Auteur Desmettre T.

Centre de Rétine Médicale, MARQUETTE-LEZ-LILLE, Service d’Ophtalmologie, Hôpital Lariboisière, PARIS.

Revue de presse
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L’utilisation de la voie intravitréenne pour l’administration de divers principes actifs a vu une augmentation quasi exponentielle depuis une quinzaine d’années. En 2008, d’après les données du Medicare, on relevait déjà environ 1 million d’injections intravitréennes (IVT) aux États-Unis [1]. Actuellement, on peut estimer que plus de 2 millions d’IVT sont réalisées tous les ans sur la planète [2]. La complication la plus redoutée des IVT reste la survenue d’une endophtalmie parce qu’elle peut conduire à la perte fonctionnelle de l’œil. L’incidence des endophtalmies a augmenté avec la généralisation des injections, et l’IVT est même devenue la seconde cause d’endophtalmie après la chirurgie de la cataracte [3]. La répétition nécessaire des injections d’anti-VEGF ou de dérivés corticoïdes contraste bien sûr avec la chirurgie de la cataracte. Les taux -d’endophtalmie après injections intravitréennes (IVT) varient beaucoup selon les publications entre 1/60 et 1/14 000 [4].

Revue de presse
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L’angiographie à la fluorescéine a surtout été popularisée à partir de 1961, peu après la publication de Novotny et Alvis dans Circulation [1]. L’examen est habituellement considéré comme le standard absolu pour l’imagerie des vaisseaux rétiniens. Le colorant circule rapidement après injection intravitréenne et l’excitation par une lumière bleue permet de recueillir le rayonnement fluorescent vert du colorant pré- sent dans les vaisseaux rétiniens. La transparence de la rétine pour les rayonnements du spectre visible implique a priori la visualisation de l’ensemble des vaisseaux perfusés.

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Les drusen sont des dépôts sous-rétiniens globalement considérés comme un marqueur de la DMLA, ou tout au moins de l’âge. Un défaut de résorption à travers une membrane de Bruch qui perd progressivement sa perméabilité est généralement présenté comme un élément important de leur pathogénie [1].

Rétine
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La multiplication des publications concernant les rythmes d’injection n’est pas toujours associée à un grand enthousiasme des lecteurs. Pourtant ces articles permettent souvent de modifier et d’améliorer nos pratiques concernant un nombre relativement important de patients.

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Outre le risque faible de survenue d’une endophtalmie, les traitements par anti-VEGF des néovaisseaux de la DMLA pourraient comporter un risque de majoration d’une atrophie géographique (AG) [1].

Rétine
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La comparaison des anti-VEGF disponibles pour injections intravitréennes (IVT) est confrontée à de nombreuses problématiques. Le manque d’homogénéité des études de laboratoire gêne la comparaison des constantes pharmacocinétiques ou des paramètres associés à l’efficacité du blocage du VEGF. Sur le plan clinique, l’hétérogénéité des études ne facilite pas la comparaison de l’efficacité sur des lésions similaires.
Depuis peu, la disponibilité des données du suivi à 96 semaines des études VIEW apporte quelques éléments comparatifs à travers une analyse post hoc. Enfin, l’hétérogénéité encore plus grande des néovascularisations observées en pratique clinique courante chez les patients atteints de DMLA reste un obstacle important pour une comparaison des molécules par les praticiens.
Nous avons cependant tenté de reprendre ici les quelques notions établies pour envisager un comparatif.

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