Revues Générales

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La luxation dans le segment postérieur de matériel cristallinien après rupture de la capsule postérieure reste une complication redoutable de la phacoémulsification. La technique décrite permet l’ablation par voie antérieure du matériel luxé dans le même temps opératoire. Elle n’est indiquée que si l’on ne dispose pas de rétinologue (mission humanitaire) ou en cas de patient très fragile ne pouvant pas subir une deuxième intervention, réalisée sous anesthésie générale le plus souvent et pouvant être un facteur de risque vital.

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L’eczéma des paupières est un motif fréquent de consultation et touche de façon prédominante les femmes. Les principaux diagnostics différentiels sont la dermatomyosite, la rosacée oculaire et la dermite séborrhéique. La première cause d’eczéma palpébral est l’allergie de contact.
Le caractère aigu ou chronique de l’eczéma, la rythmicité en cas d’eczéma récidivant et la topographie des lésions sont autant d’éléments qui guident l’exploration allergologique.
La dermite irritative et la dermatite atopique sont les deux autres causes d’eczéma palpébral.
Le traitement repose sur les émollients et le tacrolimus topique. Les dermocorticoïdes, utiles pour soulager rapidement les symptômes, doivent être prescrits avec parcimonie dans cette localisation particulière.

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Les troubles de la surface oculaire sont une cause fréquente mais sous-estimée d’échec de bonne qualité optique postgreffe de cornée. Les kératoplasties transfixiantes et lamellaires antérieures profondes sont les principales concernées. Ces troubles rassemblent un groupe hétérogène de pathologies : rejets immunitaires de surface, défects épithéliaux non immuns et récidive de pathologie sur greffon. Leur distinction n’est cependant pas si évidente, d’autant plus qu’ils peuvent s’entremêler et s’auto-entretenir.
Leur anticipation par la prise de mesures préventives préchirurgicales demeure le premier levier thérapeutique. La correction des troubles de surface préexistants ainsi que le bon choix du type de greffe à réaliser sont les deux principaux piliers de cette prévention. La greffe endothéliale, quand elle est possible, sera toujours à privilégier.

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L’optimisation de la gestion de l’accueil est essentielle pour donner une première impression positive au patient dès son arrivée en consultation. Les outils digitaux constituent une aide utile pour y parvenir. La mise en place d’une borne d’accueil interactive avec lecteur de carte Vitale intégré interfacée au logiciel patient, détaillée dans cet article, a permis de renforcer la satisfaction de nos patients et de l’équipe de notre centre.

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Le glaucome est une complication fréquente après kératoplastie. Il existe un lien étroit et réciproque entre hypertonie et greffe de cornée : l’hypertonie est un facteur de risque de kératoplastie et la kératoplastie est un facteur de risque d’hypertonie. Une vigilance particulière pour toute greffe de cornée doit donc être portée au dépistage d’une pathologie glaucomateuse en préopératoire et au suivi rigoureux de la pression intraoculaire en postopératoire.
La prise en charge diagnostique et thérapeutique d’un glaucome après greffe est difficile mais doit être précoce, rapide et adaptée. L’objectif est double : préserver la transparence du greffon et l’intégrité
du nerf optique.

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La diversité des étiologies d’uvéite et l’hétérogénéité de leur présentation rend nécessaire une démarche codifiée pour que leur prise en charge soit optimisée. Il est donc important d’avancer de façon méthodique afin d’éviter certains pièges. Après avoir éliminé une pseudo-uvéite, réalisé un fond d’œil bilatéral et précisé la forme anatomo-clinique de l’uvéite, la priorité reste d’éliminer une cause infectieuse. Une fois toutes les données recueillies, une prescription raisonnée d’examens complémentaires pourra être proposée.
Les objectifs de cette démarche sont d’arriver à un diagnostic étiologique, d’évaluer la sévérité des manifestations, puis de définir une stratégie thérapeutique adaptée.

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L’objectif du traitement de l’uvéite est d’abord de soulager les symptômes, restaurer la vue et prévenir toute perte de vision. Le traitement a également pour but de supprimer l’inflammation afin d’éviter les complications liées à l’épisode aigu de l’uvéite ou celles secondaires à l’inflammation chronique. Il faut également tenir compte des effets secondaires possibles des traitements. C’est ainsi que la dose minimale efficace sera recherchée.
Devant une uvéite pédiatrique, il convient de chercher une éventuelle maladie sous-jacente et de la diagnostiquer assez tôt. Le traitement doit être débuté rapidement et le suivi suffisamment rapproché. Les traitements des uvéites diffèrent selon l’âge du patient, la nature infectieuse ou non, la localisation anatomique et le degré de gravité. L’avènement des biothérapies a complétement transformé la prise en charge des uvéites pédiatriques.

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Les kératites infectieuses bactériennes, mycotiques et amibiennes sont un motif fréquent de consultations aux urgences. Leur nombre est en constante augmentation ces dernières années, avec une croissance préoccupante des abcès d’origine mycotique. Elles représentent une des principales causes de cécité unilatérale dans le monde à cause des cicatrices cornéennes qu’elles induisent.
Le port de lentilles de contact souples est la principale cause d’abcès de cornée, avec une prédominance des abcès bactériens et notamment à Pseudomonas aeruginosa. Le diagnostic microbiologique reste difficile, bien que l’amélioration des techniques d’analyse permette une identification du germe en cause dans plus de 60 % des cas.
Un traitement doit être débuté en urgence, initialement orienté par la clinique, et doit être réévalué en cas de mauvaise évolution ou selon les résultats des prélèvements. Une hospitalisation reste nécessaire en cas de signes de gravité.

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En pratique courante, l’OCT-angiographie (OCT-A) est très utile pour le suivi de certaines pathologies qui sont difficiles à diagnostiquer sans ce dernier : les néovaisseaux choroïdiens quiescents, ceux associés aux choriorétinopathies séreuses centrales, les télangiectasies maculaires de type 2. La présence de nombreux artéfacts liés à la technique elle-même limite encore grandement son utilisation dans trop de cas pour pouvoir se passer du reste de l’imagerie, en particulier l’angiographie à la fluorescéine. L’OCT-A fait donc partie de l’imagerie multimodale mais ne remplace pas l’imagerie classique.
Son apport pourrait être plus essentiel si, dans le futur, la technique évolue, avec une résolution des artéfacts, une rapidité accrue d’analyse et un champ d’analyse plus grand permettant sans doute de modifier le suivi des maladies ischémiantes, en particulier la rétinopathie diabétique.

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L’intelligence artificielle est une branche de l’informatique qui a pour but de mimer l’intelligence humaine. De nombreuses applications ont vu le jour ces dernières années en médecine et en particulier dans l’imagerie. Le diagnostic du glaucome faisant appel à l’imagerie multimodale, il va de soi que l’intelligence artificielle présente de nombreuses applications dans ce domaine.
Le glaucome reste une pathologie largement sous-diagnostiquée, malgré des modifications structurales et fonctionnelles précoces qui pourraient être décelées par les algorithmes d’intelligence artificielle les plus fins. Cet article permet de faire le point sur ce que l’intelligence artificielle est capable ou non de faire à ce jour et sur ses possibles applications concrètes dans les années à venir.

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