Auteur Sellam M.

Centre d’exploration de la vision, PARIS.

Dossier : Les nouvelles explorations en segment antérieur
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L’amélioration progressive des moyens d’imagerie s’est accélérée ces dernières années, notamment dans le domaine de la surface oculaire et du film lacrymal qui restait encore un domaine confidentiel jusqu’à récemment. De nouveaux appareils “couteaux suisse” permettent notamment une visualisation de la couche aqueuse mais aussi lipidique du film lacrymal et des glandes de Meibomius, et évaluent même la qualité visuelle grâce à l’aberrométrie. En conjonction avec l’examen clinique et les questionnaires d’évaluation de la sécheresse oculaire, tous ces éléments permettent à la fois une meilleure compréhension des mécanismes intriqués mais également une meilleure considération des problèmes rencontrés par nos patients et de leur prise en charge.

Dossier : L’échographie oculaire
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L’échographie en mode B est le prolongement complémentaire de l’examen clinique. Cet examen simple et inoffensif permet une analyse détaillée de toutes les structures du segment postérieur, permettant en cas de troubles des milieux, d’effectuer un bilan anatomique de la paroi et du vitré mais également l’analyse des tumeurs choroïdiennes qu’elles soient bénignes ou malignes.
L’échographie en mode B a peu à peu supplanté l’ancien mode A dans la plupart des indications échographiques actuelles, même si cette dernière, première technique échographique oculaire, vient appuyer dans certains cas le diagnostic. Nous verrons ici uniquement le mode B dans l’exploration du segment postérieur, et principalement dans les indications diagnostiques. Son utilisation peut être également couplée à la technologie du Doppler, ce qui sera utile dans l’analyse de nombreuses pathologies comme le glaucome, les taies cornéennes congénitales ou encore les tumeurs choroïdiennes. La technologie Doppler ne sera pas détaillée dans cet article.
Il existe enfin une indication très courante de l’échographie : la biométrie en mode B, qui permet le bilan préchirurgical pour le calcul de la puissance d’implant mais ce point sera abordé dans un autre chapitre et nous essayerons ici d’aborder les points davantage pathologiques du segment postérieur.

Dossier : Echographie oculaire
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La biométrie guidée par le mode B est née de la biométrie en mode A, qui doit être aujourd’hui délaissée. La biométrie guidée par le mode B permet de garder le contrôle sur la mesure, notamment sur la longueur axiale, par la visualisation directe en 2D des interfaces (à sélectionner à l’aide des calipers),
à l’inverse des biomètres optiques (qui donneront tout au plus un mode A isolé). Il existe en revanche une courbe d’apprentissage, et l’ergonomie n’est pas aussi optimale que lors d’une biométrie optique.
Les formules de calcul, dont la plus connue actuellement, la SRK-T, sont toutes fondées sur la biométrie échographique, et l’intégration de la kératométrie à la mesure de la longueur axiale permettra, en choisissant la formule la plus adéquate, un résultat d’une grande précision.