Auteur Streho M.

Centre Explore Vision, PARIS, Centre d’Exploration de la Vision, RUEIL-MALMAISON, Hôpital Lariboisière, PARIS.

Revue Francophone des Spécialistes de la Rétine
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La forme atrophique de DMLA a longtemps été délaissée, probablement par absence de thérapeutique efficace. Néanmoins, il s’agit d’une forme isolée ou associée particulièrement fréquente, qu’il convient de bien connaître pour le suivi et le pronostic de nos patients.
Cette entité a bénéficié ces dernières années d’une définition précise, d’un bilan diagnostique standardisé avec une sémiologie propre, ainsi que d’une quantification précise. L’OCT a notamment été mise en avant comme outil diagnostique avec une entité propre.
Ces descriptions sont le fruit d’une conférence de consensus de la CAM (Classification of Atrophy Meeting-group) avec plusieurs publications.
La quantification passe également par une approche d’imagerie multimodale. Cette standardisation des pratiques trouve un intérêt dans les études cliniques en cours et, nous l’espérons, très bientôt dans nos pratiques cliniques quotidiennes dans l’intérêt de nos patients.

Revue Francophone des Spécialistes de la Rétine
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L’essor des anti-VEGF a relégué la photothérapie dynamique (PDT) à la 2e voire 3e intention dans le traitement des néovaisseaux maculaires. Cependant, de nombreuses études ont montré son efficacité sur la néovascularisation et sur l’exsudation. Elle garde actuellement une place dans le traitement des néovaisseaux maculaires en cas de contre-indication aux injections intravitréennes d’anti-VEGF (DMLA, myopie forte…), de la CRSC et en oncologie oculaire (hémangiome choroïdien, ostéome choroïdien, nævus symptomatique…). Nous réalisons une cinquantaine de PDT par an aux centres Explore Vision Paris et Rueil-Malmaison dans ces indications.
Par ailleurs, la pénurie mondiale de vertéporfine a été à l’origine de difficultés thérapeutiques pour certains de nos patients, montrant bien l’importance de la PDT dans notre arsenal thérapeutique du fait de l’absence d’alternative dans certains cas. Nous attendons ainsi, début 2022, le retour à la normale de l’approvisionnement en vertéporfine.
La pandémie de COVID-19 a également mis en évidence la nécessité d’un traitement plus pérenne, notamment pour les patients pour qui les déplacements sont peu ou pas possibles. Ainsi, il nous paraît important de garder cet outil thérapeutique en tête, de connaître ses indications et de continuer à se former à cette technique pour en maîtriser la réalisation.

Congrès
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C’est dans le cadre du 127e congrès de la Société Française d’Ophtalmologie que s’est tenu, en semi-présentiel depuis le palais des congrès de Paris, le symposium Quantel Medical “Quelle complémentarité entre l’échographie et l’OCT en 2021 ?” le dimanche 9 mai 2021. Ce thème a le mérite de poser la question des indications de l’échographie, avec les dernières évolutions techniques liées à l’appareil Absolu et la sonde annulaire, et de l’OCT. Nous avons assisté à trois présentations sur la comparaison dans l’analyse du segment antérieur, de l’interface vitréo-rétinienne et des pathologies tumorales. Globalement, il apparaît clairement qu’en 2021, l’échographie, notamment avec ses évolutions techniques, garde une place prépondérante dans ces différentes indications et est un examen complémentaire et non concurrent de l’OCT.

Revues Générales
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La photobiomodulation est un procédé innovant apportant pour la première fois un traitement validé dans certaines formes de DMLA atrophique. Il s’agit d’un traitement basé sur une émission de lumière avec des longueurs d’ondes spécifiques ayant un effet moléculaire notamment sur la cytochrome c oxydase au niveau rétinien. Le traitement nécessite un protocole strict qui est simple et totalement sûr. L’idéal est de traiter les patients aux stades précoces avant une atteinte centrale.
Les premières études, notamment l’étude LIGHTSITE, ont montré une amélioration des paramètres fonctionnels et anatomiques avec des profils de réponse variables selon les patients.
Nous présentons ici de manière détaillée le principe de la photobiomodulation, son déroulement, les principales études sur le sujet ayant validé le traitement, notre expérience et les pistes de développement à venir.

Revues Générales
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Pour nous, ophtalmologues, les notions de pharmacologie et de pharmacovigilance sont souvent bien lointaines. Or, il est indispensable pour tout clinicien d’être à l’aise avec les différentes phases de développement de nos thérapeutiques. Un parcours long, semé d’embuches et où peu de molécules arriveront au final sur le marché avec une AMM et un remboursement. En ophtalmologie, nous avons la chance d’avoir des thérapeutiques efficaces, sûres et bien éprouvées. Pour pouvoir suivre les phases de développement des molécules à venir, il convient de garder une réserve car, pour chaque nouvelle molécule, nous devons obtenir la certitude d’une innocuité, d’une efficacité et d’une bonne tolérance. Si et seulement si ces étapes sont validées, alors les molécules se développeront dans nos pratiques cliniques.
Nous voulons, dans cet article, rappeler le parcours d’une molécule en développement au travers des différentes phases de validation. Vous trouverez ainsi des rappels sur des notions élémentaires de pharmacologie. Ces étapes seront illustrées de quelques exemples rencontrés en ophtalmologie ces dernières années. Nous ferons ensuite un point sur les thérapeutiques actuelles en rétine médicale et sur les molécules à venir.

Dossier : Les nouvelles explorations en segment antérieur
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L’UBM est un appareil d’échographie basé sur les ultrasons qui utilise une sonde à focale courte avec une fréquence (très) élevée. Son principal avantage est la pénétration tissulaire, permettant ainsi de visualiser la totalité de l’œil, son principal inconvénient est le caractère “opérateur-­dépendant”, nécessitant une courbe d’apprentissage pour la réalisation et l’interprétation des clichés d’UBM optimaux.
L’UBM a trouvé sa place dans le glaucome pour l’analyse fine de l’angle iridocornéen, la chirurgie réfractive pour la biométrie du segment antérieur, la traumatologie pour l’analyse de toutes les structures oculaires, l’oncologie pour l’analyse et la mesure des tumeurs bénignes ou malignes du segment antérieur. C’est le meilleur examen de l’angle iridocornéen mais la gonioscopie est l’examen de référence. Globalement, il convient de retenir qu’en 2019, l’UBM est un examen complémentaire de l’OCT de segment antérieur.

Dossier : Les nouvelles explorations en segment antérieur
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C’est avec plaisir que nous vous proposons un dossier spécial de Réalités Ophtalmologiques sur les nouvelles explorations en segment antérieur. L’évolution (ou la véritable révolution) de l’imagerie actuelle rend souvent difficile le suivi des dernières actualités. Ces nouveautés rendent possibles de nouveaux champs d’explorations, de dépistages et de diagnostics. L’apparition de nouvelles techniques redistribue notre algorithme de diagnostic, plaçant l’imagerie au premier plan. Il convient néanmoins de toujours commencer par la clinique et tout examen complémentaire doit être orienté par l’examen clinique. L’imagerie systématique n’est que peu ou pas contributive, voire souvent inutile.

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