Auteur Trone M.-C.

Service d’Ophtalmologie, CHU de SAINT-ÉTIENNE.

Dossier : Réconcilions-nous avec la contactologie !
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Les lentilles rigides perméables au gaz (LRPG) représentent actuellement en France environ 15 % du marché des lentilles. Chaque ophtalmologiste, même non contactologue, peut donc être confronté à un patient porteur de LRPG.
Encore trop souvent mal connues, les LRPG peuvent paraître à tort comme des lentilles “techniques”, dont la prescription serait réservée à des contactologues experts, alors qu’elles sont de plus en plus simples à adapter et à la portée de tout ophtalmologiste.
Les 10 trucs et astuces suivants rappellent les notions les plus importantes pour appréhender avec sérénité les LRPG.

Congrès
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Le dysfonctionnement des glandes de Meibomius (DGM) est l’étiologie la plus fréquente des syndromes secs oculaires. L’IPL (Intense Pulsed Light) est un traitement récent et prometteur pour le traitement des DGM. Comment fonctionne-t-il ? Quelles en sont les indications ? Comment l’utiliser en pratique clinique courante ? Le symposium organisé par Quantel Medical dans le cadre de la SFO avait pour ambition de répondre à ces questions et ainsi de “faire la lumière” sur cette nouvelle thérapeutique.

Revues Générales
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La ciclosporine collyre est un traitement indispensable dans l’arsenal thérapeutique des pathologies inflammatoires de la surface oculaire et/ou de la cornée et en prévention du rejet de greffe. Elle est utilisée notamment en cas de corticodépendance afin de limiter les effets iatrogènes des corticoïdes topiques. Différentes concentrations sont aujourd’hui disponibles en fonction des indications. L’observance thérapeutique reste un des enjeux de la prescription de ce collyre car la tolérance à l’instillation n’est pas toujours bonne. Une information des patients et une surveillance ophtalmologique régulière sont nécessaires.

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Pauline bénéficie depuis 4 ans d’un suivi spécialisé de sa myopie évolutive au CHU de Saint-Étienne. Il s’agit d’une jeune fille sans antécédent particulier, passionnée de gymnastique et de lecture. Ses deux parents sont myopes (myopie autour de 2 dioptries chez la maman et autour de 3 dioptries chez le papa). Ses premières lunettes ont été prescrites par un confrère quand elle était en CP, à l’âge de 6 ans.

Congrès
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La sécheresse oculaire est un motif de consultation extrêmement fréquent en ophtalmologie. Sa prise en charge est complexe en raison de son étiologie multifactorielle. Elle débute par une étape diagnostique essentielle où les trois couches du film lacrymal doivent être analysées. Le syndrome sec oculaire (SSO) doit être caractérisé et les composantes évaporative et/ou du déficit aqueux doivent être évaluées. Plusieurs appareils d’imagerie de la surface oculaire et d’aide au diagnostic de SSO sont aujourd’hui disponibles. Un traitement personnalisé et adapté peut être alors entrepris, avec comme but ultime la restauration de l’homéostasie de la surface oculaire et du film lacrymal. Les différents éléments de cette prise en charge ont été développés dans un e-symposium organisé par Quantel Médical lors de la dernière SFO.

Revues Générales
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La contactologie est un pilier majeur de la réhabilitation visuelle des patients porteurs de kératocône. Le large choix de paramètres et de géométries des lentilles de contact disponibles permet l’adaptation de la très grande majorité de ces patients, même pour les kératocônes les plus avancés.
Le choix de la première lentille se fait au terme d’un interrogatoire et d’un examen clinique rigoureux. Une adaptation en lentille rigide perméable aux gaz multi-courbe de géométrie “spéciale kératocône” sera le plus souvent proposée en 1re intention. En cas d’intolérance trop importante ou d’échec des lentilles multi-courbes, d’autres géométries peuvent être proposées : lentilles hybrides, en piggy back, cornéosclérales ou sclérales, qui permettent un meilleur confort notamment en cas d’adaptation unilatérale.
Pour certains patients à des stades avancés de la maladie, les lentilles de contact sont réellement indispensables sur le plan fonctionnel. Prévention et information sont donc importantes à chaque consultation afin de limiter au maximum les complications sous lentilles, notamment infectieuses.

Revues Générales
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La sécheresse oculaire est un motif extrêmement fréquent de consultation. Bien que son diagnostic soit essentiellement clinique, plusieurs méthodes d’imagerie permettent de mieux
comprendre les mécanismes physiopathologiques mis en jeu et d’instaurer un suivi objectif.
Les photographies à la lampe à fente sont largement répandues, simples et très utiles en pratique courante. Une analyse fonctionnelle des différentes couches du film lacrymal est possible par
l’intermédiaire de l’interférométrie, de la meibographie, de la hauteur du ménisque lacrymal et du NIBUT. La microcopie confocale in vivo et la tomographie par cohérence optique permettent une
observation morphologique aux échelons tissulaire et cellulaire.