Revue de presse

Revue de presse
0

Devant un patient qui présente de simples drusen séreux, le discours habituel de l’ophtalmologiste se veut rassurant. On explique régulièrement que les drusen traduisent un défaut d’élimination du matériel des photorécepteurs qui s’accumule sous l’épithélium pigmentaire (EP), d’ailleurs à relative distance des photorécepteurs, ce qui explique l’absence de conséquence sur l’acuité visuelle. Pourtant, il n’est pas rare qu’à ce moment le patient signale quelques difficultés en vision mésopique, le “besoin de davantage de lumière pour lire” [1, 2].

Revue de presse
0

Depuis plusieurs années, l’équipe du Pr Ursula Schmidt-Erfurth à Vienne, en Autriche, a développé un service d’analyse des images (Ophthalmic Image Analysis, OPTIMA) associé à un laboratoire élaborant des applications de l’intelligence artificielle pour la rétine (CD AIR) [1]. Une série de publications montre les possibilités d’utilisation de l’intelligence artificielle (AI) pour optimiser et même automatiser l’analyse des images d’OCT des patients avec différentes formes de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) [2-4].

Revue de presse
0

Chez le myope fort, l’amincissement de la choroïde a été corrélé avec l’importance de l’anomalie de réfraction [1]. Dans certains cas, la choroïde semble presque absente, laissant voir en OCT ou en angiographie les gros vaisseaux choroïdiens avec les artères qui se distinguent des veines dont le trajet est plus rectiligne.

Revue de presse
0

L’EMAP, ou extensive macular atrophy with pseudodrusen, est une entité décrite en 2009 par le
Pr Christian Hamel [1], associant des plages d’atrophie maculaire bilatérales et symétriques à grand axe vertical impliquant rapidement la fovéa, des pseudodrusen réticulés (subretinal drusenoid deposits) et des migrations pigmentaires en “paving stone” en extrême périphérie. La pathologie concerne des adultes de la cinquantaine et l’étiologie de cette dystrophie rétinienne sévère reste indéterminée.

Revue de presse
0

L’évaluation du pronostic visuel ou du pronostic évolutif des lésions de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) a longtemps reposé sur l’examen en biomicroscopie ou sur l’examen de photographies du fond d’œil [1]. Les premières générations d’OCT avaient déjà permis de retrouver les lésions observées en biomicroscopie et d’apporter une notion quantitative qui manquait à l’examen du fond d’œil. Dans un second temps, l’amélioration des systèmes a aussi permis d’identifier des lésions non accessibles à l’examen clinique mais constituant des marqueurs évolutifs précoces de la maladie. Le groupe d’experts en imagerie CAM (Classification of Atrophy Meeting) a pu identifier des marqueurs évolutifs de la DMLA basés sur les images d’OCT, en particulier le volume des drusen, la quantification des pseudodrusen réticulés et les foci hyperréflectifs intrarétiniens (HRF) [2].

Revue de presse
0

Depuis quelques années, les données scientifiques s’accumulent pour rassurer la communauté des ophtalmologistes vis-à-vis d’une éventuelle toxicité rétinienne de l’exposition à la lumière ambiante ou artificielle dans des conditions “normales”. Dans ce contexte, il est étonnant de voir certains de nos contemporains avec des verres bloquant la lumière bleue au prétexte qu’ils utilisent un ordinateur, ou de voir que l’Académie de médecine recommande le port de lunettes filtrant les bleus chez les adolescents [1].

Revue de presse
0

Deux essais avec tirage au sort et groupe témoin ont récemment démontré l’efficacité de la thérapie photodynamique (PDT) en demi-dose pour résoudre le décollement séreux rétinien (DSR) et améliorer les performances visuelles des patients présentant une choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC) chronique. D’une part, l’étude PLACE a montré la supériorité de la PDT à demi-dose par rapport au traitement laser micropulse infraclinique [1], d’autre part l’étude SPECTRA a montré que l’efficacité de la PDT à demi-dose était nettement supérieure au traitement oral par éplérénone [2].

Revue de presse
0

La Food and Drug Administration (FDA) vient d’accorder un agrément pour le pegcetacoplan, un inhibiteur du complément commercialisé par Apellis Pharmaceuticals [1]. L’assertion selon laquelle il n’existe pas de traitement actuellement disponible pour l’atrophie géographique est donc devenue caduque au début de l’année 2023 (fig. 1) !

Revue de presse
0

L’optique adaptative (OA) est une technologie qui détecte et corrige les aberrations optiques induites dans une cible afin d’obtenir des images haute résolution. En ophtalmologie, les aberrations oculaires proviennent principalement du film lacrymal, de la cornée et du cristallin. L’OA a été successivement associée à l’imagerie conventionnelle du fond de l’œil [1], à l’ophtalmoscopie confocale à balayage laser (SLO) [2] et à l’OCT [3] pour atteindre des performances au niveau cellulaire [4].