Auteur Rosier L.

Ophtalmologistes, centre Rétine-Gallien, BORDEAUX.

Revues Générales
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L’échographie reste un examen de première importance dans le diagnostic différentiel et le suivi des tumeurs de la choroïde. L’analyse avec le mode A permet une approche tissulaire. L’intérêt est majeur en cas de trouble des milieux. Sa principale limite est le caractère opérateur-dépendant et le travail non dédié.
L’OCT, avec une analyse fine de la choroïde et la visualisation des interactions avec les tissus avoisinants, représente un véritable outil diagnostique pour les tumeurs choroïdiennes de faible épaisseur et rétro-équatoriales. Il permet de visualiser des lésions planes du pôle postérieur non détectables à l’échographie.
L’échographie et l’OCT sont des techniques complémentaires gardant leurs indications respectives.

Dossier : Oncologie oculaire
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Il faut savoir reconnaître les métastases choroïdiennes puisque le pronostic vital et fonctionnel du patient est en jeu. L’anamnèse précise et l’examen clinique permettent le plus souvent de faire le diagnostic. Une imagerie multimodale est cependant souhaitable, au moins pour le suivi post-thérapeutique.
Le traitement ne doit pas être différé et doit s’intégrer dans la prise en charge globale de la maladie métastatique. La radiothérapie externe reste le traitement local classique.

Cas clinique
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La pachychoroid pigment epitheliopathy (PPE) fait partie du spectre clinique des anomalies avec pachychoroïde. Elle concerne particulièrement les patients autour de 50 ans ayant une personnalité de type A, l’atteinte est souvent bilatérale et asymétrique. On retrouve, en plus de la pachychoroïde mise en évidence par l’OCT-EDI, des altérations de l’épithélium pigmentaire sans présence de liquide sous-rétinien. La PPE est fréquemment mal diagnostiquée au profit d’une pattern dystrophie ou d’une DMLA atypique.
Le risque majeur est l’apparition de néovaisseaux choroïdiens, ce qui implique une surveillance de ces patients jeunes pour permettre un dépistage précoce.

Dossier : Les tumeurs oculaires
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Le traitement du mélanome uvéal est le plus souvent conservateur par protonthérapie ou brachythérapie. Les complications radiques sont d’autant plus fréquentes que la tumeur possède des dimensions importantes. Pour certains de ces cas, une endorésection peut se concevoir afin d’éviter la redoutable complication qu’est le glaucome néovasculaire.
La chirurgie a pour but de supprimer les facteurs toxiques largués par la tumeur après radiothérapie. La chirurgie d’endorésection est une chirurgie oculaire complexe avec un potentiel de complications précoces qu’il faut savoir reconnaître et prendre en charge.