Revues Générales

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Les trous maculaires idiopathiques sont habituellement secondaires à une traction vitréorétinienne au cours du décollement postérieur du vitré, responsable d’une rupture du cône des cellules de Müller. Des études récentes ont identifié la présence d’une ligne fovéolaire centrale, verticale, hyper­réflective en OCT avant le développement de trou maculaire. Cette ligne fovéolaire, appelée ligne de stress hyperréflective ou encore foveal crack sign, traduit une souffrance des cellules de Müller centrales et pourrait être un marqueur OCT précoce prédictif du développement d’un trou maculaire.

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Les chirurgies mini-invasives du glaucome (MIGS) se sont considérablement développées au cours de la dernière décennie. L’iStent®, approuvé par la FDA et la HAS, est le chef de file de ces techniques. Il s’agit d’un micro-pontage trabéculaire qui, combiné à la phacoémulsification du cristallin, permet d’abaisser la pression intraoculaire de manière cliniquement significative et de diminuer la charge médicamenteuse des patients glaucomateux, avec des effets indésirables minimes. Dans l’algorithme de traitement du glaucome, il se place actuellement entre traitement médical/laser et chirurgie filtrante classique dans le glaucome débutant à modéré.

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La prise en charge d’une uvéite hypertensive repose sur la connaissance des diverses étiologies potentiellement responsables, ainsi que sur l’analyse clinique du mécanisme impliqué dans l’hyper­tonie oculaire (HTO), avec au premier rang l’examen gonioscopique. Il permet de différencier les HTO par fermeture de l’angle (liées à un bloc pupillaire, des synéchies antérieures périphériques, etc.) de celles à angle ouvert (par hypersécrétion d’humeur aqueuse, inflammation ou obstruction trabéculaire, etc.), qui impliqueront une prise en charge spécifique.

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Le diagnostic de l’œil sec est avant tout clinique et repose sur un interrogatoire méticuleux et un examen systématisé. L’analyse sémiologique permettra de comprendre les mécanismes physiopathologiques impliqués et de guider au mieux les traitements.
L’évaluation de la sévérité initiale et au cours du suivi est facilitée par des tests objectifs simples comme le Schirmer I ou les classifications des imprégnations par les colorants vitaux, et prend également en compte le retentissement fonctionnel et le ressenti du patient. À cet effet, les questionnaires de qualité de vie peuvent être d’une aide précieuse, d’autant plus qu’il existe parfois une discordance entre les signes objectifs et les plaintes du patient.

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La chirurgie réfractive actuelle chez le myope est composée des techniques de chirurgie cornéenne au laser et des techniques de chirurgie intraoculaire. La photokératectomie réfractive (PKR), le Lasik et le Smile sont les techniques de correction chirurgicale réfractive cornéenne utilisant le laser excimer et/ou le laser femtoseconde. Il existe également des procédés chirurgicaux intraoculaires consistant à modifier la puissance réfractive du cristallin, soit en ajoutant une lentille intraoculaire en avant du cristallin appelée implant phaque, soit en remplaçant le cristallin lors d’une phacoexérèse par une lentille intraoculaire.

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Les télangiectasies maculaires idiopathiques regroupent deux maladies distinctes sur le plan de leur physiopathologie. Les télangiectasies maculaires de type 1 (MacTel 1) correspondent à une pathologie microvasculaire unilatérale touchant principalement les hommes et qui s’inscrit dans le spectre de la maladie de Coats. Les télangiectasies maculaires de type 2 (MacTel 2) sont quant à elles bilatérales et touchent aussi bien les hommes que les femmes. Elles résultent très probablement d’une dégénérescence des cellules neurogliales.
Il est important de pouvoir distinguer ces deux maladies afin de pouvoir proposer une prise en charge adaptée.

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Le déficit en cellules souches limbiques est une pathologie rare et complexe de la surface oculaire faisant intervenir dans sa physiopathologie différentes structures : le limbe, la cornée, la conjonctive, les glandes lacrymales et les glandes de Meibomius. L’atteinte peut être uni- ou bilatérale, partielle ou totale. Suivant le degré d’atteinte, le retentissement peut varier d’une simple sensation de corps étranger à une baisse profonde de l’acuité visuelle. Son diagnostic est clinique, même s’il existe à notre disposition des examens paracliniques très utiles comme la microscopie confocale in vivo ou la tomographie par cohérence optique de segment antérieur.
Son traitement médical est symptomatique et la réhabilitation visuelle, lorsqu’elle est possible, doit passer par une reconstruction de la surface oculaire chirurgicale. L’amélioration des techniques de culture cellulaire épithéliale permet aujourd’hui de proposer à des patients en impasse thérapeutique une alternative chirurgicale prometteuse pour espérer une réhabilitation visuelle.

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Le glaucome est une maladie chronique fréquente et potentiellement cécitante si mal ou insuffisamment traitée. Lorsque les traitements médicaux ne sont plus suffisants, la chirurgie s’impose. Les techniques de chirurgie traditionnelles sont efficaces mais présentent un certain nombre de risques potentiellement importants pour les patients.
Ces dernières années, une nouvelle catégorie de chirurgies du glaucome dites micro-invasives (MIGS : micro invasive glaucoma surgery), car moins traumatiques pour les tissus, a émergé. L’objectif est de faire baisser la PIO en réduisant les risques per- et postopératoires. Au sein de cette catégorie, plusieurs techniques ont été développées et sont utilisées depuis plusieurs années. L’indication d’une technique ou d’une autre est guidée par le stade du glaucome, l’état oculaire (conjonctive, cornée, cristallin…) mais aussi l’état général du patient.

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L’uvéite est une pathologie rare mais une cause importante de cécité dans le monde. La corticothérapie est très efficace mais présente de nombreux effets indésirables. Le recours aux autres molécules immunosuppressives est plus rapide. Ces traitements sont efficaces, mais entraînent aussi une morbidité importante. La prescription par voie systémique diminue au profit d’une administration locale, avec un plus grand nombre de formes galéniques. Il existe différentes voies d’abord adaptées à la localisation de l’inflammation. Les traitements locaux peuvent être utilisés seuls ou en association.

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La ciclosporine collyre est un traitement indispensable dans l’arsenal thérapeutique des pathologies inflammatoires de la surface oculaire et/ou de la cornée et en prévention du rejet de greffe. Elle est utilisée notamment en cas de corticodépendance afin de limiter les effets iatrogènes des corticoïdes topiques. Différentes concentrations sont aujourd’hui disponibles en fonction des indications. L’observance thérapeutique reste un des enjeux de la prescription de ce collyre car la tolérance à l’instillation n’est pas toujours bonne. Une information des patients et une surveillance ophtalmologique régulière sont nécessaires.

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