Auteur Eid P.

Service d’Ophtalmologie, CHU de DIJON.

Revues Générales
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Les anticoagulants (antivitamines K et anticoagulants directs) sont utilisés pour prévenir et traiter les événements thromboemboliques potentiellement graves. Un nombre croissant de patients bénéficiant de chirurgie vitréo-rétinienne sont traités par anticoagulants. Alors que les hémorragies superficielles bénignes surviennent de manière fréquente lors des chirurgies vitréo-rétiniennes, les hémorragies intraoculaires sévères sont plus rares. Les nombreuses données de la littérature suggèrent que la majeure partie des interventions de chirurgie vitréo-rétinienne peuvent être réalisées de manière sûre, sans discontinuer le traitement anticoagulant. Ces données sont plus hétérogènes quant au risque hémorragique des patients diabétiques présentant une rétinopathie. Il convient de rester prudent en évaluant le risque systémique thrombotique associé à l’arrêt des anticoagulants, avant d’envisager la suspension de ces traitements en vue d’une chirurgie vitréo-rétinienne dans un contexte de rétinopathie diabétique proliférante.

Revue Francophone des Spécialistes de la Rétine
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Les endophtalmies dans la chirurgie rétinovitréenne représentent une importante proportion des endophtalmies toutes chirurgies confondues.
Afin de minimiser le risque d’endophtalmie, et ce d’autant plus dans les chirurgies où ce risque est majoré telles que les chirurgies maculaires, il faudra veiller à préparer avec soin les voies d’abord, qui sont également les voies d’entrée potentielles des germes dans la cavité vitréenne.
Enfin, si l’intérêt d’une antibioprophylaxie n’a pas été démontré dans les chirurgies rétinovitréennes, l’injection intracamérulaire de céfuroxime est recommandée dans les chirurgies combinées.
En l’absence de recommandations établies, la rédaction d’un consensus professionnel sur la prophylaxie de l’endophtalmie dans la chirurgie rétinovitréenne sera prochainement proposée au sein de la SFO.