Auteur Desmettre T.

Centre de Rétine Médicale, MARQUETTE-LEZ-LILLE, Service d’Ophtalmologie, Hôpital Lariboisière, PARIS.

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Depuis une petite dizaine d’années, la nette amélioration du pronostic visuel des néovaisseaux choroïdiens de la DMLA apportée par les anti-VEGF reste un peu altérée par le caractère contraignant des traitements. La meilleure appréhension du pronostic visuel et de ces contraintes par les praticiens facilite beaucoup les explications aux patients et leur adhésion aux injections intravitréennes (IVT) répétées. Cette adhésion est aussi relayée par une communication via les réseaux d’information. Surtout, la bonne adhésion du patient au traitement repose aussi sur une stratégie thérapeutique adaptée aux cas des patients.

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Après une injection intravitréenne (IVT), il est fréquent que l’opérateur remarque un minime reflux mêlant le médicament injecté et du vitré liquéfié [1, 2]. Le massage de la conjonctive à l’aide d’un microsponge ou d’une compresse vise à décaler cette conjonctive du point d’entrée dans la sclère et à faire refluer l’éventuelle issue d’une mèche de vitré. Ce massage n’empêche cependant pas toujours ce reflux qui forme parfois une minime bulle sous-conjonctivale (fig. 1).

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Dans la plupart des pays, l’avènement des anti-VEGF et leur efficacité à diminuer l’œdème maculaire diabétique a largement réduit les indications des photocoagulations. En France, la prise en charge à 100 % des anti-VEGF a probablement accentué cette tendance. Les études RISE et RIDE ont en effet démontré la supériorité d’injections mensuelles de ranibizumab par rapport au placebo pour traiter l’œdème maculaire et améliorer l’acuité visuelle. L’étude RESTORE a montré la supériorité de ces injections par rapport aux traitements par laser [1]. Enfin, l’étude DRCR.net a montré que l’association ranibizumab et laser (immédiat ou retardé) apportait un meilleur résultat visuel que le laser utilisé seul.

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La circulation choroïdienne est responsable de la vascularisation des deux tiers externes de la rétine, sauf au niveau de la zone fovéale où les vaisseaux choroïdiens vascularisent la totalité des couches rétiniennes [1]. Malgré cette importance, l’imagerie de la choroïde reste finalement peu développée par rapport à celle de la rétine.

L’Année ophtalmologique 2013
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En rétine médicale et plus particulièrement dans le domaine de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), l’année 2013 a surtout été marquée par la commercialisation de l’Eylea, son utilisation en routine et le besoin des rétinologues de confronter les résultats des études VIEW avec la réponse des patients qui sont vus au quotidien. La publication des résultats de l’AREDS 2 (age-related eye disease study) représentait également un événement attendu, mais le caractère un peu mitigé et complexe des résultats a rendu plus d’un ophtalmologiste perplexe. Du côté de l’imagerie, comme chaque année, les progrès sont réguliers. L’arrivée de l’OCT swept source et l’implication progressive de l’optique adaptative dans les systèmes d’imagerie sont certainement les éléments notables de l’année.

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Le développement de l’OCT spectral domain (SD) a permis de repérer l’interface vitréo-rétinienne en routine. Par exemple, chez les patients traités par anti-VEGF pour des néovaisseaux de la DMLA, il n’est pas rare d’observer un décollement postérieur du vitré (DPV) incomplet avec la persistance d’une attache du vitré en regard de la région fovéale et/ou de la papille (fig. 1). La réalisation des injections intravitréennes (IVT) perturbe parfois l’interface vitréo-rétinienne et l’on peut observer un DPV qui s’est complété après plusieurs IVT.

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Il est souvent difficile de repérer le moment du passage à la chronicité d’une choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC). La plupart des cas observés au cours de nos consultations évoluent favorablement sans traitement (fig. 1). Pour certains patients au contraire, il est difficile de repérer le moment où le décollement séreux rétinien (DSR) devient délétère pour la neurorétine et où une indication thérapeutique serait souhaitable. Certains patients semblent avoir une segmentation rétinienne bien respectée, un profil fovéolaire normal en regard d’un minime soulèvement séreux dont l’évolution dans le temps est un peu prolongée. Pourtant, la mise à plat du DSR après un traitement révèle régulièrement un certain degré d’atrophie avec une acuité qui ne remonte pas à la valeur normale.

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Les membranes épimaculaires (ou épirétiniennes) (MEM), dites idiopathiques, sont la conséquence d’un processus de gliose, développé sur la surface de la membrane limitante interne. Elles provoquent généralement un syndrome maculaire très progressif associant des métamorphopsies et une baisse d’acuité visuelle.

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Le décollement de rétine rhegmatogène (DRR) est une affection relativement fréquente (1/170 yeux) impliquant un traitement chirurgical rapide. On distingue habituellement les DR épargnant la macula et ceux qui impliquent une baisse d’acuité visuelle parce qu’ils sont étendus à la zone centrale. L’acuité visuelle est d’ailleurs l’élément principal du pronostic visuel des DR. On considère habituellement que pour les DR épargnant la zone centrale, 80 % des yeux récupèrent au moins 5/10e. Pour les DR étendus à la macula, 30 % des yeux récupèrent au moins 5/10e [1].

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Dans notre pratique, nous avons tendance à penser que l’acuité visuelle mesurée au cabinet reflète les performances visuelles du quotidien de nos patients. Pourtant, certains auteurs avaient montré dès les années 1970 des différences notables entre l’acuité mesurée en consultation et celle mesurée au domicile du patient dans ses conditions habituelles d’éclairage [1, 2].

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