Auteur Bonnin S.

Fondation Rothschild, PARIS.

Dossier : IA, télémédecine et avenir
0

L’OCT est utilisé de façon quotidienne pour évaluer la présence d’exsudation rétinienne. La mesure la plus souvent utilisée pour quantifier la sévérité de l’exsudation est l’épaisseur maculaire centrale, mais celle-ci reflète de façon variable et inexacte le volume de fluide intrarétinien. La détection automatisée du liquide intra- et/ou sous-rétinien pourrait donc être d’une grande aide en pratique clinique, en diminuant le temps d’interprétation des différentes coupes. Et la quantification automatisée de cette exsudation est, elle, un progrès majeur dans la précision de l’interprétation des OCT.
L’utilisation de ces algorithmes permet par ailleurs d’envisager une prédiction de la charge théra­peutique et d’analyser les critères essentiels qui la déterminent.

Congrès
0

Lors du dernier congrès virtuel de la SFO, les laboratoires Horus Pharma ont organisé un symposium au cours duquel les Prs Laurent Kodjikian, Stéphanie Baillif et Frédéric Matonti ont analysé les dernières études à notre disposition concernant l’efficacité et la tolérance de l’implant d’acétonide de fluocinolone dans l’œdème maculaire diabétique (OMD) et tracé des perspectives pour la prise en charge de l’OMD.

Revues Générales
0

Les névrites optiques sont un motif fréquent de consultation. Le tableau clinique classique associe une baisse d’acuité visuelle rapidement progressive et des douleurs à la mobilisation du globe oculaire alors que le fond d’œil est normal.
Un premier épisode de névrite optique justifie la réalisation d’un bilan étiologique minimal car elle peut être la manifestation d’une pathologie systémique sous-jacente. Ce bilan comprend une IRM cérébrale et médullaire ainsi qu’un bilan biologique, qui sera étendu en fonction des données de l’examen clinique à la recherche d’une cause inflammatoire, infectieuse ou d’une pathologie démyélinisante.
Le traitement repose sur des bolus intraveineux de corticoïdes sans relais per os, jusqu’aux échanges plasmatiques dans les formes les plus graves. Le diagnostic et le traitement s’appuient sur une prise en charge multidisciplinaire entre ophtalmologues, neurologues, radiologues et médecins internistes.

Webconférence
0

C’est en avril dernier, en pleine période de confinement lors de la pandémie de Covid-19, que Réalités Ophtalmo­logiques, en partenariat avec le Laboratoire Horus Pharma, a organisé une webconférence à distance sur le thème des actualités dans l’œdème maculaire diabétique à laquelle participaient le Pr Laurent Kodjikian (Président de la SFO et CHU de La Croix Rousse, Lyon), le Pr Frédéric Matonti (Centre Monticelli, Marseille) et le Pr Stéphanie Baillif (CHU, Nice). À ce jour, plus de 600 ophtalmologistes ont suivi cette webconférence en direct et en différé. Les communications sont d’ailleurs encore en ligne et disponibles sur le site https://omd.realites-ophtalmologiques.com.

Revues Générales
0

Les lésions de la rétinopathie diabétique (RD) visibles au fond d’œil ou à l’aide des rétinographies sont des signes indirects de l’ischémie rétinienne. L’angiographie à la fluorescéine permet de visualiser ces zones d’ischémie, et la corrélation entre les lésions élémentaires de la RD vues sur les rétinographies et la non-perfusion sous-jacente est bien établie, en absence de traitement. En revanche, il existe une discordance entre ces lésions et la non-perfusion sous traitement anti-VEGF.
L’OCT-A confirme cette discordance et facilite l’évaluation des zones de non-perfusion en s’affranchissant des diffusions et en autorisant la visualisation précise des capillaires rétiniens.

Congrès
0

Le symposium organisé par les laboratoires Horus-Pharma lors du dernier congrès annuel de la Société Française d’Ophtalmologie a permis de préciser les données concernant l’implant d’acétonide de fluocinolone (Iluvien). Ce médicament, dont le remboursement a été obtenu très récemment, complète maintenant l’arsenal théra­peutique disponible dans l’œdème maculaire diabétique (OMD).

Revues Générales
0

La panphotocoagulation rétinienne (PPR) est le traitement de référence de la rétinopathie diabétique proliférante. Ce traitement sera adapté à la sévérité de l’atteinte rétinienne. Classiquement, en cas de rétinopathie diabétique proliférante non compliquée, ou de rétinopathie diabétique non proliférante sévère associée à des facteurs de risque, la PPR sera réalisée en 3 à 4 séances, à l’aide du laser multispot. Dans quelques rares cas, elle peut être adaptée aux zones d’ischémie, à l’aide de l’angiographie à la fluorescéine grand champ, et sous réserve de la compliance du patient. Enfin, toute complication de la prolifération néovasculaire indique une PPR rapide et urgente.