Revues Générales

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Les virus HSV1 et VZV représentent une étiologie fréquente d’uvéite antérieure. Ces atteintes partagent plusieurs particularités sémiologiques : leur caractère unilatéral, l’hypertonie oculaire, l’atrophie sectorielle de l’iris et l’atteinte cornéenne volontiers associée. Ces caractéristiques sont très évocatrices mais ne permettent pas de distinguer les deux virus. Heureusement, l’histoire clinique, qui retrouve dans un cas une histoire de maladie herpétique oculaire et dans l’autre un zona ophtalmique ou une varicelle plus ou moins récente, peuvent orienter le diagnostic. Les examens virologiques, et notamment la PCR à la recherche de l’ADN viral dans l’humeur aqueuse permettront définitivement de distinguer ces deux virus très proches, et de rechercher d’éventuelles résistances, pour mettre en route le traitement curatif le plus approprié. La prévention est bien codifiée pour les atteintes herpétiques, tandis que des études sont en cours pour en définir les modalités dans les atteintes zostériennes, pour lesquelles un vaccin est désormais disponible.

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Le syndrome sec oculaire est une pathologie fréquente dont la prévalence est estimée, en moyenne et selon les études, à 20 % de la population chez les patients de plus de 65 ans. Sa prise en charge concerne donc tous les ophtalmologistes, mais reste encore un réel défi pour le praticien non aguerri.
Les symptômes ressentis par les patients ont un degré de sévérité variable avec parfois une forte discordance entre les signes physiques et les plaintes décrites par les patients. Cette discordance rend d’autant plus difficile le diagnostic de sécheresse oculaire et donc le choix d’un traitement adapté. L’exploration de la surface oculaire, réalisée de manière méthodique, permet alors de guider le praticien dans sa démarche diagnostique et thérapeutique afin d’optimiser la prise en charge de chaque patient.

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En dehors de la correction optique totale par lunettes ou lentilles rigides perméables au gaz, de nombreuses options chirurgicales peuvent être proposées pour traiter l’aphaquie, et les gammes d’implants intraoculaires sélectionnés ne cessent d’augmenter. L’aphaquie est définit par l’absence de support capsulaire empêchant la mise en place d’une lentille intraoculaire dans le sulcus (entre l’iris et la capsule du cristallin). Les lentilles intraoculaires sont clippées ou suturées à l’iris à sa face antérieure ou postérieure, ou suturées ou non à la sclère.
Les complications postopératoires des implants clippés à la face antérieure de l’iris sont la perte des cellules endothéliales amenant à une kératopathie bulleuse du pseudophaque, des synéchies antérieures situées dans l’angle iridocornéen responsable d’hypertonie oculaire. Ces complications peuvent être minimisées en clippant l’implant à la face postérieure de l’iris. Les implants suturés à la sclère nécessitent une maîtrise chirurgicale parfaite. En effet, les complications per et postopératoires sont graves (endophtalmie, décolle-ment de rétine, hémorragie intravitréenne, lâchage de suture, tilt).
Cet article passe en revue les résultats, les taux de complications à moyen et long terme des différentes techniques chirurgicales, et abordera également les nouvelles techniques chirurgicales.

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L’œdème palpébral est une des causes les plus fréquentes de consultation en ophtalmologie, en particulier en urgence. Il est la plupart du temps secondaire à une pathologie bénigne (conjonctivites, chalazions…) mais pas toujours… Le caractère uni ou bilatéral oriente d’emblée vers les causes locales pour l’un, et générales pour l’autre. Ainsi, si la cause n’est pas évidente au premier coup d’œil, un examen clinique bien mené, parfois aidé par la biologie et l’imagerie, doit permettre de ne pas passer à côté de certaines étiologies parfois préoccupantes.

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L’optimisation des résultats pour l’implantation multifocale est possible en prenant le plus grand soin du bilan préopératoire du segment antérieur et postérieur. Il sera ainsi essentiel de valider la cohérence des résultats en particulier lorsqu’il faudra corriger l’astigmatisme, très délétère pour la qualité de la vision. Enfin, si les phénomènes photiques (halos et éblouissements) s’atténuent avec le temps par neuro adaptation, il ne faudra pas oublier d’analyser et de traiter un dysfonctionnement de la surface oculaire.
La sélection rigoureuse de patients désireux de ne plus porter de lunettes vous permettra, avec la dernière génération d’implant trifocal d’éviter grandement les risques d’insatisfaction.

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En rétine médicale, la compréhension du processus pathologique et la conduite à tenir reposent sur l’interprétation des images et, plus particulièrement depuis une dizaine d’années, sur l’interprétation des images d’OCT. Ces images étaient initialement limitées à un mapping et une série de coupes. Alors que la résolution de ce mapping et de ces coupes ont été progressivement améliorées, d’autres modes de représentation des couches choriorétiniennes ont été intégrées avec l’OCT en face et l’OCT-angio.
Pourtant, nos interprétations restent soumises à un risque d’erreur. L’amélioration de la qualité des images d’OCT, l’apport des nouveaux modes de représentation peuvent par exemple nous inciter à négliger les autres examens simples. Nous reprenons ici une série de sources d’erreurs qui semblent facilement évitables, dans une classification un peu artificielle mais aisément mémorisable. L’objet est, bien sûr, que tous tirent le meilleur parti possible des images pour améliorer la qualité de nos diagnostics et de nos soins.

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Des communications artérioveineuses rétiniennes sont des malformations congénitales de la vascularisation rétinienne, souvent asymptomatiques et de découverte fortuite. Cependant, elles peuvent se compliquer de manifestations exsudatives compromettant la fonction visuelle.
L’angiographie à la fluorescéine est l’examen diagnostique de choix afin d’identifier les vaisseaux impliqués et de comprendre le retentissement sur la circulation rétinienne dans son ensemble.

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