Qu’en est-il du risque lié à l’exposition à des lumières artificielles ? En particulier, les diodes électroluminescentes (LED) blanches, dont le spectre d’émission comporte un pic dans le bleu et des luminances très élevées, doivent être utilisées avec précaution. Des règles d’utilisation doivent être diffusées afin d’en limiter les risques.

Cataracte
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La correction d’une erreur réfractive après chirurgie de cataracte ou de greffe de cornée, ou la correction de la presbytie chez le pseudophaque peut être proposée par des moyens chirurgicaux. Parmi ceux-ci, un implant de sulcus avec la technique du piggy-back peut être utilisé. Les auteurs rapportent leur expérience avec les implants add-on des laboratoires HumanOptics et discutent des différentes alternatives.

Infectiologie
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Les kératites bactériennes sont des infections sévères du stroma cornéen, le plus souvent dans les suites de lésions de la surface oculaire. La mise en place urgente d’une antibiothérapie topique probabiliste est réalisée avant l’obtention des premiers résultats des prélèvements microbiologiques.
Les staphylocoques dorés et les Pseudomonas Aeruginosa sont les deux germes les plus souvent retrouvés.
Les collyres commercialement disponibles sont prescrits en première ligne, en l’absence de signes de gravité. En présence de lésions plus sévères, des collyres fortifiés seront utilisés en ambulatoire ou dans le cadre d’une hospitalisation. La surveillance est alors essentielle pour dépister les premiers signes d’évolution favorable ou les éventuelles complications (iatrogéniques ou non).
De nouvelles voies d’administration des antibiotiques sont en cours d’évaluation pour accélérer leur efficacité et diminuer leurs effets secondaires sur la surface oculaire.

Cataracte
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La plateforme Tecnis comprend une gamme de LIO étendue (ZCB, ZCT, ZMB et ZMT) permettant les corrections sphériques, cylindriques et de presbytie dans une gamme de puissance étendue de +5 D à +34 D par incréments de 0.5 D, de correction d’astigmatisme cornéen de 0.5 D à plus de 2.75 D et de multifocalité diffractive par addition de +4 D.
Le biomatériau acrylique hydrophobe, de nombre d’Abbe élevé, ne présente pratiquement pas de phénomènes de glistening et laisse la transmission de la lumière bleue, ce qui augmente les qualités optiques. L’optique biconvexe asphérique ramène l’aberration sphérique de l’œil à presque zéro. Le design monobloc Tri-Fix permet une grande stabilité des LIO et les bords postérieurs ProTEC 360° carrés et dépolis forment une barrière ininterrompue permettant de limiter la migration des cellules épithéliales et les phénomènes d’éblouissement. Enfin, les systèmes d’injection Unforlder Platinum 1 Serie et préchargé iTec permettent, pour toutes les LIO, une taille d’incision de 2,2 mm à 2,4 mm.

Glaucome
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L’obstruction du site de filtration par une fibrose sous-conjonctivale excessive est la principale cause d’échec des chirurgies filtrantes, perforantes ou non perforantes. L’utilisation peropératoire et parfois postopératoire d’antimétabolites (mitomycine C, 5 fluoro-uracyle) permet dans certaines conditions de réaliser une chirurgie filtrante supplémentaire. Lorsque cela n’est pas possible, différents procédés physiques peuvent être utilisés pour coaguler sélectivement une portion du corps ciliaire, et ainsi réduire la production d’humeur aqueuse et la pression intraoculaire. De nouvelles techniques récemment développées permettent aussi de réduire le risque de survenue de complications potentiellement graves et habituellement rencontrées avec les méthodes classiques (réaction inflammatoire prolongée, baisse de l’acuité visuelle irréversible, phtyse du globe, etc.). Enfin, dans certaines conditions, il est possible d’implanter un tube de drainage associé ou non à une valve, et qui permettra de dériver l’humeur aqueuse en arrière de l’équateur du globe, zone où les réactions cicatricielles sont plus faibles.

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