Revue de presse

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À l’époque où la photocoagulation était le seul traitement -disponible des néovaisseaux choroïdiens de la DMLA, pour les atteintes du second œil, il était habituel d’adresser le patient en réadaptation basse vision 3 mois après la photocoagulation. Le délai de 3 mois corres-pond à la complétion progressive du scotome et à la stabilisation peut-être définitive de la lésion.

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Les auteurs de cette méta-analyse évaluent le rôle des injections intravitréennes (IVT) répétées d’anti-VEGF vis-à-vis d’une éventuelle élévation de la pression intraoculaire (PIO). Dans les études princeps MARINA et ANCHOR [1, 2], aucune élévation prolongée de la pression intraoculaire n’avait été notée durant les 2 ans du suivi (en dehors des brèves majorations de la PIO au décours immédiat des injections). Depuis, plusieurs études ont montré des augmentations plus prolongées de la PIO chez des patients atteints de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), traités de façon régulière par IVT d’anti-VEGF.

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Depuis la publication en 1970 de l’article de Krill et Archer sur les pseudo-histoplasmoses oculaires [1], de très nombreux travaux ont décrit des tableaux cliniques assez similaires mais sous des noms différents. C’est en 2013 que Essex, Wong, Jampol, Dowler et Bird écrivent à 5 un éditorial de 4 pages dans Retina pour regrouper, sous une nomenclature unique, la quinzaine d’affections [2]. Les auteurs distinguent, d’une part, les foyers multiples vus le plus souvent chez des sujets fé-minins avec une discrète myopie (et un épisode d’inflammation du vitré ou du segment antérieur qui a pu passer inaperçu) et, d’autre part, les foyers survenant dans un contexte de maladie générale (infection [tuberculose, brucellose, coccidiomy-cose, candidose et autres infections fungiques, histoplasmose…] ou maladie systémique [sarcoïdose…]).

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Il s’agit d’une étude rétrospective cas-témoins reprenant les dossiers d’une série consécutive de patients traités par injec-tions intravitréennes d’anti-VEGF (ranibizumab, bevacizumab, ou aflibercept), pour une variété de maladies vasculaires rétiniennes dans un centre d’exercice libéral (Wills Eye Hospital, Pennsylvanie) entre le 1er janvier 2009 et le 1er octobre 2012, ont été inclus. Le nombre total de patients et le nombre de cas d’endophtalmie ont été déterminés à partir de l’examen des codes de facturation et des dossiers administratifs de la clinique. Les cas d’endophtalmie ont été confirmés par l’examen des dossiers des patients. Les auteurs ont comparé l’incidence des endophtalmies entre une période de 28 mois, lorsque des antibiotiques topiques étaient été prescrits de manière systématique après l’IVT, et une période de 9 mois, lorsque les antibiotiques n’étaient plus prescrits. Les patients traités au cours d’une période de transition de 8 mois ont été exclus de l’étude.

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L’utilisation de la voie intravitréenne pour l’administration de divers principes actifs a vu une augmentation quasi exponentielle depuis une quinzaine d’années. En 2008, d’après les données du Medicare, on relevait déjà environ 1 million d’injections intravitréennes (IVT) aux États-Unis [1]. Actuellement, on peut estimer que plus de 2 millions d’IVT sont réalisées tous les ans sur la planète [2]. La complication la plus redoutée des IVT reste la survenue d’une endophtalmie parce qu’elle peut conduire à la perte fonctionnelle de l’œil. L’incidence des endophtalmies a augmenté avec la généralisation des injections, et l’IVT est même devenue la seconde cause d’endophtalmie après la chirurgie de la cataracte [3]. La répétition nécessaire des injections d’anti-VEGF ou de dérivés corticoïdes contraste bien sûr avec la chirurgie de la cataracte. Les taux -d’endophtalmie après injections intravitréennes (IVT) varient beaucoup selon les publications entre 1/60 et 1/14 000 [4].

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L’angiographie à la fluorescéine a surtout été popularisée à partir de 1961, peu après la publication de Novotny et Alvis dans Circulation [1]. L’examen est habituellement considéré comme le standard absolu pour l’imagerie des vaisseaux rétiniens. Le colorant circule rapidement après injection intravitréenne et l’excitation par une lumière bleue permet de recueillir le rayonnement fluorescent vert du colorant pré- sent dans les vaisseaux rétiniens. La transparence de la rétine pour les rayonnements du spectre visible implique a priori la visualisation de l’ensemble des vaisseaux perfusés.

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Les drusen sont des dépôts sous-rétiniens globalement considérés comme un marqueur de la DMLA, ou tout au moins de l’âge. Un défaut de résorption à travers une membrane de Bruch qui perd progressivement sa perméabilité est généralement présenté comme un élément important de leur pathogénie [1].

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