Auteur Desmettre T.

Centre de Rétine Médicale, MARQUETTE-LEZ-LILLE, Service d’Ophtalmologie, Hôpital Lariboisière, PARIS.

Revue de presse
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Les néovaisseaux choroïdiens concerneraient 5 % à 10 % des yeux du myope fort et représentent environ 60 % des causes de néovascularisation chez les sujets de moins de 50 ans [1] (fig. 1). L’histoire naturelle de ces néovaisseaux est très généralement médiocre, plus de 80 % des patients ayant une acuité visuelle de 1/10e ou moins 5 ans après le diagnostic des néovaisseaux [2].

Revue de presse
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La vasculopathie polypoïdale idiopathique (VPI) constitue une “forme frontière” de la DMLA [1]. La maladie est caractérisée par la présence de dilatations vasculaires en forme de polypes développées sur un réseau néovasculaire à la partie interne de la choroïde. Le pronostic global de l’affection est souvent considéré comme relativement favorable. Pourtant, les phénomènes exsudatifs associés aux polypes peuvent être à l’origine de baisses des performances visuelles. Surtout, ces polypes peuvent être révélés par des hémorragies sous-rétiniennes parfois importantes. Même si ces hémorragies sont classiquement localisées près de la pupille, leur extension à la zone centrale peut être responsable de baisses de vision sévères.

Rétine
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Au cours des occlusions veineuses rétiniennes, l’évolution spontanée ou avec traitement de l’acuité visuelle reste difficile à prédire. L’œdème maculaire représente cependant la principale cause de baisse d’acuité visuelle et les anti-VEGF, comme les corticoïdes, ont un effet anti-œdémateux important.
Les études qui évaluent la réponse à ces médicaments, en particulier les études avec tirage au sort et groupe témoin – SCORE pour la triamcinolone, GENEVA pour l’implant intravitréen de dexaméthasone et CRUISE pour le ranibizumab –, sont difficiles à comparer entre elles parce qu’elles concernent des populations différentes et qu’elles sont de conception différente.
En pratique, l’acuité initiale, l’importance de l’œdème, la mobilité du patient et la notion de comorbidités telles qu’une cataracte ou un glaucome sont déterminantes pour le choix d’un traitement ou pour une abstention thérapeutique. La prise en charge correspondra à un risque raisonnable chez un patient donné, en fonction du résultat visuel attendu et avec une contrainte adaptée aux possibilités de ce patient.

Revue de presse
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De nombreux arguments suggèrent un rôle pour les acides gras à longue chaîne dans la prévention de la DMLA. En revanche, à l’heure actuelle il n’existe pas d’étude d’intervention multicentre avec tirage au sort et groupe témoin, permettant d’apporter la preuve d’un intérêt clinique des oméga-3 en prévention primaire ou secondaire de la DMLA.

Revue de presse
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La chirurgie de la cataracte est l’une des procédures chirurgicales les plus couramment réalisées sur la planète [1]. Des améliorations constantes des techniques chirurgicales et des équipements ont régulièrement diminué les taux de complications et permis d’accélérer la récupération visuelle [2]. Parallèlement, les attentes ou les exigences des patients ont évolué dans nos pays. La perte de l’accommodation résiduelle, une éventuelle erreur de réfraction sont davantage ressenties par nos patients que par ceux qui étaient opérés il y a une vingtaine d’années. La plupart des études évaluent les résultats de chirurgie de la cataracte sur l’acuité visuelle et la réfraction. Même si ces mesures objectives sont utiles, elles peuvent être un peu décalées par rapport au ressenti du patient. Dans certains cas, l’intérêt d’une chirurgie du second œil peut même être difficile à évaluer. Il est donc intéressant d’évaluer le ressenti des patients après chirurgie.

Métabolisme
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L’ophtalmologie a été la première spécialité à utiliser la photocoagulation, en particulier pour traiter la rétinopathie proliférante des diabétiques. Les ophtalmologistes ont ainsi été les premiers médecins à observer que la technique dépend de nombreux paramètres. La photocoagulation utilise la lumière (caractérisée par sa longueur d’onde, la durée du pulse…) qui est absorbée par la mélanine de l’épithélium pigmentaire (EP). Cette absorption induit la formation d’un gradient de température de part et d’autre de l’EP [1]. L’élévation de température induit à son tour un effet biologique, le dommage thermique. La dénaturation des protéines de la neurorétine explique son blanchiment, comparable à celui de la cuisson de l’albumine du blanc d’œuf [2]. Ainsi, le blanchiment de la neurorétine, observé au fond d’œil lors de la séance de photocoagulation, a été depuis une cinquantaine d’années le marqueur du traitement, implicitement lié à l’effet thérapeutique attendu [3].

Revue de presse
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L’efficacité assez absolue des anti-VEGF sur les néovaisseaux choroïdiens de la DMLA reporte le débat de comparaison des différentes molécules sur les contraintes du traitement et sur la sécurité des molécules [1].

Revue de presse
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Il y a encore quelques années, il était souvent difficile de déterminer par le seul examen clinique si un patient donné présentait un décollement postérieur du vitré (DPV) complet ou partiel. Depuis l’avènement de l’OCT, en particulier de l’OCT spectral (SD OCT), il est facile de repérer la jonction vitréo-maculaire. Les progrès de l’imagerie ont ainsi facilité la compréhension de la séquence d’un DPV, ce qui permet par exemple de mieux comprendre la symptomatologie des patients présentant une minime traction vitréo-maculaire (VMR) [1, 2]. Ces progrès en imagerie permettent également de mieux séparer les aspects physiologiques des aspects pathologiques débutants (fig. 1 à 3).