Auteur Delyfer M.N.

Revue Francophone des Spécialistes de la Rétine
0

Les ruptures de stock et tensions d’approvisionnement sont de plus en plus fréquentes, mondiales, et touchent toutes les spécialités. Ces inadéquations entre la production et la demande résultent principalement d’un élargissement des indications alors même que les capacités de production – souvent à flux tendu – n’ont pas été calibrées pour y répondre.
En France, l’ANSM contingente les médicaments d’intérêt thérapeutique majeur (MITM), sans alternative, afin de pouvoir conserver à disposition des flacons pour les cas les plus graves et éviter les ruptures de stock complètes. La vertéporfine est ainsi délivrée selon des critères définis conjointement par les sociétés savantes, l’ANSM et le laboratoire, au fil des livraisons.
Si ces restrictions devaient malheureusement durer, la vertéporfine restera disponible et des investissements ont été faits pour permettre d’accroître la production à moyen terme. Pour l’altéplase 2 mg un retour à la normale est prévu en fin d’année. D’ici là, la production des dosages plus élevés est priorisée pour le traitement de l’infarctus du myocarde.

Revues Générales
0

Les compléments alimentaires sont actuellement légion sur les étals de pharmacies et para-pharmacies, de ville et sur Inter-net. Leurs vertus préventives, voire curatives, sont vantées par des campagnes publicitaires où fleurissent les raccourcis et les amalgames. Quel que soit votre symptôme, il existe une solution “naturelle” ou “bio” qui peut le soulager.

Revues Générales
0

L’œdème maculaire est la principale cause de malvoyance chez les patients diabétiques. Sa prise en charge thérapeutique repose en premier lieu sur le contrôle des facteurs systémiques. Chez un certain nombre de patients cependant, un traitement ophtalmologique associé est nécessaire. À ce jour, le ranibizumab, administré en intravitréen, demeure le seul traitement pharmacologique à avoir l’AMM et le remboursement dans cette indication, mais d’autres molécules arrivent sur le marché. Parmi celles-ci, les corticoïdes à libération prolongée semblent constituer une alternative de choix car ils ciblent les différents mécanismes physiopathogéniques de l’OM diabétique et non exclusivement la voie du VEGF.
L’implant de dexaméthasone, utilisé depuis de nombreuses années dans les occlusions veineuses et les uvéites non infectieuses, semble offrir une efficacité comparable à celle du ranibizumab en termes de gain d’acuité visuelle et permet une réduction significative de l’épaisseur rétinienne. Le nombre d’injections nécessaires pour atteindre ce résultat est moindre qu’avec le ranibizumab, autorisant donc un suivi moins strict, même si un contrôle régulier de la pression oculaire reste recommandé.