Auteur Pisella P.-J.

Université François Rabelais ; Hôpital Bretonneau, service d’Ophtalmologie,
TOURS.

Revues Générales
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La télémédecine se développe depuis plusieurs années et a connu une véritable croissance pendant l’épidémie de COVID-19. Ses applications sont multiples : dépistage, suivi des patients, avis spécialisé à distance. Elle se base sur l’analyse de clichés et l’interrogatoire des patients.
Ainsi, si la télémédecine a déjà des applications très concrètes dans les pathologies rétiniennes, le développement récent de techniques d’imagerie de haute qualité, les algorithmes d’intelligence artificielle et l’amélioration constante des moyens de communication à haut débit permettent d’entrevoir un futur proche pour l’examen distanciel de la surface oculaire.

Revues Générales
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La sécheresse oculaire est une complication fréquente de la chirurgie réfractive. Elle grève le résultat postopératoire en retentissant sur la qualité de vision et de vie des patients. Plusieurs mécanismes physiopathologiques expliquent la survenue du syndrome sec : lésion cornéenne, inflammation, toxicité épithéliale ou irrégularité cornéenne.
L’exploration du syndrome sec est avant tout clinique. Cependant, plusieurs méthodes d’examen paracliniques sont actuellement disponibles en pratique courante. Le premier temps de la prise en charge du syndrome sec est préopératoire : dépistage des sujets à risque, dépistage des sécheresses débutantes ou de pathologies de la surface cornéenne et information des patients. La prise en charge postopératoire est comparable aux autres étiologies du syndrome sec : substituts lacrymaux et/ou anti-inflammatoires.

surface oculaire et inflammation : nouvelles approches
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La surface oculaire, au premier rang de laquelle se place la cornée, est hélas souvent le siège d’une inflammation. Quand celle-ci se chronicise, elle peut donner lieu à une symptomatologie où la sensibilité, et partant, les nerfs cornéens sont souvent au cœur des mécanismes physiopathologiques.

Chirurgie
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La monovision, consistant à créer ou à maintenir une myopisation unilatérale, constitue chez le sujet presbyte, une méthode classique destinée à supprimer la dépendance aux lunettes. Le principe de la monovision s’applique à toutes les méthodes de correction : lentilles de contact, laser cornéen ou implants intra-oculaires.
Dans ce dernier cas, l’implantation monofocale avec monovision constitue une alternative toujours d’actualité à l’implantation multifocale. Enfin, de façon analogue aux traitements photo-ablatifs cornéens, le choix raisonné de l’asphéricité de l’implant monofocal, peut également constituer une alternative, en cherchant à augmenter la profondeur de champ sur un des deux yeux tout en maintenant une emmétropie désirée bilatérale.