Auteur Levy P.

Clinique de la Vision – groupe Visya, Centre Ophtalmologique des Arceaux, MONTPELLIER.

Dossier : La chirurgie réfractive est-elle dangereuse ?
0

La chirurgie par implant phaques ICL bénéficie aujourd’hui de l’expérience du passé, du recul de plus de 20 ans sur le matériau et du million d’implants ICL posés dans le monde. Les avantages de l’implantation phaque sont bien connus, restait à prouver que l’implant ICL dans son design actuel présente toutes les garanties de sécurité à moyen et long terme.
L’analyse de la littérature permet d’affirmer avec certitude que l’implantation par ICL permet
d’obtenir des résultats visuels quantitatifs et qualitatifs exceptionnels, stables dans le temps, avec des index d’efficacité et de sécurité excellents, permettant d’emporter l’adhésion des patients opérés. Les complications, dont il ne faut pas négliger la gravité potentielle, sont devenues exceptionnelles, notamment les cataractes dont le taux est évalué entre 0 et 0,5 % depuis l’apparition de l’orifice central (Aquaport).
Il nous semble donc légitime de pouvoir proposer en toute confiance, quand cela est possible, cette alternative chirurgicale aux techniques par laser lorsqu’elles ne sont pas réalisables.

Revues Générales
0

Si les résultats réfractifs obtenus en chirurgie réfractive sont extrêmement fiables, il apparaît que la principale cause d’insatisfaction des patients opérés par laser est liée à la survenue d’un syndrome sec postopératoire. Le principal facteur de risque de décompensation d’un syndrome postopératoire invalidant est l’existence d’un syndrome sec préopératoire.
L’analyse du film lacrymal avant chirurgie réfractive s’est longtemps limitée à la réalisation de tests non spécifiques (BUT, Schirmer…). L’avènement de nouveaux outils de diagnostic, et en particulier ceux orientés vers l’analyse du DGM, ont permis de mieux appréhender l’exploration de la surface oculaire et d’aller plus loin dans la recherche de l’étiologie du dysfonctionnement de la surface oculaire.
Une meilleure exploration combinée à une thérapeutique adaptée et ciblée favorisera la satisfaction des patients opérés de chirurgie réfractive.

Revues Générales
1

Il s’agit d’une étude sur 100 patients ayant eu une chirurgie bilatérale de la presbytie. Elle a pour but d’apprécier l’efficacité et la sécurité de la chirurgie de la presbytie quelle que soit la technique utilisée et de comparer les résultats obtenus selon la technique utilisée (presbyLasik et implants multifocaux).

Chirurgie réfractive
0

L’implantation torique nécessite, pour l’obtention d’un bon résultat, une parfaite évaluation de l’astigmatisme cornéen préopératoire, une chirurgie non astigmatogène respectant des règles strictes et un parfait positionnement de l’implant torique.
Toute imperfection dans cette chaîne sera responsable d’une sous-correction de l’astigmatisme corrigé, d’un changement d’axe et d’un shift hypermétropique.
Nous présentons les différentes façons de prévenir une telle situation et les moyens de corriger un résultat imparfait.

Cataracte
0

La prise en charge de l’astigmatisme par un implant torique devient-elle aujourd’hui incontournable ?

P. LEVY : Nous sommes, depuis l’avènement de la micro-incision, entrés de plain-pied dans l’aire de la chirurgie phacoréfractive. La prise en charge de l’astigmatisme, que ce soit dans le cadre d’une implantation monofocale pour améliorer la vision de loin sans correction ou que ce soit dans le cadre d’une implantation multifocale afin de délivrer un résultat optimum, est effectivement une étape clé de la chirurgie réfractive du cristallin. Il existe plusieurs options pour traiter un astigmatisme au cours d’une chirurgie du cristallin. On peut les classer en deux grandes catégories : les techniques de relaxation cornéennes (incision sur le méridien cambré, incisions limbiques relaxantes) et les implants toriques.

Réfractive
0

La prise en charge de l’astigmatisme au cours d’une implantation multifocale est essentielle dans la réussite de cette chirurgie. Les techniques d’incisions cornéennes nous ont rendu des services dans ce domaine, mais leur caractère aléatoire et les risques de régression par cicatrisation nous font préférer aujourd’hui l’utilisation des implants multifocaux toriques.
Les résultats obtenus grâce à l’utilisation de plateformes stables et performantes permet aujourd’hui d’élargir les indications d’implants multifocaux, à condition de respecter les indications respectives des implants toriques limitées aux astigmatismes réguliers symétriques et les indications des implants multifocaux.
Seul le caractère “aléatoire” du marquage des axes au bloc opératoire demeure, mais des solutions automatisées pertinentes ont récemment fait leur apparition, nous laissant envisager une précision encore accrue dans les années à venir.