Auteur Semoun O.

Service d’Ophtalmologie, CHI, CRÉTEIL.

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Les fluides rétiniens dans la DMLA peuvent être intra- ou sous-rétiniens, chacun ayant des conséquences spécifiques sur le pronostic visuel. Les incidences visuelles de ces accumulations dépendent des altérations structurelles de la rétine.
L’intelligence artificielle (IA) aide à la détection et à la quantification des fluides, améliorant le diagnostic et le suivi des patients. Les algorithmes d’IA peuvent analyser les OCT, différencier les images normales et pathologiques, et quantifier précisément les fluides. Cependant, ils ont des limites, notamment dans la reconnaissance de certains fluides, la fiabilité des résultats et le contrôle qu’on peut en faire. L’IA représente un outil prometteur pour la gestion des pathologies maculaires, mais nécessite une utilisation critique et une supervision humaine pour assurer la précision et la fiabilité.

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Malgré des disparités territoriales, l’accès aux ophtalmologistes tend à s’améliorer. Toutefois, des initiatives telles que les cabines de télé-ophtalmologie se développent pour faciliter l’accès aux soins dans des zones encore peu couvertes. Ces cabines offrent des examens oculaires autonomes ou supervisés, permettant la détection précoce de pathologies et la réduction de la pression sur les cabinets traditionnels. Cependant, certaines pourraient dériver de leur vocation initiale de
santé publique vers un objectif clairement commercial de vente de matériel optique, soulevant des questions sur la qualité des examens et de leur interprétation. Les avancées technologiques, telles que les unités de réfraction automatisées, visent à rationaliser le processus diagnostique mais
nécessitent une supervision médicale adéquate. La responsabilité des praticiens en matière de télémédecine est rappelée, avec des implications légales en cas de dommages. Bien que ces solutions répondent à un besoin, leur utilisation non supervisée peut compromettre la qualité des soins.

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L’OCT est l’outil le plus largement utilisé pour le diagnostic et le suivi des patients atteints de DMLA, ainsi que pour guider la démarche clinique et évaluer la réponse thérapeutique. Certains biomarqueurs basés sur l’OCT ont une valeur pratique lors de l’évaluation initiale et du suivi du traitement. L’épaisseur centrale de la rétine a été l’un des premiers biomarqueurs identifiés en OCT. D’autres biomarqueurs qualitatifs et quantitatifs fournissent un nouvel aperçu de l’activité de la maladie et offrent une valeur pronostique supérieure plus adaptée.
L’importance des fluides rétiniens et de leur localisation sera abordée. Ensuite, les altérations structurelles rétiniennes seront analysées en détail. Enfin, les altérations de l’interface vitréo-rétinienne et de la choroïde seront évoquées. La technologie OCT évoluant rapidement, de nouveaux biomarqueurs rétiniens sont continuellement décrits.