L’utilisation des anti-VEGF pour le traitement des néovaisseaux choroïdiens de la DMLA est devenue courante vers le milieu des années 2000, avec la mise à disposition de l’Avastin puis, rapidement, du Lucentis. Les essais cliniques MARINA et ANCHOR ayant validé le Lucentis ont bien montré l’amélioration de l’acuité visuelle moyenne des patients inclus, et les résultats de ces essais ont été confirmés par les études CATT, IVAN et GEFAL. Pourtant, le budget important des anti-VEGF pour les systèmes de soins amène régulièrement des questions concernant l’efficacité de ces anti-VEGF en pratique clinique courante et des questions concernant le prix des médicaments [1].