Auteur Mathis T.

Service d’Ophtalmologie, Hôpital de la Croix-Rousse, LYON.

Congrès
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La Société française de la rétine s’est réunie lors de sa journée nationale les 20 et
21 janvier 2024 à l’Espace Saint Martin à Paris. La décision de consacrer une session à l’intelligence artificielle s’est imposée, face à l’importance croissante de cet aspect dans notre pratique quotidienne et les changements potentiels qu’il implique. L’ensemble des communications du congrès peut être visionné en replay sur le site internet : www.sfretine-online.fr

Revue Francophone des Spécialistes de la Rétine
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L’œdème maculaire diabétique (OMD) demeure l’une des principales causes de déficience visuelle chez les patients atteints de diabète sucré. L’étude PHAKIDEX montre que l’implant de dexaméthasone (DEX-i) améliore l’acuité visuelle et réduit l’épaisseur maculaire chez les patients diabétiques, qu’ils aient ou non un cristallin. Malgré un risque accru de cataracte chez ceux ayant un cristallin, la fonction visuelle reste préservée et la cataracte peut être gérée par une chirurgie planifiée. La sécurité du DEX-i est similaire entre les patients avec et sans cristallin.

Revues Générales
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Depuis la commercialisation des anti-VEGF dans le traitement de la DMLA néovasculaire, le pronostic fonctionnel de la maladie s’est considérablement amélioré. Néanmoins, pour un certain nombre de patients, l’évolution est toujours péjorative malgré un traitement bien mené. En effet, l’atrophie rétinienne, qui fait suite à la neurodégénérescence présente dans la DMLA, peut grever l’acuité visuelle. De plus, certains patients peuvent présenter une réaction fibreuse importante liée au néovaisseau, mais non maîtrisable par les anti-VEGF actuels. Alors que ces dernières années, de nombreux travaux se sont penchés sur le versant atrophique de la DMLA, aboutissant à la validation récente des premiers traitements pour cette forme, très peu d’avancées concrètes ont été réalisées pour expliquer et traiter la fibrose. Des thérapeutiques ont été évaluées mais ont échoué à prouver leur efficacité. Cet article fait le point sur la fibrose faisant suite à une DMLA néovasculaire, afin de mieux comprendre son apparition et ses enjeux.

Revue Francophone des Spécialistes de la Rétine
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Le syndrome d’Irvine-Gass représente la première cause de baisse de vision après chirurgie de la cataracte. Son diagnostic est souvent simple, une angiographie à la fluorescéine doit néanmoins être réalisée en cas de forme atypique.
Le traitement curatif n’est pas consensuel. On utilisera en première intention des anti-inflammatoires non stéroïdiens locaux, parfois associés à des corticostéroïdes topiques et de l’acétazolamide. En cas d’échec, il faut avoir recours aux corticoïdes injectés en périoculaire ou en intravitréen. Dans les formes réfractaires, un traitement par injections d’anti-VEGF ou par immunomodulateur type interféron ou immunosuppresseur type anti-TNF doit se discuter.

Revues Générales
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La rétinite toxoplasmique est l’uvéite postérieure la plus fréquente chez le sujet immunocompétent. Ses caractéristiques cliniques et son comportement sur les examens d’imagerie sont bien connus et permettent d’arriver au diagnostic sans confirmation biologique de l’infection.
Lorsque l’aspect clinique ou l’évolution de la maladie est atypique, une ponction de chambre antérieure peut être réalisée afin de rechercher une réaction immunitaire dirigée vers le parasite. Le traitement de la maladie est bien codifié et il associe anti-parasitaire et anti-inflammatoire jusqu’à guérison du foyer infectieux.
Ces traitements systémiques, non dénués d’effets secondaires, ne sont pas forcément recommandés chez tous les patients, et une évaluation du rapport bénéfice/risque doit être réalisée avant toute prescription.

Revues Générales
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De nombreuses maladies infectieuses peuvent être à l’origine d’une atteinte de la rétine. Les rétinites peuvent être isolées ou associées à des atteintes d’autres segments oculaires. Elles peuvent aussi bien atteindre les sujets immunodéprimés que les sujets immunocompétents.
Les étiologies les plus fréquentes sont la toxoplasmose, affection liée à un parasite, les herpès virus, la syphilis et la tuberculose.
Les caractéristiques cliniques et paracliniques des rétinites nous permettent la plupart du temps d’identifier les germes et d’instaurer un traitement adapté.