Auteur Baillif S.

Service d’Ophtalmologie, Hôpital Pasteur 2, CHU, NICE.

Dossier : Rétinopathie diabétique périphérique
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La rétinopathie diabétique proliférante est responsable de baisses d’acuité visuelle majeures (50 % de baisse d’acuité visuelle sévère à 5 ans en l’absence de traitement).
La photocoagulation panrétinienne (PRP) est le traitement de référence de la rétinopathie diabétique proliférante depuis plus de 40 ans. Elle permet de réduire le taux de perte visuelle sévère à 5 %. Elle s’accompagne d’effets indésirables à type de réduction du champ visuel périphérique, d’une altération de la sensibilité au contraste, ou d’une accentuation d’un œdème maculaire préexistant.
La PRP bénéficie des avancées technologiques avec des lasers efficaces, plus rapides et moins délétères pour la rétine neurosensorielle.

Revues Générales
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La sarcoïdose est une pathologie inflammatoire granulomateuse systémique d’étiologie inconnue. L’atteinte oculaire survient dans 11 à 83 % des cas. Elle est inaugurale dans 20 % des cas et peut précéder les signes généraux de plusieurs années. L’atteinte oculaire est polymorphe avec des lésions pouvant concerner toutes les structures oculaires ainsi que les annexes ou l’orbite.
L’atteinte la plus fréquente reste l’uvéite antérieure aiguë granulomateuse bilatérale. Les opacités vitréennes en œufs de fourmis ou en collier de perles ainsi que la présence de lésions choriorétiniennes périphériques multiples sont aussi évoca-trices du diagnostic. Cependant, l’atteinte ophtalmologique peut être atypique, rendant le diagnostic difficile surtout si elle n’est pas associée à une atteinte systémique.

Revues Générales
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Devant toute pathologie maculaire d’allure exsudative, c’est-à-dire apparemment associée à la présence d’un décollement de l’épithélium pigmentaire et/ou de liquide sous-rétinien et/ou de liquide intra-rétinien, la recherche du diagnostic étiologique doit être soigneuse et s’appuyer sur l’imagerie multimodale. Si un traitement anti-VEGF est instauré et que les résultats sont décevants, le diagnostic initial doit être remis en cause.

Rétine
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La maladie de Coats se caractérise par la présence de télangiectasies rétiniennes idiopathiques responsables d’une exsudation intra- et/ou sous-rétinienne [1]. Les anévrysmes miliaires de Leber, télangiectasies primaires localisées, représentent un stade débutant de la maladie de Coats.