DMLA

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La lumière bleue peut induire des lésions rétiniennes par interaction avec la lipofuscine dont le pic d’absorption se situe à 460 nm. Une irradiation rétinienne excessive dans le spectre de la lumière visible génère également des lésions rétiniennes. Les études épidémiologiques suggèrent qu’une exposition cumulée à la lumière solaire pourrait favoriser la survenue d’une DMLA. Qu’en est-il du risque lié à l’exposition à des lumières artificielles ? En particulier, les diodes électroluminescentes (LED) blanches, dont le spectre d’émission comporte un pic dans le bleu et des luminances très élevées, doivent être utilisées avec précaution. Des règles d’utilisation doivent être diffusées afin d’en limiter les risques.

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Il nous est apparu utile de faire, tout d’abord, une mise au point sur les données récentes en épidémiologie et en génétique de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Les données nouvelles en génétique changent radicalement notre perception des DMLA, beaucoup plus homogènes sur le plan génétique qu’elles ne pouvaient le paraître sur le plan clinique. Bien entendu, il s’agit d’affections multifactorielles, à la fois polygéniques et environnementales.

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Comprendre et connaître l’épidémiologie de la DMLA fait partie intégrante de la prise en charge des patients présentant une DMLA. Cela permet de mieux comprendre les facteurs de risques environnementaux et génétiques afin de développer des stratégies thérapeutiques préventives mais aussi curatives.
Axées au départ sur les populations des pays développés, les connaissances épidémiologiques de la maladie dans d’autres populations, en particulier les populations asiatiques, sont particulièrement utiles pour mieux appréhender certains facteurs de risques.
En France, les données épidémiologiques sont comparables à celles des autres pays développés. En se basant sur des projections statistiques, il est raisonnable de penser que le nombre de cas de DMLA va doubler d’ici 30 ans.

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La DMLA est une maladie multifactorielle et polygénique combinant des facteurs de risque environnementaux (tabac, nutritionnels…) à des facteurs liés au mode de vie et à des facteurs génétiques.
La part des facteurs génétiques dans la prédisposition à développer la maladie est prépondérante car la combinaison de deux facteurs génétiques majeurs (CFH et HTRA1/ARMS2) expliquerait environ 50 à 60 % des cas. En outre, ces facteurs génétiques sont parfois associés à des formes particulières de la maladie.
L’ensemble de ces caractéristiques aura sans doute pour conséquence une approche personnalisée de la maladie et des patients souffrant de DMLA.

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L’avènement de processeurs informatiques rapides et le développement de systèmes optiques originaux tels que celui de l’OCT ou celui des HRA ont favorisé le développement de systèmes d’imagerie de la rétine. Ces progrès ont d’ailleurs été associés à l’amélioration de nos possibilités de traitement des néovaisseaux de la DMLA.
Il est utile de préciser la place de nos images pour continuer à les interpréter dans un contexte de sémiologie clinique et de perspective thérapeutique.

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Le début de l’année 2010 a été marqué par l’optimisation des protocoles d’utilisation du ranibizumab. L’arrivée prochaine de nouveaux traitements va bénéficier de la maturité acquise par les protocoles de retraitement.
Cet article se propose d’aborder les différents produits et protocoles de traitement de la DMLA exsudative à la disposition de l’ophtalmologue, d’exposer ensuite les enjeux du suivi médical en vue d’éviter de passer à côté d’une récidive éventuelle, et enfin, de présenter les nouvelles techniques, tels l’IVT et le laser, ainsi que les traitements de demain.

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La DMLA atrophique est une pathologie fréquente et cécitante du sujet âgé, pour laquelle un examen clinique et paraclinique permet de faire le diagnostic. Des logiciels de traitement d’images permettent de déterminer la vitesse d’évolution de la surface atrophique. Les compléments alimentaires permettent de réduire actuellement l’évolution de la maladie.
Cependant, aucun traitement n’est actuellement disponible. Des molécules sont actuellement en étude.

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En France, dans le domaine de la DMLA, l’année 2012 a certainement été marquée par l’optimisation progressive de nos schémas de traitement par Lucentis et en même temps par une expectative vis-à-vis de l’Eylea, disponible aux Etats-Unis depuis décembre 2011. Les rythmes fixes “proactifs” de traitement utilisés aux Etats-Unis pour ce dernier anti-VEGF viendront prochainement rencontrer nos habitudes de prise en charge “réactives”, très influencées par les contrôles en imagerie.

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L’OCT en face est une nouvelle approche d’imagerie en OCT qui permet d’associer le SD-EDI-OCT et l’analyse en SLO confocal. Les images en face (C-scan) sont reconstruites à partir de B-scan en SD-EDI-OCT et vont nous permettre une segmentation dans les divers plans de la rétine, de la choroïde et des néovaisseaux choroïdiens (NVC) dans la DMLA.
Nous avons analysé les OCT en face d’une série de 40 patients consécutifs présentant une DMLA exsudative de type DEP vascularisé. Dans 31 cas sur 40, le trajet hyperréflectif des néovaisseaux est visualisé au sein du DEP-FV, avec troncs et ramifications vasculaires. Le SD-OCT en mode EDI et en face peut montrer des signes directs de néovascularisation choroïdienne au sein du DEP-FV. Ces NVC deviennent visibles pour la première fois en OCT, et sans injection de colorant.

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L’œil ne serait-il pas le miroir de l’alimentation ? Si le rôle de la nutrition semble majeur dans la survenue de la DMLA, il est moins connu pour d’autres segments et pathologies oculaires. Or le rôle du stress oxydatif et de ses facteurs métaboliques (index glycémique et charge glycémique) et nutritionnels (vitamine C notamment) semble important. Bien que les preuves définitives manquent encore pour des nutriments spécifiques, une approche globale de la nutrition est sans doute une voie intéressante. Concernant le glaucome, les données sont complexes et feraient intervenir, selon les stades de la maladie, le rapport oméga 3/oméga 6. Les pathologies du vitré, la rétinopathie diabétique impliquent la glycation et la glyco-oxydation. La symptomatologie de l’œil sec est modulée par les acides gras essentiels. Quant à la rétinite pigmentaire, elle peut être améliorée par la vitamine A et les oméga 3 à forte dose.