Auteur Desmettre T.

Centre de Rétine Médicale, MARQUETTE-LEZ-LILLE, Service d’Ophtalmologie, Hôpital Lariboisière, PARIS.

Vitré
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Les modifications de la structure du vitré liées au vieillissement expliquent sa liquéfaction progressive, le décollement du vitré, et parfois certaines complications rétiniennes.
Avec l’âge, le volume du vitré diminue, les fibres s’épaississent et sont progressivement entourées d’un vitré liquéfié. Cette séquence de changements résulte principalement d’une réorganisation progressive de l’acide hyaluronique et des réseaux de collagène sous l’influence du stress oxydatif.
En clinique, ce sont surtout les modifications du vitré associées à l’âge qui importent parce qu’elles expliquent les modalités du décollement postérieur du vitré (DPV), son retentissement éventuel sur les tissus avoisinants, la rétine et le cristallin.

Revue de presse
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Les principaux facteurs de risque de la DMLA sont l’âge, le tabagisme, l’hypertension artérielle et les antécédents familiaux. D’autres facteurs ont été mis en évidence de façon un peu moins certaine, il s’agit des antécédents cardiovasculaires, de l’exposition au soleil, de l’alimentation pauvre en lutéine et zéaxanthine ou d’une manière générale en anti-oxydants, et au contraire des alimentations riches en graisses saturées. Les facteurs liés à l’inflammation ont été associés un peu plus récemment à la DMLA. Les drusen sont en effet riches en immunoglobulines et en facteurs du complément. C’est en 2005 que plusieurs études indépendantes ont montré le rôle du polymorphisme du facteur H du complément dans la maladie. Le défaut d’une protéine de régulation du complément provoquant en quelque sorte un emballement de réactions inflammatoires chroniques impliqué dans la maladie.

Revue de presse
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Plusieurs auteurs ont déjà montré l’importance d’un délai court entre le diagnostic des néovaisseaux choroïdiens de la DMLA et le début du traitement [1, 2]. L’arrivée des néovaisseaux sous la neurorétine et surtout l’œdème, le décollement séreux rétinien (DSR) qui leur sont associés provoquent des lésions rétiniennes qui sont majorées avec le temps et la survenue d’une fibrose. Le risque de survenue d’une hémorragie sous-rétinienne augmente également avec le temps. L’importance des lésions rétiniennes explique logiquement le pronostic visuel. On peut rappeler que la croissance des néovaisseaux choroïdiens de la DMLA a été estimée entre 10 et 18 µm par jour [3, 4]. Le temps semble donc jouer un rôle essentiel dans la progression des lésions rétiniennes associées aux néovaisseaux choroïdiens de la DMLA.

Revue de presse
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Les néovaisseaux choroïdiens liés à la myopie forte représentent la seconde cause de néovascularisation après la DMLA. Ils représentent 4 à 10 % des néovaisseaux choroïdiens. Chez le sujet de moins de 50 ans, ces néovaisseaux du myope fort représentent même la première cause de néovascularisation choroïdienne [1].

Revue de presse
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La réalisation de photocoagulations dans les parages immédiats de la fovéola est parfois rendue difficile par le repérage des lésions ou les discrets mouvements du patient. L’expérience aide à compenser ces deux éléments, mais pour des lésions visibles surtout en angiographie telles que le point de fuite d’une choriorétinopathie séreuse centrale, les microanévrysmes diffusants d’un œdème focal du diabétique ou pour des télangiectasies maculaire idiopathiques de type I, le repérage précis comparant l’aspect du fond d’œil sur la lampe à fente du laser avec un cliché d’angiographie est parfois long et peut manquer de précision.

Revue de presse
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Les résultats à deux ans de l’étude CATT ont fait l’objet fin avril d’une publication électronique avant impression. L’étude reprend le schéma initial avec 4 groupes de traitement suivant l’anti-VEGF utilisé (Lucentis ou Avastin) et le rythme d’administration (mensuel strict ou PRN). En outre, les patients qui avaient été traités en mensuel strict pendant la première année (que ce soit avec du Lucentis ou avec de l’Avastin) ont été répartis par tirage au sort entre un groupe poursuivant une administration mensuelle et un groupe PRN.

L’Année ophtalmologique 2011
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L’année 2011 et ce début d’année 2012 n’ont probablement pas été aussi révolutionnaires que l’année 2005 qui avait été doublement marquée par l’avènement des anti-VEGF en intravitréen et par l’identification du polymorphisme du facteur H du complément. L’année 2011 n’a pas non plus été aussi marquante en imagerie que 2003 qui avait vu arriver l’OCT Stratus ou 2007 avec les OCT spectraux.

En revanche, l’année 2011 nous semble être une année de tendances avec trois événements concernant la DMLA qui ont d’ailleurs chacun été repris par la presse grand public et ont suscité de nombreuses questions de nos patients. En 2011, ont été publiés les résultats à 1 an de l’étude CATT comparant l’Avastin et le Lucentis. Cette année a également vu la publication des résultats des études VIEW 1 et VIEW 2 rapidement suivies d’un agrément FDA pour le VEGF-Trap (Eylea), un nouvel anti-VEGF. Enfin, nous avons tous dû répondre aux interrogations de nos patients concernant la greffe de cellules souches embryonnaires chez une patiente présentant une forme atrophique de DMLA…

Photothèque
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Monsieur G., né en 1961, présente un diabète II connu depuis l’âge de 11 ans. L’hémoglobine glyquée est mesurée à 6,5 % et la pression artérielle est habituellement à 13/8 mmHg. Monsieur G. présente par ailleurs une myopie de 5 dioptries à gauche. L’acuité visuelle est mesurée à 2/10 de loin, Parinaud 4 de près de ce côté gauche. Le patient n’a cependant pas ressenti de baisse récente des performances visuelles.