Métabolisme

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L’orbitopathie dysthyroïdienne (OT) est une affection auto-immune survenant dans un contexte de dysthyroïdie, le plus souvent dans le cadre d’une maladie de Basedow. Elle altère la qualité de vie des patients, est plus fréquente chez la femme, et demande une prise en charge associant endocrinologues et ophtalmologistes. L’examen clinique apprécie l’activité de la maladie sur l’existence et l’importance des signes inflammatoires, et la sévérité, fonction des désordres fonctionnels et cosmétiques. Dans tous les cas, le traitement est médical et associe l’équilibre de la fonction thyroïdienne, l’arrêt du tabac et des mesures locales (traitements lubrifiants, soins oculaires). S’il existe une inflammation importante, le traitement repose sur la corticothérapie, actuellement prescrite préférentiellement par voie veineuse et dont les modalités ont été établies par l’EUGOGO. Les formes graves sont plus fréquentes chez les hommes âgés et les fumeurs. Le traitement des séquelles fonctionnelles et cosmétiques est envisagé sur des formes non inflammatoires après 6 mois d’équilibre de la fonction thyroïdienne

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Les indications de la chirurgie dans l’œdème maculaire diabétiques sont rares mais importantes à connaître. Il s’agit des cas avec anomalies de l’interface vitréorétinienne, ou plus rarement en l’absence de composante tractionnelle, après échec des autres traitements. Même si l’on s’oriente vers un traitement chirurgical de l’œdème, il est important de toujours s’assurer du contrôle optimal des facteurs systémiques (glycémie, pression artérielle et lipidémie). Par ailleurs, les nouvelles thérapeutiques en injection intravitréenne (anti-VEGF ou corticoïdes) peuvent parfois être proposées en complément de la chirurgie.

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Les conjonctivites perannuelles ne sont pas les manifestations allergiques les plus fréquemment observées par l’ophtalmologiste. Conséquence habituelle d’une hypersensibilité immédiate, leur symptomatologie est souvent associée à une rhinite et/ou un asthme, ce qui invite le patient à consulter son médecin généraliste ou son pédiatre plutôt que l’ophtalmologiste.
Il faut cependant garder à l’esprit que leur prévalence ne cesse de croître. Les conjonctivites perannuelles peuvent être intermittentes ou persistantes. Cependant, une succession d’allergènes d’exposition saisonnière peut donner une manifestation perannuelle alors qu’un pic d’allergène au sein d’une exposition perannuelle peut entraîner des manifestations saisonnières.
Le bilan étiologique est donc capital et doit conduire à un traitement étiologique basé sur l’éviction et/ou la désensibilisation. La prise en charge symptomatique d’une conjonctivite perannuelle peut être très proche, pour ne pas dire identique, à celle d’une conjonctivite saisonnière.