Imagerie

Imagerie
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En France, l’Eylea® (aflibercept ou VEGF-Trap) sera disponible dans quelques mois, après les discussions sur le prix de commercialisation en fonction de l’évaluation du service médical rendu. Pour mémoire, la molécule a reçu un agrément en novembre 2011 aux États-Unis. La situation est cependant un peu particulière aux États-Unis parce que les prescriptions de bevacizumab (Avastin®) représentent une part importante dans l’utilisation des anti-VEGF, en grande partie en raison du mode de remboursement des molécules.

DMLA
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L’avènement de processeurs informatiques rapides et le développement de systèmes optiques originaux tels que celui de l’OCT ou celui des HRA ont favorisé le développement de systèmes d’imagerie de la rétine. Ces progrès ont d’ailleurs été associés à l’amélioration de nos possibilités de traitement des néovaisseaux de la DMLA.
Il est utile de préciser la place de nos images pour continuer à les interpréter dans un contexte de sémiologie clinique et de perspective thérapeutique.

Imagerie
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La généralisation progressive des images rétiniennes numérisées a profondément modifié la pratique de l’ophtalmologie. Il existe un large choix d’appareils d’imagerie qui ont tous leurs caractéristiques propres. Deux grandes classes d’imageurs peuvent être distinguées selon le principe technique :
– les imageries en photographie numérique (contact ou non contact) ;
– les imageries par balayage laser.
Actuellement, seule la technique par balayage laser permet d’accéder à des images grand champ.

Glaucome
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Les différentes techniques d’imagerie optiques ou ultrasonores permettent une analyse précise, reproductible et non invasive des différentes structures du segment antérieur de l’œil. Dans le domaine du glaucome, ces méthodes d’imagerie permettent d’obtenir des informations précieuses et parfois indisponibles lors de l’examen clinique biomicroscopique, et possèdent de ce fait de nombreuses applications. Une des principales indications est l’analyse morphologique, biométrique et éventuellement dynamique de l’angle iridocornéen, permettant de diagnostiquer certaines formes étiologiques de fermeture de l’angle telles que le syndrome d’iris plateau, d’aider à estimer le risque de fermeture de l’angle, notamment en évaluant le comportement de l’iris en mydriase, et donc d’aider à sélectionner les yeux devant bénéficier d’une iridotomie laser. Ces méthodes d’imagerie peuvent également aider au suivi après chirurgie filtrante ou intervention laser, permettant par exemple d’étudier la morphologie interne des bulles de filtration, de vérifier le bon positionnement d’éventuels implants ou drains, et d’évaluer les modifications morphologiques induites par une iridotomie ou une iridoplastie laser.