Auteur Koskas P.

Service de Neuroradiologie diagnostique, Fondation Rothschild, Centre Iéna Vision, PARIS.

Revues Générales
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Devant une lésion visible au fond d’œil intéressant le segment postérieur, la question est celle de sa potentielle malignité. L’examen clinique, l’interrogatoire, les photographies et l’OCT-EDI permettent souvent de s’orienter vers un diagnostic probable.
La réalisation d’une échographie en première intention permet d’obtenir une imagerie de référence riche de plusieurs enseignements : l’épaisseur lésionnelle est un facteur clé dans la prise en charge, les données morphologiques, d’échogénicité et la topographie sont très importantes. Le Doppler couleur et pulsé étudie les vaisseaux présents au sein de la lésion (quantification, type et vélocité). L’IRM a une place de choix en cas de suspicion d’invasion extra-oculaire et/ou d’atteinte du complexe optique, surtout lorsque la lésion est située à proximité du pôle postérieur.
Le choix du traitement puis la surveillance sont des étapes cruciales et une approche ciblée des tumeurs mélaniques grâce à l’étude du profil génétique améliore la prise en charge initiale.

Revues Générales
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La pathologie orbitaire est vaste du fait des éléments anatomiques variés qui la composent. Il convient d’orienter le diagnostic par l’analyse des antécédents et des signes cliniques (exophtalmie, énophtalmie, atteinte oculomotrice, altération de l’acuité visuelle, déficit du champ visuel…). Ceux-ci se rapportent au siège supposé de l’atteinte. L’IRM détient une place de choix pour l’étude orbitaire, offrant un détail précis de la morphologie et du signal de chaque composant. En dehors de quelques indications (traumatisme et corps étranger), l’IRM est indiquée en première intention.
Le diagnostic de nature de la lésion orbitaire peut nécessiter la réalisation complémentaire de l’échographie Doppler (pour étudier la vascularisation intralésionnelle) et/ou du scanner si la lésion, trop proche d’une structure osseuse, nécessite une étude fine du cadre osseux (lyse, condensations ou amincissement, recherche de calcifications intralésionnelles).

Dossier : Neuro-ophtalmologie
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La neuro-imagerie tient une place centrale dans le dispositif de prise en charge d’un patient présentant des symptômes tels que diplopie, exophtalmie, baisse d’acuité visuelle, amputation du champ visuel, œdème papillaire uni ou bilatéral au fond d’œil.
L’examen de référence est l’IRM, qui étudie le cerveau et les orbites. Cet examen permet de détecter des lésions de petite taille, grâce à des coupes fines et, surtout, grâce à son excellente résolution pour les structures nerveuses de la vision et de l’oculomotricité. Le scanner, rarement en première intention (traumatismes ou contre-indications à l’IRM), peut constituer un appoint au diagnostic, en deuxième intention, en cas de suspicion d’atteinte osseuse associée.