Revues Générales

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En ophtalmologie, la DMLA est la seule pathologie pour laquelle une formulation de compléments micronutritionnels a démontré un intérêt en prévention secondaire.
De nombreux arguments basés sur des études d’observation et une étude prospective incitent à moduler la formulation AREDS pour y inclure du DHA et/ou de l’EPA. De même, des études observationnelles suggèrent qu’un déficit en vitamine D pourrait aussi être un facteur de risque de DMLA et de nombreux fabricants proposent de compléter la formulation AREDS avec de la vitamine D.
Au stade de MLA et pour les formes atrophiques de la DMLA, plusieurs auteurs ont montré qu’une supplémentation en lutéine pouvait augmenter la densité du pigment maculaire, diminuer les éblouissements et améliorer la dynamique d’adaptation aux variations de luminosité.
Pour les sécheresses oculaires, une association entre les faibles apports en acides gras oméga-3 et le syndrome sec a été montrée, mais une méta-analyse récente n’a pas confirmé l’intérêt d’une supplémentation pour améliorer la symptomatologie. Par contre, chez les patients déficitaires, une supplémentation en vitamine D pourrait améliorer la symptomatologie oculaire.

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La syphilis et la maladie de Lyme sont deux infections systémiques chroniques avec atteinte oculaire en rapport avec une bactérie de la famille des spirochètes (Borrelia pour Lyme et Treponema pour la syphilis). Elles diffèrent cependant par leur mode de transmission et leurs
manifestations cliniques.
L’atteinte oculaire dans la maladie de Lyme est rare. Le diagnostic repose sur la notion ou la présence de l’érythème migrant, le séjour dans une région endémique et l’interprétation prudente des données sérologiques.
La syphilis, par contre, est une infection oculaire en constante recrudescence. Les manifestations oculaires sont très variables, d’où le surnom de “grande simulatrice”. La sérologie doit être demandée quel que soit le profil du patient et devant toute pathologie inflammatoire. Le diagnostic précoce et le traitement de référence à base de pénicilline sont les garants d’un bon pronostic visuel et anatomique.

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La dystrophie maculaire de Stargardt est la cause la plus fréquente de maculopathie bilatérale et symétrique du sujet jeune. La présentation peut être très variable cliniquement, d’une rétinite pigmentaire à un fundus flavimaculatus. Les signes fonctionnels de DMS sont stéréotypés : baisse d’acuité visuelle centrale, volontiers brutale, avec une aggravation plus lente par la suite. L’imagerie maculaire est la clé de voûte d’un bon diagnostic : l’OCT spectral-domain en coupes fines associé à l’auto-
fluorescence en lumière bleue et à des rétinophotographies en vraies couleurs sont indispensables.
Une fois le diagnostic évoqué et étayé par l’imagerie et les examens psychophysiques, le patient doit être adressé dans un centre de référence spécialisé dans la prise en charge des maladies rétiniennes d’origine génétique afin de bénéficier d’explorations électrophysiologiques à but pronostic, mais aussi d’une consultation de génétique permettant un conseil de qualité et l’accès au diagnostic moléculaire, préalable incontournable à l’inclusion dans un protocole thérapeutique.

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Au sein des conjonctivites de l’enfant, deux situations cliniques doivent être distinguées : d’une part, les conjonctivites du nourrisson et de l’enfant, fréquentes et bénignes dans la plupart des cas et, d’autre part, les conjonctivites du nouveau-né, rares mais potentiellement graves, liées à des pathogènes responsables d’infections sexuellement transmissibles comme Neisseria gonorrhoeae, Chlamydia trachomatis ou Herpes simplex virus.

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La consultation de dépistage de la pathologie de la surface oculaire liée aux altérations des glandes de Meibomius (GM) est trop fréquente pour ne pas être gérée avec les outils diagnostiques modernes. La consultation ophtalmologique pour un motif de sécheresse oculaire et/ou en pré-
opératoire de toute intervention oculaire doit permettre l’évaluation la trophicité meibomienne par une meibographie.
La meibographie est une technique qui nous permet d’évaluer la morphologie des glandes de Meibomius in vivo, de manière non invasive et sans désagréments pour le patient. Nous avons évalué 4 meibographes et nous vous présentons l’intérêt de chacun des instruments.
L’arsenal thérapeutique et les outils diagnostiques ne cessant de s’enrichir, il nous semble indispensable que les ophtalmologistes soient sensibilisés à la prise en charge moderne de la pathologie liée à une altération des GM, qui passe obligatoirement par un examen meibographique.

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La télémédecine est définie par l’Organisation mondiale de la santé comme l’échange d’informations médicales à distance via des méthodes de communications numériques dans le but d’améliorer l’état de santé d’un patient. La télémédecine peut ainsi être utilisée pour le dépistage, le diagnostic, l’instauration de traitements et le suivi de maladies chroniques.
Le glaucome est une pathologie chronique qui constitue, en France et dans le monde, un champ d’application de la télémédecine très prometteur. Sa prévalence est importante et amenée à augmenter du fait du vieillissement de la population. Presque tous les examens nécessaires au diagnostic et au suivi d’un glaucome, dont les critères sont clairement définis, peuvent être réalisés par un auxiliaire médical et télétransmis pour être interprétés à distance : mesure de la pression intra­oculaire, photographies du segment antérieur et du fond d’œil, relevé du champ visuel, analyse de la structure par OCT, et même peut-être bientôt l’examen de l’angle par gonioscopie automatisée.
Plusieurs expérimentations ont démontré l’intérêt médical (sensibilité et spécificité pour le diagnostic et le suivi) et médico-économique (plus grand nombre de cas diagnostiqués ou suivis à coûts constants) de la télémédecine dans le domaine du glaucome.

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La plupart des macroanévrismes artériels (MAA) sont asymptomatiques et régressent spontanément. Ainsi, en dehors de la recherche d’une hypertension artérielle non connue, leur prise en charge repose sur une simple surveillance. Seuls les MAA symptomatiques doivent être traités, c’est-à-dire ceux qui sont associés à un œdème maculaire cystoïde ou une accumulation d’exsudats secs menaçant la macula, et ceux compliqués d’une rupture avec hémorragie rétinienne.
Le traitement historique des MAA est la photocoagulation laser. Plusieurs cas rapportés et petites séries de MAA traités par anti-VEGF semblent montrer qu’il est possible que ceux-ci favorisent leur thrombose avec peu d’injections. Le traitement de choix des MAA compliqués d’hématome maculaire est la chirurgie.

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La répétabilité d’une réfraction subjective est limitée par divers facteurs tels que la méthode de mesure, le pas de mesure, les caractéristiques du sujet ainsi que celles de l’examinateur. La reproductibilité est limitée par les mêmes facteurs que ceux de la répétabilité ainsi que par la variabilité inter-opérateurs. Répétabilité et reproductibilité sont régulièrement discutées afin de savoir, en cas de discordance, quelle est la valeur maximale de différence autorisée entre deux méthodes de réfraction, deux réfractions effectuées par la même personne à des heures différentes, ou encore deux réfractions effectuées par deux examinateurs différents.
Cette revue a pour but de reprendre et d’analyser les différents articles sur le sujet afin d’examiner la plage de dispersion autorisée concernant la mesure finale de réfraction subjective, les méthodes d’analyses ainsi que les paramètres pouvant être à l’origine de cette variabilité. Ces données revêtent une importance particulière pour la prescription d’une correction optique en lunettes, lentilles ou chirurgie réfractive, et pour juger de la stabilité de la réfraction subjective.

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La vasculopathie polypoïdale choroïdienne (VPC) est une entité néovasculaire souvent confondue avec la forme exsudative de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) ou pouvant la compliquer. Qu’elle soit idiopathique ou secondaire, la prise en charge des VPC est parfois différente. Pour y voir plus clair, nous vous proposons une synthèse de cette pathologie en un lexique original de 10 points.

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Les canaliculites et les dacryocystites infectieuses sont des affections intéressant les
voies lacrymales excrétrices. Elles ont en commun le syndrome infectieux mais elles diffèrent par
leurs caractéristiques épidémiologiques, leur prise en charge diagnostique et leur traitement.
Les canaliculites sont rares mais vraisemblablement sous-diagnostiquées. Le diagnostic est
purement clinique et il n’y a actuellement pas de consensus pour le traitement qui reste difficile.
Les dacryocystites sont des pathologies fréquentes et généralement bien diagnostiquées. La réalisation
d’un bilan paramédical biologique et d’une imagerie est assez systématique. Le traitement
médical en phase inflammatoire et chirurgical préventif de la récidive sont bien codifiés.

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