Auteur Fournié P.

CHU TOULOUSE.

L'année ophtalmologique 2022
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Difficile sur l’année écoulée d’être passé à côté de la “greffe de cornée de porc”. L’article de Rafat et al. [1], publié en open access dans Nature Biotechnology, a dépassé un simple lectorat d’ophtalmologistes. Il s’est hissé au 2e rang des articles les plus lus de cette revue et au 212e rang sur plus de 430 000 articles, toutes revues confondues, sur la même période. Rafat et al. [1] rapportent un nouveau type de cornée biosynthétique.

L'année ophtalmologique 2021
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L’infection à SARS-CoV-2 peut se compliquer dans près de 10 % des cas de manifestations à distance de l’infection aiguë, rapportées sous le nom générique de “COVID long” [1]. Il regroupe des symptômes variables respiratoires, neurologiques (troubles du goût et de l’odorat, céphalées, vertiges, engourdissement, douleurs neuropathiques) et musculo-squelettiques.

L'Année ophtalmologique 2020
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La cornée “s’image” de plus en plus précisément. L’OCT cornéen autorise déjà une visualisation anatomique de chaque couche, des opacités et des dépôts dystrophiques. Il permet des reconstructions topographiques, pachymétriques totales et distinctes, épithéliales et possiblement à venir de la couche de Bowman (fig. 1) [1]. L’OCT de demain, dans nos consultations, pourrait approcher l’échelle cellulaire en complément ou en remplacement (car non contact) de la microscopie spéculaire. Des acquisitions volumétriques d’OCT en face avec reconstruction ultra-haute résolution permettent une analyse fine ultrastructurale (fig. 2 et 3) [2, 3], avec un intérêt potentiel non exhaustif dans les kératopathies neurotrophiques (visualisation de l’innervation cornéenne), le kératocône, les dystrophies, endothéliales notamment, mais également les atteintes de surface du film lacrymal.

L’Année ophtalmologique 2014
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Pas de nouvelle couche cornéenne cette année mais des compléments d’information…
La publication l’an dernier [1] d’une nouvelle couche cornéenne a soulevé des questions dans la communauté scientifique quant à sa présence dès la naissance et chez l’animal. Dua rapporte la présence de cette couche prédescemétique sur l’analyse microscopique d’une cornée d’un enfant de 1 an ainsi que sa présence chez un jeune greffé de 9 ans pour kérato-cône (non publiés). Cette couche serait inconstamment présente chez l’animal : présente dans la cornée du cheval, pas dans celle du porc notamment. Dua rapporte également une continuité ultrastructurale de cette couche prédescemétique avec le trabéculum, sans pour l’instant d’applications ou de corrélations cliniques avec les atteintes glaucomateuses notamment [2].