
Atrophie géographique et pegcetacoplan : faut-il traiter plus tôt ?
Dans le rapport de 2007 de la Société Française d’Ophtalmologie, le Pr Soubrane définissait la DMLA comme “une atteinte maculaire tardive multifactorielle, apparaissant sur un terrain génétiquement prédéterminé, dont l’expression clinique est fonction de facteurs additionnels et environnementaux”. Depuis une dizaine d’années, l’aspect génétique de la DMLA est progressivement apparu comme un élément majeur : on considère que son héritabilité est d’environ deux tiers, bien plus que pour d’autres maladies systémiques comme le diabète ou les pathologies cardiovasculaires ou oculaires comme le glaucome et la myopie. Cet aspect génétique est aussi rendu complexe par le nombre de variants impliqués dans la pathogénie de la DMLA.