Auteur Guedj M.

Infectiologie
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La prise en charge thérapeutique des uvéites sévères a récemment bénéficié du développement des biothérapies par anti-TNF. Cette classe d’immunomodulateurs a élargi l’arsenal thérapeutique des formes d’uvéites postérieures graves et réfractaires, se substituant aux immunosuppresseurs conventionnels, ainsi que celui des formes rebelles d’arthrite juvénile idiopathique avec atteinte oculaire chez l’enfant. De même, en alternative aux injections péri- ou intraoculaires de triamcinolone (Kenacort), il existe désormais un nouveau système de délivrance prolongée de dexaméthasone (Ozurdex, Allergan Inc, Irvine, CA), sous forme d’implant biodégradable injectable en intravitréen.

Revues Générales
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La survenue d’une cataracte chez les patients atteints d’uvéite peut avoir une double origine, liée d’une part à l’inflammation intraoculaire elle-même, mais aussi aux corticoïdes utilisés pour la traiter (cataracte cortico-induite). Parmi ces deux facteurs, l’inflammation non contrôlée est la plus cataractogène.
Toutes causes d’uvéites confondues, la cataracte est une complication retrouvée dans 30 à 40 % des cas selon les séries [1]. Cette valeur est cependant à nuancer selon le type d’uvéite et les complications (uvéites antérieures, aiguës, récidivantes ou chroniques, l’arthrite juvénile idiopathique au premier plan, hautement cataractogène [2]). L’opacification cristallinienne n’est que faiblement liée aux formes postérieures d’inflammation.
La chirurgie de la cataracte chez les patients atteints d’uvéite est désormais de bon pronostic grâce à l’amélioration des techniques opératoires, de moins en moins traumatisantes, et à un contrôle optimal de l’inflammation dans les temps pré- et postopératoires. Ce seront les trois points clefs de la prise en charge d’une cataracte dans un contexte d’uvéite.