Auteur Zambrowski O.

Dossier : Acronymes en ophtalmologie
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La prescription d’antirétroviraux a permis de révolutionner la prise en charge des patients présentant une infection au VIH. Ayant un mécanisme d’action en lien avec l’ADN viral, ces médicaments sont connus pour avoir de nombreux effets indésirables. Les effets rétinotoxiques restent encore peu connus. Nous souhaitions, par cet article, faire connaître une atteinte rarement décrite car peu connue et secondaire à une classe particulière d’antirétroviraux de première génération : les NRTI (nucléotide ou nucléoside, transcriptase reverse inhibitor).

Revues Générales
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La pratique de l’électrophysiologie visuelle est du ressort de la surspécialité. Tout ophtalmologue est en revanche régulièrement confronté à la question de savoir quand demander un examen électrophysiologique et ce qu’il est en mesure d’en attendre.
Nous présentons à cet effet un panorama très succinct des examens disponibles et de leurs principes. Nous détaillons ensuite, à l’aide de cas cliniques, cinq situations concrètes et fréquentes dans lesquelles l’électrophysiologie visuelle a une place cruciale.

Rétine
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Devant une anomalie du fond d’œil, un bilan d’imagerie est réalisé de façon systématique. Un bilan d’imagerie complet permet une réflexion poussée sur l’origine du trouble. À l’ère des débuts de la thérapie génique, nous devons être capable d’évoquer une cause génétique quel que soit l’âge du patient. À l’inverse, il ne faut pas passer à côté d’une cause infectieuse, inflammatoire, iatrogène… qui pourrait alors bénéficier d’un traitement étiologique.

Dossier : Neuro-ophtalmologie
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En 2013, quelle est la place de l’électrophysiologie visuelle ? Branche parfois méconnue de l’ophtal-mologie, elle est néanmoins un outil essentiel dans deux disciplines : la rétine médicale – notamment, dans le cadre du diagnostic des dystrophies rétiniennes, chez l’enfant comme chez l’adulte –, et la neuro-ophtalmologie.
En neuro-ophtalmologie, où la clinique, l’imagerie cérébrale et l’OCT ont un rôle primordial, les investigations électrophysiologiques permettent de dépister des atteintes infracliniques du nerf optique, élément pouvant modifier la prise en charge des patients suspects de sclérose en plaques. Devant un tableau de baisse d’acuité visuelle inexpliquée, ces examens objectifs ont également toute leur place. Ils permettent de distinguer une atteinte rétinienne, globale ou maculaire, d’une atteinte des nerfs optiques ou des voies visuelles. Chez le petit enfant présentant un nystagmus ou suspect de malvoyance, ces examens sont là encore incontournables.