Depuis la commercialisation des anti-VEGF dans le traitement de la DMLA néovasculaire, le pronostic fonctionnel de la maladie s’est considérablement amélioré. Néanmoins, pour un certain nombre de patients, l’évolution est toujours péjorative malgré un traitement bien mené. En effet, l’atrophie rétinienne, qui fait suite à la neurodégénérescence présente dans la DMLA, peut grever l’acuité visuelle. De plus, certains patients peuvent présenter une réaction fibreuse importante liée au néovaisseau, mais non maîtrisable par les anti-VEGF actuels. Alors que ces dernières années, de nombreux travaux se sont penchés sur le versant atrophique de la DMLA, aboutissant à la validation récente des premiers traitements pour cette forme, très peu d’avancées concrètes ont été réalisées pour expliquer et traiter la fibrose. Des thérapeutiques ont été évaluées mais ont échoué à prouver leur efficacité. Cet article fait le point sur la fibrose faisant suite à une DMLA néovasculaire, afin de mieux comprendre son apparition et ses enjeux.