Depuis la publication en 1970 de l’article de Krill et Archer sur les pseudo-histoplasmoses oculaires [1], de très nombreux travaux ont décrit des tableaux cliniques assez similaires mais sous des noms différents. C’est en 2013 que Essex, Wong, Jampol, Dowler et Bird écrivent à 5 un éditorial de 4 pages dans Retina pour regrouper, sous une nomenclature unique, la quinzaine d’affections [2]. Les auteurs distinguent, d’une part, les foyers multiples vus le plus souvent chez des sujets fé-minins avec une discrète myopie (et un épisode d’inflammation du vitré ou du segment antérieur qui a pu passer inaperçu) et, d’autre part, les foyers survenant dans un contexte de maladie générale (infection [tuberculose, brucellose, coccidiomy-cose, candidose et autres infections fungiques, histoplasmose…] ou maladie systémique [sarcoïdose…]).